A chaque foulée, le sabot va heurter le sol et va se râper, se casser ou se fissurer plus ou moins. Par exemple, si le sol est composé de sable, le contact amènera une usure régulière et légère, mais, si le sol est composé de gravillons, l'usure sera plus irrégulière et plus prononcée.
Une forte douleur est provoquée par la pression sanguine dans le sabot et le manque d'oxygène. Ce sont les antérieurs qui sont généralement touchés, bien qu'un cheval puisse être fourbu des quatre membres en même temps.
Le maréchal-ferrant nettoie soigneusement le pied du cheval pour dégager la terre et la boue. Il taille un peu les fourchettes du sabot si besoin. Il positionne la pince à parer au millimètre près sur le sabot afin de préparer le parage. A l'aide d'une râpe, le maréchal-ferrant procède au parage proprement dit.
Le sabot est constitué de trois textures différentes : la paroi qui est un ongle (ensemble de poils agglutinés), la sole qui est un durillon corné, la fourchette et les glomes (ensemble de poils maillés). La corne est le plus souvent pigmentée si le poil sus-jacent l'est lui-même.
Le ferrage du cheval, pour protéger ses sabots
L'une des raisons principales de ferrer son cheval est assez évidente. C'est la protection des sabots, élément essentiel de la bonne santé d'un équidé, qui justifie le plus le ferrage de ces derniers.
Le cheval ressent-il une douleur quand on le ferre ? Un bon ferrage ne doit pas être douloureux car c'est la corne qui est sollicitée. Tout comme le bout de nos ongles, la partie superficielle n'est ni innervée, ni vascularisée ; sauf pour les cas particuliers de tumeur ou d'infection proches de la surface de la paroi.
Rôle du fer
Les fers évitent l'usure prématurée des sabots. En effet, les équidés utilisés par l'homme comme animal de trait ou de selle peuvent subir, si l'effort demandé est plus important que dans les conditions naturelles (plus de 30 km/jour ), une usure prématurée du sabot.
C'est le chausseur, voire l'orthopédiste, de votre monture. Il travaille la corne, veille à ajuster le fer aux sabots, puis vérifie que le cheval a de bons aplombs.
Environ 1 500 € brut par mois pour un maréchal-ferrant débutant salarié. Entre 80 € et 100 € par intervention pour un indépendant itinérant.
Le sabot du cheval pousse à partir de la couronne, ou « bourrelet périoplique », à raison de 6 à 10 mm par mois. Cette croissance est compensée à l'état naturel par l'usure des sabots lors des longs déplacements.
Pour bien comprendre, lorsque le cheval pose son pied au sol, les talons viennent à l'appui. Ainsi et parce que la corne est souple, ils s'écartent, abaissant l'ensemble des structures du pied. La fourchette entre alors au contact du sol et permet l'amortissement [1].
Enlever de la corne du sabot d'un cheval avant de le ferrer.
L'avantage de déferrer un cheval, surtout pour la première fois, est qu'on le soulage du poids supplémentaire de la ferrure qui, pour certains peut aller jusqu'à 250 ou 300 grammes à chaque pied. Et depuis le 1er mai 2021, les entraîneurs sont obligés de déclarer le plaquage de leurs chevaux.
Les prix moyens observés pour les chevaux destinés à une utilisation de loisir (enseignement de l'équitation, extérieur) sont très en deçà des prix des chevaux de sport : ils se situent entre 2 300€ et 3 000€ pour un cheval de race de selle (1300€ à 1700€ pour un poney) contre moins de 1800€ pour un cheval ONC (moins ...
Pourquoi le cheval dort-il debout ? Les chevaux dorment debout pendant certaines phases de sommeil, notamment lorsqu'ils font la sieste, afin de pouvoir fuir facilement en cas de menace d'un prédateur. Les chevaux dorment allongés lorsqu'ils se sentent en sécurité, notamment lorsqu'ils sont en troupeau.
Le fer à cheval, symbole de chance
Pour plusieurs personnes, suspendre un fer à cheval au-dessus de la porte d'entrée de sa maison ou de sa grange était symbole de chance et signifiait une protection contre les mauvais esprits.
Les débuts peuvent être difficiles en terme de revenu (Un vétérinaire gagne environ 2 000 € brut mensuel pour débuter). Sa situation s'améliore au fur et à mesure. En règle générale, le vétérinaire établi à son compte gagne bien sa vie (moyenne de 65 000 € brut annuel).
Le palefrenier n'exerce pas un métier d'équitation, mais plutôt de soins. Ceux qui croient le contraire seront déçus. Étriller les chevaux, les panser, curer leurs sabots, les soigner, les nourrir, entretenir les selles et les harnais, assurer le nettoyage de l'écurie : autant d'activités qui constituent son quotidien.
Toutes les 4 à 6 semaines, un professionnel doit intervenir pour parer les sabots – qui poussent d'environ un centimètre par mois – et éventuellement changer les fers à cheval. La pousse de la corne sera contrôlée et rectifiée afin de préserver le rôle amortisseur du pied et la qualité des aplombs.
Chez le cheval, le parage fait partie de l'entretien du sabot, dans le but de limiter la casse et de permettre une bonne usure, tout en optimisant l'appui du pied.
En Europe, et conformément à des fouilles archéologiques, ce sont bien aux Gaulois et aux Celtes, que l'on peut attribuer l'invention des fers associés aux clous.
En plus de tous ces bienfaits, le fer renforce également la peau, les cheveux et les ongles (et c'est ce qui nous intéresse aujourd'hui, on n'a pas oublié !)… En participant à leur bonne oxygénation et à leur nutrition.
Le fer contribue à l'oxygénation des cellules de reproduction du cheveu. C'est donc un nutriment essentiel à la croissance du cheveu.