Une dépression correspond à une baisse forte et durable de la production et de la consommation. Elle engendre une contraction du produit intérieur brut pendant au moins plusieurs années.
S'il se prolonge sur au moins 6 mois, on parle alors de récession. La récession est donc un recul de l'activité économique sur 2 trimestres ou plus. Quant à la dépression, c'est en quelque sorte une récession aggravée et durable.
La première conséquence directe et de taille est que de nombreuses entreprises, si elles ne sont pas aidées, font faillite en raison de leur incapacité à s'adapter au climat économique et à cause de la baisse de la production. Ce qui provoque alors la suppression d'emplois et une hausse du chômage.
Ses causes sont multiples : surproduction agricole et industrielle liée à la fin de la reconstruction européenne après la Première Guerre mondiale, spéculation boursière débridée aux États-Unis, et crise du crédit bancaire à la suite de la défaillance de remboursement des emprunts faits par les particuliers et les ...
Par définition, une récession est tout le contraire de l'inflation. En effet, elle se caractérise par une croissance économique négative pour au moins deux trimestres consécutifs. Elle s'accompagne d'une baisse marquée de la consommation et des investissements qui peut durer quelques mois ou plusieurs années.
Le taux de croissance annuel de la France a été négatif à trois reprises depuis la fin de la seconde guerre mondiale : en 1975 suite au premier choc pétrolier, en 1993 lors de la crise du système monétaire européen et en 2008 et 2009 suite à la crise financière.
Si le solde des échanges extérieurs est négatif (on importe plus qu'on n'exporte), le PIB diminue et inversement si le solde des échanges extérieurs est positif (on exporte plus qu'on importe).
Les grands agrégats économiques associés au PIB sont le revenu national brut (RNB), la capacité ou le besoin de financement de la Nation, les grandes composantes de l'équilibre entre les éléments de l'offre (PIB, importations) et de la demande (consommation, investissement, exportations), la ventilation des facteurs de ...
Comment lutte-t-on contre l'inflation ? Contrôle des prix, baisse des salaires, intervention sur le marché des changes, etc. Théoriquement, de multiples leviers de politique économique sont à disposition des gouvernants pour modérer une hausse générale des prix jugée trop forte.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
Les économistes sont unanimes à penser qu'une récession se produira probablement en 2023. Cette prévision s'explique en grande partie par la hausse vigoureuse des taux d'intérêt par les banques centrales du monde entier pour lutter contre l'inflation.
La Grande Dépression, ou plus exactement Grande Déflation, est une période de ralentissement économique mondial entre 1873 et 1896 qui démarre par un épisode brutal, la crise bancaire de mai 1873, qui n'est cependant pas l'origine ou la cause de ce phénomène.
La crise dure 10 ans et se termine avec le début de la Seconde Guerre mondiale. En effet, celle-ci fera en sorte de créer de nouveaux emplois pour l'armée et pour le secteur de la production d'objets militaires.
L'effondrement du système bancaire et financier
Cette dimension des grandes crises du capitalisme est la plus connue. La Grande Dépression de 1873 débute le 9 mai à Vienne lorsque la bourse s'effondre. La crise se propage et affecte peu de temps après la Bourse de New York et les autres places européennes.
En parallèle, les produits boursiers sont beaucoup trop volatiles, à titre d'exemple, le CAC 40 a perdu plus de 15% depuis le début de l'année. L'investissement immobilier apparait comme le meilleur placement pour investir son épargne pendant la crise.
En période de crise, l'or reste la valeur refuge par excellence, décorrélée des marchés financiers. Le métal jaune est donc un bon moyen de diversifier son portefeuille.
La hausse du PIB engendre un accroissement de l'emploi et des revenus réels, sous l'impulsion de la courbe de Phillips. L'emploi augmente de 1,4 % en 2010 et le revenu disponible réel de 3 %.
Les signes d'une crise économique sont variés. La baisse du PIB en est un. Une augmentation du chômage et des fermetures d'entreprises en sont deux autres.
Contrairement à la mélancolie, la tristesse, voire le deuil, la dépression est un état dans lequel une personne ressent un chagrin écrasant et débilitant. Les personnes dépressives peuvent avoir des difficultés à penser clairement, et être incapable d'avoir des activités normales.
Selon les nouvelles projections de la banque centrale publiées jeudi, l'activité économique pourrait osciller l'an prochain dans l'Hexagone entre une hausse de 0,8 % et un repli de 0,5 %. C'est pire que ce que prévoit le gouvernement dans son projet de budget.
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
"Cette baisse de l'inflation serait due au ralentissement des prix de l'énergie et des services, souligne l'institut. Les prix des produits manufacturés augmenteraient sur un an à un rythme proche du mois précédent et ceux de l'alimentation accéléreraient.
C'est ce que les économistes appellent l'évolution du PIB en volume, exprimée en %. Par exemple, si la production a augmenté de 4 %, alors même que les prix ont augmenté de 3 %, la croissance a été de 1 % : 4 % de production moins 3 % de hausse des prix.
L'augmentation du PIB peut être due soit à une augmentation de la quantité produite, soit à une augmentation des prix. La croissance en valeur prend en compte l'augmentation des prix, c'est-à-dire l'inflation. La croissance en volume ne prend en compte que l'augmentation des quantités produites.