À l'inverse, les enfants qui sont habitués au stress ont, dès le départ, un niveau très élevé de stress qui chute ensuite au cours de l'expérience. Ces enfants réussissent généralement moins bien le test. Ils sont aussi les plus agités en classe et éprouvent de la difficulté à l'école.
Selon la demande et ses capacités à la satisfaire l'enfant va se sentir « capable » ou « incapable ». Le stress génère un niveau d'activité émotionnelle incompatible avec le travail scolaire. En état de stress élevé, les émotions envahissent la pensée de l'enfant et le submergent.
Le « mauvais stress » rend malade, mène à l'échec et reste un signe de mal-être important à prendre en compte. En laissant la situation dégénérer, l'enfant ne voudra même plus aller à l'école quand il aura un contrôle. L'appréhension pourra le pousser jusqu'à la phobie scolaire et la dépression.
C'est le stress chronique. Il peut entraîner des modifications de certaines structures du cerveau, notamment du système limbique et du cortex préfrontal. Cette forme de plasticité, dite mal-adaptative, se traduit par d'éventuelles perturbations de l'attention, de la mémoire et des performances cognitives ».
De nombreux troubles psychosomatiques que manifestent les enfants scolarisés témoignent de cette pression à l'école : maux de ventre, migraines, irritation, troubles de l'attention, insomnies, crises d'angoisse allant parfois jusqu'à la phobie de l'école (Aro et al., 1989 ; Garralda, 1992 ; George, 2002, Hadji, 2012).
Respiration par le ventre
Souvent, lorsque l'on est stressé, la respiration devient superficielle et se fait au niveau supérieur de la cage thoracique plutôt que par le ventre ou l'abdomen, alors que la respiration abdominale a un effet apaisant et nous aide à oxygéner nos poumons.
Il a de la difficulté à s'endormir, il fait des cauchemars ou de l'insomnie. Il a des changements d'humeur difficiles à comprendre ou à relier à un événement précis. Il est irritable ou démontre des signes d'agressivité. Il se plaint de maux de tête, de maux de ventre, de maux de coeur, etc.
L'état de stress aigu est une réaction intense, désagréable, et dysfonctionnelle qui survient peu après un événement traumatisant accablant et qui dure moins d'un mois. Si les symptômes persistent plus d'un mois, les médecins posent un diagnostic de trouble de stress post-traumatique.
Le stress aigu regroupe l'ensemble des réponses de l'organisme permettant d'avoir un comportement approprié face à une perturbation de l'environnement. Il implique le système nerveux pour une réponse rapide.
Pendant une période de stress intense, des symptômes physiques peuvent apparaitre : pâleur, tremblements, sueur abondante, malaise, boule dans la gorge, serrement à la poitrine, noeud à l'estomac, spasmes digestifs, extrémités froides.
Le stress scolaire peut être défini comme la résultante de tous les facteurs de stress que l'enfant subit dans son environnement qu'est l'école. Ces facteurs apparaissent dans les situations où un enjeu à relever existe et doit être affronté par l'élève.
Difficultés durables, troubles des apprentissages, estime de soi et confiance en soi fragile, défaut de motivation, difficultés familiales. Autant de facteurs qui jettent parfois un peu d'ombre au tableau des résultats des élèves et peuvent rendre le parcours scolaire chaotique.
Nommer les émotions : L'une des premières étapes pour aider un enfant à comprendre ses émotions est de lui apprendre à nommer les émotions qu'il ressent. Les parents peuvent utiliser des mots simples pour décrire les émotions, comme « heureux », « triste », « en colère » ou « effrayé ».
Planifier et définir un emploi du temps avec ses cours, les devoirs à faire et ses activités extrascolaires. Relire chaque soir ses cours du jour. Regarder des vidéos de rappel de cours des Bons Profs. 10 minutes suffisent pour comprendre l'essentiel à retenir et être sûr de comprendre ce qui a été vu en classe.
Faire des exercices de respiration calme tous les jours peut aider à prévenir les sentiments d'anxiété. Lorsque nous sommes stressés, ralentir notre respiration peut favoriser la détente. Les élèves peuvent faire des exercices de respiration n'importe où et n'importe quand.
Cette peur de l'école peut être reliée à des facteurs très personnels, comme la peur de l'échec ou, au contraire, à des facteurs extérieurs à toi, comme une pression exercée par tes parents à la maison pour que tu réussisses, ou le fait d'être harcelé à l'école.
Les symptômes physiques se résument surtout à des tensions musculaires, des problèmes digestifs et intestinaux, des troubles du sommeil (insomnies), des manques d'appétit, des migraines, des vertiges et de la fatigue.
Stress aigu : phase d'alarme
Par ailleurs, l'adrénaline induit la dilatation des pupilles, le redressement des poils et l'afflux de sang vers le cerveau, optimisant ainsi la vigilance. On mentionne parfois le « stress positif », car par nature, il permet de réagir face à une situation de danger.
Chacun d'entre nous réagit différemment lorsque confronté à une situation nouvelle ou demandante. On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et comportementales.
L'exposition prolongée ou répétée à l'agent stressant épuise les capacités énergétiques de l'organisme, le taux de glucose dans le sang est au plus bas, les cellules ne sont plus nourries : l'état d'épuisement est atteint. L'état d'épuisement devient un terrain propice au développement des maladies.
Après avoir réagi face à un agent stresseur, l'organisme retourne rapidement à un fonctionnement normal. Il retrouve un état homéostasique. On appelle résilience la capacité de l'organisme à réagir à une perturbation, puis à revenir à son fonctionnement antérieur.
L'exercice physique sera toujours un bon moyen pour aider à diminuer le stress de votre enfant. En se dépassant, il pourra mettre ses angoisses de côté que ce soit en pratiquant de la course, un sport d'équipe ou de la danse.
La respiration abdominale est la méthode la plus rapide et efficace pour diminuer les effets du stress. Quand votre enfant ressent les signes du stress, il peut prendre soin de parler à sa peur. Rappelez à votre enfant qu'il est "normal" et qu'il a le droit d'avoir peur.
Le stress a un impact psychologique qui se traduit notamment par : de l'irritabilité ou de l'agressivité, un sentiment de perte de contrôle, de l'insomnie; de la fatigue ou de l'épuisement, de la tristesse ou des pleurs, des troubles de concentration ou de mémoire, etc.