Quand l'avion avance, grâce à la forme de son aile, l'air qui passe au-dessus de l'aile accélère. La pression de l'air est alors moins forte au-dessus de l'aile qu'en dessous. Ça crée une dépression : ça veut dire que l'aile est aspirée vers le haut. Ça permet à l'avion de voler.
Ta main, comme l'aile d'un avion, pousse l'air vers le bas, et par réaction, elle se pousse elle-même vers le haut. Ces deux effets combinés génèrent ce qu'on appelle la portance. Mais cette portance ne peut apparaitre que si l'avion avance, et plus il est lourd plus il doit avancer vite.
L'air passant plus vite sur le dessus de l'aile, sa pression diminue. Comme cette pression est plus forte en dessous, elle pousse l'aile (et donc l'avion) vers le haut, puisque l'air se déplace des zones de haute pression vers celles de basse pression, comme vous le dira tout météorologue.
Plus simplement, pour qu'un avion vole, il y a besoin de trois choses : d'air, de beaucoup de vitesse et de deux ailes. L'air qui s'engouffre très vite dans les ailes fait décoller et voler l'avion. Si on accélère de l'air au-dessus de l'aile, on fait une dépression. Dans ce cas, l'aile est aspirée et elle monte.
L'air qui se déplace plus lentement pousse plus fort sur l'aile que l'air qui se déplace plus rapidement. L'air sous l'aile pousse donc l'avion vers le haut, c'est pour cela que les avions restent dans le ciel et ne tombent pas.
Statistiquement, vos chances d'avoir un accident à chaque fois que vous prenez l'avion, sont de 1 sur 12 millions (un accident pour 12 millions de vols). Soit 0,00001% de risque que ça vous arrive quand vous prenez l'avion. De plus on parle là de tout type d'accidents et pas uniquement des crashs !
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
En vol normal, l'écoulement de l'air est laminaire sur les deux faces de l'aile, intrados et extrados. Les filets d'air collent au profil de celle-ci, et cela génère de la portance. Le coefficient de portance CZ (et donc la portance) de l'aile augmente lorsque l'angle d'incidence augmente.
Un avion vole grâce à l'écoulement de l'air autour de l'aile produisant des forces aérodynamiques : la portance, perpendiculaire au vent relatif, vers le haut. Cette force est engendrée par la différence de pression entre le dessus et le dessous de l'aile . la traînée, parallèle au vent relatif, vers l'arrière.
La voilure est la surface assurant la portance d'un aérodyne par déflexion d'une masse d'air, due à son mouvement. Dans le cas d'un appareil « à voilure fixe » (avion ou planeur) il s'agit de l'aile, par opposition à un appareil à voilure tournante (hélicoptère, autogire), où il s'agit d'un rotor.
Mais pourquoi monter si haut ? Pour s'éloigner des reliefs, passer au-dessus des nuages et éviter les turbulences ? Oui, mais essentiellement plutôt pour des raisons de densité de l'air. Plus on monte en altitude, moins l'air en effet oppose de résistance à l'avion et plus les moteurs sont efficaces.
Sur un avion, les forces aérodynamiques sont décomposées en une force de traînée, qui s'exerce dans la direction opposée à la vitesse de l'avion, et une force de portance, dirigée vers le haut, qui s'exerce dans une direction perpendiculaire à cette vitesse.
L'aile d'avion comporte un intrados et un extrados. Sur ce dernier, le trajet plus long oblige les filets d'air à aller plus vite et à donner naissance à une dépression locale qui aspire l'air. Sur l'intrados, l'air est freiné, la pression augmente et repousse l'aile vers le haut.
Les avions, à l'atterrissage et au décollage, se placent toujours face au vent. Cette règle permet de réduire au minimum leur vitesse lorsqu'ils se posent et assure leur portance au moment de prendre leur envol.
La turbulence, c'est un mouvement, un remous de l'air. Lorsqu'elle se produit à de très hautes altitudes, elle est souvent due à un phénomène météorologique qui créé des différentiels de pression. Le flux de l'air est modifié et l'avion, qui suit ce dernier, peut, dès lors, connaître quelques perturbations.
Pour tourner au sol
Les petits avions tournent dans les virages grâce aux palonniers (les pédales) qui contrôlent la roue avant (ou la roue arrière sur certains avions comme la Piper PA-18) . Les palonniers sont les pédales qui contrôlent aussi la gouverne de direction, située sur la queue de l'appareil.
En résumé, il existe quatre forces qui maintiennent un avion dans les airs et le font avancer : le poids, la portance, la poussée et la traînée. Mais si tu y réfléchis bien, cela signifie que l'avion tombe, s'élève, avance et est tiré vers l'arrière – tout cela en même temps!
Traînée : qu'est-ce que c'est ? Force aérodynamique constituant une résistance au mouvement. La traînée est la composante de la résultante de ces forces aérodynamiques exercée dans la direction de la vitesse du mobile. Pour un avion, la traînée induite est la force induite par l'existence de la portance.
La portance crée au niveau des saumons des ailes des tourbillons marginaux. Ce phénomène vient de la différence de pression entre l'intrados et l'extrados. Cette turbulence de sillage consomme de l'énergie, ce qui se traduit par une traînée induite (par la portance).
La portance est une force liée à l'effet du vent sur l'aile qui attire l'avion vers le haut. C'est elle qui permet de faire décoller un avion et de le maintenir dans les airs. À l'inverse, le poids est une force qui attire l'avion au sol.
L'effet de sol est l'expression de l'effet Bernoulli, et du théorème de Bernoulli qui en découle. Bernoulli établit que si un fluide est incompressible, alors son débit dans un tube est constant, et la vitesse du fluide à l'entrée et à la sortie du tube sont identiques.
En ce qui concerne l'A380, deux entreprises se partagent le marché : le britannique Rolls Royce et l'américain Engine Alliance (fruit d'une collaboration entre General Electrics et Pratt&Whitney). Cette dernière ne commercialise d'ailleurs que le seul GP7200 équipant les A380.
Que ça soit pour rouler au sol ou voler, un avion utilise la même source de poussée : ses moteurs. Certes, le régime des moteurs au sol est très faible mais c'est bien lui qui permet d'avancer, et non une quelconque motorisation située dans les roues, d'où la problématique de la marche arrière.