Tous les soirs, les martinets montent à la limite de la stratosphère et donc de l'oxygène. Là, ils dorment, du moins en partie, comme le font souvent les grands migrateurs : une moitié du cerveau reste en veille, l'autre est en sommeil profond.
"Ils dorment peut-être en planant"
Pendant les dix autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara. Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de 2000 à 3000 mètres, note Anders Hedenström.
La principale caractéristique du martinet, commune aux trois espèces, est qu'il vole la plupart du temps : "Sauf accident, le seul moment où le martinet se pose est le moment de la nidation et de la reproduction, ce qui en fait un oiseau très à part dans le règne des oiseaux", détaille Ghislaine Ferrère.
Les martinets font leur nid dans la cavité d'un mur ou sous un toit, à l'abri des regards. Ils utilisent des plumes, des poils et diverses matières végétales, agglomérés avec de la salive. Chez l'hirondelle, le nid est seulement fait de boue consolidée à la salive.
Le martinet noir, un oiseau qui dormirait en volant
Le martinet passe la majeure partie de sa vie dans les airs. Ses pattes sont si petites qu'elles ne lui permettent pas d'initier son vol depuis le sol.
Les martinets sont des oiseaux très rapides
Ses pattes sont courtes et il ne peut pratiquement pas se poser car il ne pourrait plus s'envoler. Son nom latin est "Apus", c'est-à-dire "sans pattes". C'est la raison pour laquelle il est toujours en vol et cela même pour l'accouplement. Le martinet dort même en volant.
Lorsqu'il fait froid, le couple dort avec les plumes gonflées et le dos rond, et les deux partenaires dorment souvent l'un au-dessus de l'autre pour conserver la chaleur. Pendant la saison de reproduction, ils effectuent des parades aériennes.
Pendant la période de reproduction il peut établir des colonies et il a aussi un comportement social lors de sa migration hivernale et de son hivernage en Afrique subsaharienne . Généralement le martinet noir vit entre 6 et 10 ans mais le record de longévité est de 21 ans.
Parfois même, si le temps pluvieux persiste, ils s'élancent dans une mini-migration incroyable de 2000km pendant plusieurs jours. Car les insectes ne volent pas si la pluie s'installe.
Ces derniers font évoluer leur comportement en fonction du degré d'hygrométrie, c'est-à-dire le taux d'humidité de l'air. Avant que la pluie ne se produise effectivement, l'humidité de l'air augmente et pèse sur les insectes qui volent donc plus bas, plus près du sol. Les oiseaux suivent logiquement leurs proies.
Les Martinets noir et pâles nichent dans de petites cavités de nos immeubles : trous de boulin, arrières de gouttières, coffrages de stores, dessous de tuiles… toutes fissures d'un mur délabré peut leur convenir.
Ces oiseaux installent leur nid sous les gouttières, sous les toits des maisons, dans les cheminées ou encore dans les cavités des murs. Le nid est composé de brins d'herbe, de paille, de plumes que le martinet noir trouve en volant et qu'il mélange à de la salive pour former une coupelle.
Cette ascension pourrait fonctionner selon deux modes différents. Soit ils cherchent à monter au plus haut qu'ils peuvent (jusqu'aux limites physiologiques compatibles avec le vol), ce qui leur permet d'élargir considérablement leur horizon visuel.
Pour rester en contact, ils émettent en permanence un petit gazouillis, « pijj-pijj », qui se transforme en un sifflant « zjirr » quand ils ont faim. Et lorsqu'ils sont énervés ou effrayés, ils poussent un strident « zjierrr-zjierrr ».
Hirondelles et martinets ne sont pourtant pas si proches. Les martinets sont des apodidés, ce nom vient de leurs pattes très petites, presque invisibles, alors que les hirondelles sont des hirundinidés. Ces deux oiseaux sont en fait plus différents par leur comportement que par leur morphologie.
Pour dormir, les oiseaux privilégient avant tout les lieux chauds et en hauteur. Ils peuvent dormir dans des arbres au feuillage dense, dans les creux des murs ou même sur l'eau pour les canards.
Un repas comprend environ 3 à 6 grillons par jeune mar tinet noir. Les jeunes oiseaux doivent être nour ris toutes les heures de 7 h du matin à 21 h. Il faut donc compter 40 à 60 grillons par jour et par jeune martinet.
Nourrir un martinet d'une mauvaise manière peut lui causer des problèmes de santé et, même, le tuer. Les martinets ne mangent pas de croquettes pour animaux domestiques, ni de viande, d'œufs ou de graines. Ces oiseaux se nourrissent juste d'insectes qu'ils chassent en volant, étant donné qu'ils sont insectivores.
Les deux parents s'occupent de l'alimentation des jeunes qui quittent le nid après une longue période de 39 à 42 jours. Les adultes stockent les insectes qu'ils capturent dans leur gorge, ce n'est que lorsque cette balle atteint 1 ou 2 g qu'ils reviennent nourrir leurs petits.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu'il porte encore aujourd'hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), le colonel Martinet, de l'armée de Louis XIV, mérite une place à côté de ce tacticien par les changements qu'il a introduits dans les manœuvres de l'armée.
Très grande diversité d'insectes (généralement de moins d'un cm de longueur) : tipules, moustiques, taons, fourmis volantes, bourdons, scarabées, taupins, chrysomèles, charançons, staphylins, vers luisants, coccinelles, pucerons, cicadelles, punaises…
Chaque jour au crépuscule et à l'aube, les martinets noirs montent jusqu'à une altitude de deux à trois milles mètres, note le professeur Hedenström. "Ils dorment peut-être quand ils planent pour descendre mais nous n'en sommes pas sûr", ajoute-t-il. De nouvelles ailes.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, un instrument sévère à neuf lanières ou cordes longues qui fut utilisé dans les marines, les forces armées et des institutions pénitentiaires, surtout dans l'Empire britannique ; et au knout, surtout connu de l'Empire russe.
Avec son corps fuselé et sa large poitrine, le faucon pèlerin bat tous les records de vitesse… lorsqu'il est motivé. En moyenne, il plane à 90 km/h, ce qui n'est pas très spectaculaire, mais, quand il effectue des descentes en piqué pour attraper des proies en vol, il est capable de doubler voire quadrupler sa vitesse.
Par contre, ils sont toujours présents jusqu'au début du mois d'août, les premiers partant vers le 4 ou 5 août, et les derniers vers le 15 août - mais jamais en juillet.