Mais, quelle que soit la modalité d'action de la drogue, la conséquence est la même : l'information qui circule entre les neurones est brouillée, altérée ; les perceptions changent, les sensations sont aiguisées ou atténuées, l'humeur est exaltée ou anesthésiée, les fonctions cognitives altérées.
Les substances psychoactives libèrent la dopamine qui active différentes zones du cerveau reliées entre elles (circuit de la récompense). Cette libération de dopamine procure un afflux de plaisir et en contrepartie de ce plaisir, la substance va demander au cerveau de continuer de consommer.
Les produits psychoactifs agissent de plusieurs façons au niveau de la synapse. La molécule du produit imite la molécule naturellement produite par le corps, prend sa place sur les récepteurs et produit le même effet mais de façon plus importante.
Le fonctionnement du système nerveux peut donc être perturbé par la consommation de certaines substances telles que alcool, drogues, médicaments. Ces substances provoquent une perturbation de la perception de l'environnement et de la commande du mouvement car elles modifient la transmission des messages nerveux.
La communication entre deux neurones se fait grâce à la synapse qui libère des neurotransmetteurs. La prise de substances exogènes (alcool, drogues, caféine) peut perturber la transmission des messages nerveux car elles empêchent, miment ou augmentent l'action des neurotransmetteurs.
Baisse de vigilance, de concentration, dépression, hypertension, cancers, accidents… Consommer des substances psychoactives, même occasionnellement, présente des risques pour la santé et la sécurité des usagers.
Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
La dopamine est impliquée dans de nombreuses fonctions, malgré qu'il n'existe que peu de récepteurs dédiés. Ainsi, elle joue un rôle dans le contrôle moteur, l'attention, le sommeil, la mémoire, la cognition, le plaisir et la motivation.
Zone située entre deux neurones (cellules nerveuses) et assurant la transmission des informations de l'une à l'autre.
A plus long terme, la consommation régulière peut conduire à l'installation d'une dépendance. Elle peut être associée à des difficultés sociales et économiques et favoriser le développement de troubles psychiatriques.
Quoi qu'il en soit, l'accident vasculaire cérébral étant pour le cerveau ce que l'angine de poitrine est pour le cœur, ses facteurs de risque sont bien connus, les principaux étant le tabac, l'hypertension, l'excès de cholestérol, l'obésité et le diabète de type 2.
Or, en plus de ses effets sédatifs qui empêchent les victimes de résister à une agression sexuelle, le GHB peut aussi entraîner une amnésie; ainsi, une fois les effets de la drogue dissipés, la personne n'aura aucun souvenir de ce qui s'est passé.
Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes.
Quand les neurones reçoivent ou envoient des messages, ils transmettent des impulsions électriques le long de l'axone. Beaucoup d'axones sont recouverts d'une gaine de myéline dans le but d'accélérer la conduction de l'influx nerveux. Cette gaine est fabriquée par des cellules spécialisées appelées cellules gliales.
95% de la sérotonine est produite dans l'intestin, et seulement 5% dans le cerveau par certains neurones dits sérotoninergiques.
La dopamine, c'est l'hormone du désir.
C'est elle qui donne l'envie d'agir, de créer, d'aimer, de faire l'amour, de découvrir, d'en savoir plus, d'aller plus loin. Cette hormone provoque une forte stimulation et c'est ce que notre cerveau va rechercher.
🧠😊 Si certains la surnomment la « molécule du plaisir », c'est qu'elle est notamment impliquée dans la survenue de cet état agréable procuré par la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou par l'accomplissement d'une activité gratifiante.
Chez la femme, la dopamine modère directement ou indirectement le désir sexuel par l'intermédiaire de la prolactine, une autre hormone. La recherche scientifique a corrélé une baisse de la libido à un taux bas de dopamine.
Le LSD est une drogue hallucinogène puissante. Elle est fabriquée à partir de l'acide lysergique, une substance provenant d'un champignon qui pousse sur le seigle et d'autres céréales. Le LSD peut avoir des répercussions de longue durée sur votre cerveau et votre état émotionnel.
Les conséquences de la méthamphétamine sur le corps sont très importantes et rapides. En quelques mois, vous pouvez voir votre visage déformé par cette substance : éruptions cutanées, rougeurs, etc.
Types d'hallucinogènes : LSD, mescaline, psilocybine, PCP, cannabis, ecstasy, kétamine, salvia et bien d'autres. Le terme « hallucinogènes » fait référence à différentes drogues, également qualifiées de drogues « psychédéliques ».
L'héroïne est la drogue la plus addictive, selon l'étude de David Nutt. Elle augmente le taux de dopamine (système de récompense du cerveau) de 200 %, ce qui la rend hautement addictive.
Le crack. Si on mélange cocaïne, ammoniaque et bicarbonate de soude, on obtient du crack. Paradoxalement, il est plus chargé en cocaïne pure que la cocaïne qui se vent habituellement, donc ses effets sont très puissants et la descente est dure pour le consommateur qui devient immédiatement dépendant.
La cocaïne interfère directement avec la façon dont le cerveau utilise la dopamine pour transporter des messages d'un neurone à l'autre. En résumé, la cocaïne empêche les neurones d'éteindre le signal de la dopamine.