Pour se débarrasser du dioxyde de carbone, certains préconisent la plantation de forêts ou de favoriser le plancton à la surface des océans. D'autres proposent de l'enfouir dans d'anciens champs pétrolifères.
Le CO2 a disparu de l'atmosphère primitive terrestre en précipitant sous forme de carbonates il y a -3,5 Ga. Les eaux acidifiées ont facilité la précipitation des carbonates de calcium.
Qu'il s'agisse de planter plus d'arbres, de restaurer des prairies ou d'utiliser des machines sophistiquées dotées de ventilateurs et de filtres afin de capter le CO2 dans l'air ambiant, toutes ces solutions très différentes ont un but : absorber les gaz à effet de serre.
Pour capter le CO2 de l'air, on branche un aspirateur à CO2 sur les sites industriels les plus émetteurs : centrales à charbon, cimenteries, aciéries ou raffineries de pétrole. On utilise ensuite un solvant pour séparer le dioxyde de carbone des autres gaz.
L'océan est un important puits de carbone, capable de capturer le CO2 atmosphérique grâce au couplage de deux phénomènes, physique et biologique. Il séquestre ainsi près de 30 % du CO2 émis par les humains.
En effet, le bambou absorbe 5 fois plus de gaz à effet de serre et produit 35% d'oxygène supplémentaire qu'un volume d'arbres équivalent ! Il a une capacité de rétention très importante de CO2 puisqu'un hectare de bambouseraie peut capter jusqu'à 60 tonnes de CO2 chaque année.
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750).
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Entre 2005 et 2019, les émissions mondiales de GES ont augmenté de 23,6 %, passant de 38 669 à 48 117 mégatonnes d'équivalent en dioxyde de carbone (Mt d'éq. CO2). En 2019, le principal pays émetteur était la Chine avec 12 705 Mt d'éq.
La technique consiste à provoquer une précipitation de carbonate de calcium dans la veine d'eau sous l'effet conjoint d'un chauffage et d'un bullage d'air. Après une phase de décantation, on obtient une eau à la fois adoucie et décarbonatée.
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Planter des arbres pour stocker le carbone ? Il existe également des puits de carbones naturels, tels que les forêts, les tourbières et les océans. Ces écosystèmes absorbent naturellement le CO2 et le stockent de manière très efficace.
Cette baisse est due aux évolutions dans la répartition des sources d'énergie : la hausse de la production d'énergie est ainsi responsable de la moitié de la baisse, et le déploiement des énergies renouvelables a contribué à 18 % de la baisse de l'intensité carbone sur la période.
Le CO2 est en partie responsable de l'effet de serre. Cela a pour conséquence l'augmentation des températures et ainsi, la perturbation de tout notre écosystème (voir nos articles traitant des conséquences du réchauffement climatique sur les océans, la fonte des glaces et les forets).
Le dioxyde de carbone est un polluant que l'on trouve dans l'air intérieur et extérieur. À l'intérieur, le CO2 est principalement produit par la respiration des occupants, mais peut également provenir des sources suivantes : fumée du tabac. appareils de combustion non ou mal raccordés.
Sans grande surprise, ce sont les États-Unis et la Chine qui sont les pays les plus pollueurs au monde.
Les trois pays les plus gros émetteurs de CO2 sont donc : La Chine responsable à hauteur de 32.9% des émissions de CO2, en grande partie dues à l'exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon ; Les États-Unis responsables à hauteur de 12.6% ; L'Inde responsable à hauteur de 7.0%.
Une étude sur la période 2000–2006 estime que les émissions anthropiques de dioxyde de carbone sont en moyenne absorbées à 45 % dans l'atmosphère, 30 % par la terre et 24 % par les océans.
Le CO2 (dioxyde de carbone) représente près des 2/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines et a la particularité de rester présent longtemps dans l'atmosphère. C'est pourquoi on mesure usuellement l'effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq. CO2).
Effectivement, non seulement la Terre se réchauffe mais elle se réchauffe à vitesse grand V, c'est-à-dire en quelques centaines d'années et non comme avant, c'est-à-dire progressivement sur quelques milliers d'années. Comparons l'énergie solaire reçue par la Terre et la température moyenne à la surface du globe.
La nuit, à l'inverse, les végétaux respirent : ils absorbent de l'oxygène et rejettent du gaz carbonique, mais en moindre quantité. Il faut noter que les arbres ne consomment pas la même quantité de CO2 à tous les stades de leur vie.
La vie nocturne des plantes
Par contre la nuit, la photosynthèse n'étant plus possible par manque de lumière (énergie), les plantes vont simplement respirer normalement comme n'importe quel être vivant. Elles dégagent effectivement du gaz carbonique.
Nous retrouvons : Les transports (41%) L'énergie et la production d'électricité (21%) L'industrie et la construction (13%)