Seulement 3 participants sur 10 avouent qu'ils sont gênés quand ils voient une personne handicapée. Chez la plupart d'entre vous, une personne handicapée semble en effet susciter des réactions et des émotions plutôt positives, comme de la sympathie et une envie d'aider.
La peur de la différence, c'est donc aussi la peur de se voir soi-même dans l'autre. Enfin l'incapacité n'est jamais qu'une question de valeurs. La société en général voit le handicap avant tout en terme d'incapacité : la personne à mobilité réduite, l'aveugle, le déficient mental etc.
60 % des répondants déclarent avoir une réaction positive et vouloir échanger avec elle. Ils ressentent notamment de l'admiration et reconnaissent « leur courage ». Mais, pour les personnes handicapées, c'est une toute autre histoire ! Elles affirment ressentir la gêne, l'indifférence et la peur de leur interlocuteur.
Aménagements du poste de travail par des moyens de compensation techniques : fauteuil ergonomique, outillage ou véhicule adapté, matériels informatiques spécifiques… Aide humaine : dans certains cas, l'intervention d'un tiers peut permettre de compenser le handicap.
L'être humain porteur d'un handicap est perçu comme un problème, constitue un «cas social» et est tenu pour incapable de poursuivre des activités normales: c'est une personne chez qui tout ne fonctionne pas bien.
D'après un sondage de l'Agefiph, 87% des salariés qui travaillent avec une personne handicapée trouvent sa présence enrichissante. Le handicap a des répercussions plus que positives sur le travail des collaborateurs : épanouissement, esprit d'équipe, entraide, solidarité… que demander de plus !
Faute de reconnaissance officielle, ils sont privés de protection juridique et exclus des services sociaux "essentiels à leur survie et à leur avenir", rappelle l'Unicef. Malnutrition, carence de soins, hygiène défaillante sont autant de facteurs déclencheurs possibles du handicap ou l'aggravant.
Depuis la nuit des temps, les déficiences physiques sont utilisées pour imager le mal ou la turpitude, tels les pirates dépouillés d'une jambe, d'un œil ou d'une main. Plus récemment, les mauvais penchants de certains personnages ont été présentés comme étant le résultat de leur ressentiment envers leur handicap.
L'inclusion est un effort démocratique pour que tous les citoyens, en situation de handicap ou non, puissent participer pleinement à la société, selon un principe d'égalité de droit.
Les représentations souvent négatives et peu valorisantes. Lorsque l'on voit une personne handicapée, on pense à des notions renvoyant à: -l'incapacité et le manque de compétence -la fragilité et la vulnérabilité -la dépendance et la perte d'autonomie -le besoin d'aide, d'assistance et la compensation…
Les actes de la vie quotidienne deviennent difficiles à gérer. La conscience de ces problématiques peut entraîner un sentiment de culpabilité ou de dévalorisation de soi qui engendre un repli sur soi et une grande vulnérabilité.
« Est handicapée toute personne dont l'intégrité physique ou mentale est passagèrement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l'effet de l'âge ou d'un accident, en sorte que son autonomie, son aptitude à fréquenter l'école ou à occuper un emploi s'en trouvent compromises. »
La personne en situation de handicap doit pouvoir conserver son autonomie et vivre au mieux dans l'environnement de son choix. L'autonomie des personnes est donc au cœur de cet axe qui porte, entre autres, sur le logement, les liens sociaux, l'isolement et l'amélioration des prestations.
Handicapophobie – Aversion, traitement défavorable contre les personnes vivant un handicap, physique ou mental.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Le handicap, représente, à la fois une anomalie physique, mentale ou même les deux, qui gêne un certain nombre de personnes dites normales. Le handicap dérange car il concrétise les peurs, en particuliers, celle de devenir « comme ça ». Il fait également « tache » dans le contour bien policé de notre société.
Le Défenseur des droits est placé, par les missions qui lui sont conférées par la loi, au cœur des problématiques rencontrées par les personnes handicapées. La Défenseure des droits rappelle que le handicap constitue encore le premier motif de saisine de l'institution en matière de discrimination.
Elle explique que leurs ressources soient plus faibles. » Le manque d'accessibilité, dans les transports, les lieux culturels, de loisirs et de sport ne favorise pas les sorties ; la difficulté d'accès au logement freine leur vie sociale.
Deux voies s'offrent pour combattre le handicap : soit diminuer la déficience et l'incapacité, soit modifier l'environnement et les normes sociales (comme les exigences à l'école ou au travail).
Au-delà du traumatisme, la survenue du handicap et l'accompagnement de la personne provoquent un véritable bouleversement qui nécessite, dans l'urgence, l'adaptation et le réaménagement familial, professionnel et relationnel, avec le risque d'induire un véritable isolement.