En effet, les conséquences négatives à l'âge adulte peuvent, elles aussi, revêtir de nombreuses formes : violence contre soi-même (addiction, automutilation, etc.), violence à l'égard de l'entourage (agressions, etc.), difficultés d'insertion professionnelle et sociale, espérance de vie réduite, etc.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
Bien sûr, nos gènes sont en partie responsables : en influant sur des paramètres biologiques comme les concentrations hormonales, ils nous rendent par exemple plus ou moins émotifs. Mais les différents apprentissages, la culture, les règles sociales, les relations avec les autres vont aussi façonner ce que nous sommes.
Si l'enfant n'a pu exprimer ce qu'il ressentait, les émotions sont enfouies et restent encodées dans le cerveau. Dans son ouvrage très intéressant « les 5 blessures qui empêchent d'être soi même» Lise BOURBEAU définit 5 blessures : la blessure d' abandon, d' humiliation, de rejet, de trahison, d'injustice.
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi. craindre les gens et les relations avec les autres.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
L'idée est d'amener la personne à prendre conscience qu'elle est une victime, pour mieux apaiser ses sentiments de culpabilité et de honte. "Le rôle du thérapeute est d'aider à prendre du recul sur ce qui s'est passé et de montrer que c'est au parent, et non, à l'enfant d'endosser la responsabilité de la maltraitance."
La recherche en neurologie montre que la petite enfance est une période clé dans le développement cérébral. Les bébés commencent très tôt leur apprentissage du monde qui les entoure – dès les périodes prénatale, périnatale (immédiatement avant et après la naissance) et postnatale.
Un enfant qui souffre. Quoi qu'il en soit, un enfant difficile est un enfant qui souffre, rappelle Philippe Jeammet : « Un enfant difficile est le miroir d'un malaise dans sa famille ou ailleurs. C'est le moyen que cet enfant a trouvé pour agir face à une situation qu'il subit afin d'être moins mal.
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour créer des liens avec des expériences personnelles significatives de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous recharger en bonne humeur dans le présent.
Les souvenirs refoulés peuvent vous revenir de diverses façons, y compris par un déclencheur, des cauchemars, des flashbacks, des souvenirs corporels ou des symptômes somatiques. Cela peut entraîner un sentiment de déni, de honte, de culpabilité, de colère, de blessure, de tristesse, d'engourdissement, etc.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
On constate aussi des perturbations au niveau du cortex préfrontal et du noyau amygdalien responsable des réactions de peur et d'agressivité. Toutes ces zones sont très importantes pour la mémoire affective, l'intégration des émotions, les comportements d'attachement et la mémoire des apprentissages.
Comment les blessures de l'enfance abîment notre capacité à nouer des liens. Très tôt, l'enfant s'attache à la personne qui prend soin de lui physiquement, psychiquement et émotionnellement. Inarik/Adobe Stock. PSYCHOLOGIE - Fusionnel, dépendant ou foncièrement solitaire...
Simple : en exprimant ses émotions négatives, ressurgissent les émotions positives enfouies. Prenez l'image d'un mille-feuilles, symbolisant les 5 niveaux d'émotions : colère (reproche rancœur), souffrance (tristesse déception), peur (insécurité), culpabilité (regrets), et enfin amour (pardon compréhension intentions).
Cela pourrait signifier que vous êtes épuisé par la situation actuelle dans votre vie. Souvent, on dit que les gens ratent leur enfance parce qu'ils s'ennuient . Cela peut être un signe de solitude.
Le processus de reconnexion, de réconciliation et d'intégration de son enfant intérieur permet de : Apprendre à reconnaître ses émotions et à les vivre positivement. Accueillir ses sensations et les messages de son corps. Cultiver des sentiments créateurs.
Conseils pour retrouver son âme d'enfant :
Pratiquer la gratitude en notant 3 moments heureux chaque jour. Se balader dans la nature et prendre le temps de s'arrêter pour toucher et regarder. Lever la tête et observer le monde quand on marche ou dans les transports au lieu d'être scotché sur ses pieds ou son téléphone.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Selon les chercheurs, le processus de suppression de la mémoire se situe dans le cortex préfrontal, considéré comme le « siège du contrôle des pensées ». Cette capacité à oublier serait un trait positif dans l'évolution humaine.
Stress, fatigue, manque de concentration ou pathologie plus grave comme un AVC ou la maladie d'Alzheimer, les raisons sont diverses. Les répercussions des pertes de mémoire sur le quotidien peuvent être plus ou moins importantes.