L'arbre aspire du carbone et rejette de l'oxygène. Contrairement à ce que l'on croit souvent, il ne crée par l'oxygène, il l'extrait du gaz carbonique et le replace là où, il y a 250 millions d'années, les premiers végétaux l'avaient émis. L'homme a besoin que les forêts filtrent son atmosphère.
Les arbres produisent l'oxygène en faisant une réaction appelée photosynthèse. Cette réaction chimique se passe dans les feuilles grâce à une substance : la chlorophylle. C'est elle qui donne leur couleur verte aux plantes.
La respiration
L'arbre respire par tous ses organes, mais essentiellement par ses feuilles : il absorbe de l'oxygène et rejette du gaz carbonique. Les échanges gazeux se font au niveau des stomates, petits orifices ovales microscopiques capables de s'ouvrir et de se fermer selon les conditions extérieures.
La majorité de l'oxygène 16 est synthétisée à la fin du processus de fusion de l'hélium au sein d'étoiles massives mais une partie est aussi produite lors des réactions de fusion du néon. L'oxygène 17 est principalement issu de la fusion de l'hydrogène en hélium au cours du cycle CNO.
Les arbres retirent les polluants de l'air grâce à leurs stomates, de minuscules orifices situés sous leurs feuilles et qui servent aux échanges gazeux. Certains contaminants atmosphériques peuvent être absorbés par les tissus de l'arbre comme ceux du tronc, des branches et des feuilles.
Le Paulownia a donc la capacité de purifier l'air en produisant plus d'oxygène qu'un arbre classique. Il est également capable de nettoyer les sols en absorbant de nombreuses poussières.
La nuit, à l'inverse, les végétaux respirent : ils absorbent de l'oxygène et rejettent du gaz carbonique, mais en moindre quantité. Il faut noter que les arbres ne consomment pas la même quantité de CO2 à tous les stades de leur vie.
En fait, presque tout l'oxygène respirable de la Terre (près de 21 % de l'atmosphère terrestre) provient des océans. Il s'est accumulé dans l'atmosphère grâce à des micro-organismes marins (par exemple cyanobactéries et micro-algues planctoniques) capables de réaliser la photosynthèse.
Une forêt ne peut donc produire de l'oxygène que si elle devient de plus en plus étendue. En réalité, les principaux systèmes produisant un surplus d'oxygène sont les forêts en formation, et les algues dans les mers, dans la mesure où leurs « produits » sont conservés.
L'océan est donc responsable d'environ 50 % de l'oxygène produit sur la planète. Cela représente une très grande quantité d'oxygène, mais la plus grande partie est respirée par des microorganismes et des animaux, dans la colonne d'eau ou dans le sédiment.
Arbre & CO2 : une explication scientifique
Cette sève se déplace jusqu'aux feuilles où elles absorbent le dioxyde de carbone ainsi que la lumière. Ensuite, les feuilles rejettent de l'oxygène et changent l'eau et le CO2 en glucose. Le glucose, ce sucre, nourrit ainsi l'arbre et lui fournit de l'énergie.
Nous l'avons vu, grâce à la photosynthèse, l'arbre absorbe et stocke le dioxyde de carbone (CO2) dans ses cellules et libère du dioxygène (O2) dans l'atmosphère. Ainsi, moins il y a de forêts, moins de CO2 est capté par l'écosystème forestier, et donc moins d'O2 est libéré.
Le processus de respiration est plus intense pendant les heures de la nuit. Elle s'effectue de la manière suivante : la plante capte l'oxygène par de minuscules trous appelés stomates, situés sur les feuilles. Les stomates s'ouvrent et se ferment lorsque la plante respire ou transpire.
Un arbre mature produit en moyenne 120 Kg d'oxygène par année ce qui correspond à la moitié de la consommation annuelle d'un adulte.
Le lys de la paix, également connu sous le nom de Spathiphyllum, est la plante phare de la production intensive d'oxygène.
Le sapin naturel produit de l'oxygène à partir du dioxyde de carbone via la photosynthèse (réduction de l'effet de serre).
L'oxygène, un sous-produit de l'arbre
Ce sont des bactéries, il y a 3,5 milliards d'années, puis des végétaux, il y a 2,5 milliards d'années, qui ont libéré l'oxygène contenu dans le CO2 et ont créé le volume de dioxygène si précieux au grand cycle de la vie sur Terre.
Par exemple, la plupart des adultes respirent à un rythme d'environ 15 respirations par minutes. Si cette fréquence est réduite à 10 respirations par minute, celle-ci améliore beaucoup la saturation en oxygène. Il est également conseillé de respirer par les narines et de rester détendu durant la respiration.
Le paulownia tomentosa : originaire de Chine, il est réputé pour sa croissance rapide et son adaptabilité à tous les types de terres. Il absorbe jusqu'à 10 fois plus de CO2 que d'autres arbres. Sa durée de vie est de 60 à 80 ans et il est très présent en France.
Vénus, l'étoile du berger
Surtout qu'il n'y a pas d'oxygène et que l'atmosphère est composée de vapeur d'eau et d'acides. Pas très accueillante !
Au-delà d'une centaine d'heures, des lésions se forment dans les couches internes des vaisseaux sanguins et dans les alvéoles pulmonaires, provoquant la mort. Avant cette échéance, l'hyperoxie (excès d'oxygène) peut provoquer des dégradations de la rétine, du foie, des reins et des intestins.
Les arbres, ainsi que toutes les autres plantes vertes, absorbent le gaz par leurs stomates, petites fentes à la surface des feuilles et aiguilles, pour fabriquer du sucre. Pour ceci, ils ont besoin d'eau et de lumière. Ce processus est appelé photosynthèse.
Sans les végétaux, la terre pourrait quand même continuer à exister, mais pas ses habitants ; tous ceux qui se nourrissent directement des végétaux mourront, et tous ceux qui se nourrissent de ceux qui se nourrissent des végétaux mourront aussi.
Dans le langage courant, on parle abusivement d'« oxygène » pour désigner en réalité le dioxygène (gaz diatomique composé de deux atomes d'oxygène). Le terme « oxygène » devrait être réservé à l'élément chimique de symbole O.
À Locmélar, près de Landivisiau (Finistère), deux agriculteurs ont planté des arbres paulownia, qui poussent vite et absorbent jusqu'à 10 fois plus de CO2 que les autres. Explications. En quatre mois seulement, ces arbres ont poussé de près de quatre mètres.