Contrairement à l'océan Antarctique, le continent Antarctique est effectivement protégé par un instrument international appelé Protocole de Madrid, signé en 1991. Cette protection est le fruit de la mobilisation citoyenne et des associations de défense de l'environnement.
Créer un réseau de réserves marines couvrant au moins 30 % des océans. Les réserves marines sont l'équivalent en mer des parcs nationaux. Il s'agit de protéger tout un écosystème de l'exploitation humaine. En mer, cela signifie interdire la pêche, l'exploitation minière et l'élimination des déchets.
Grâce à ses forts courants et à la remontée d'eaux profondes et froides, l'océan Austral regorge de nutriments et abrite une grande abondance de vie, des algues microscopiques au krill, en passant par les poissons, les manchots, les oiseaux de mer, les phoques et de nombreuses espèces de baleines.
À personne ! Le Traité sur l'Antarctique, signé par de nombreux États en 1959, décrète que ce continent n'appartient à aucun pays et est voué à la paix et à la science. Le Canada y a adhéré en 1988.
Impossible pour les hommes de s'y installer durablement, car c'est la région la plus glaciale au monde, avec – 80 °C certains jours. Par ailleurs, les vents y sont les plus violents de la terre et peuvent atteindre 300 km/h !
Des chercheurs néo-zélandais ont découvert un écosystème composé de minuscules créatures niché à plusieurs centaines de mètres sous la glace de l'Antarctique. C'est “un secret bien gardé” qu'ont mis à jour des scientifiques néo-zélandais, rapporte le journal britannique The Guardian, le lundi 6 juin.
Puisqu'il n'y tombe que peu de précipitations, excepté sur ses parties côtières où elles sont de l'ordre de 200 mm/an , l'intérieur du continent constitue le plus grand désert du monde. À part les bases scientifiques, il n'y a pas d'habitat humain permanent et l'Antarctique n'a pas de population autochtone connue.
Son objectif principal est l'exploration de ce territoire à des fins pacifiques et scientifiques exclusivement. Le protocole de Madrid de 1991 a renforcé cet objectif en désignant l'Antarctique « réserve naturelle, consacrée à la paix et à la science ».
La population varie entre 1000 personnes l'hiver et 4000 l'été, avec en moyenne environ 1500 personnes vivant sur le continent.
On y trouve le manchot Adélie, le manchot papou, le manchot royal, le manchot empereur, le manchot sauteur, le manchot à jugulaire, le manchot de Magellan et le gorfou doré. Environ 12 millions de manchots résident dans les conditions relativement douces de la Péninsule Antarctique.
ANTARCTIQUE. Selon le protocole de Madrid signé en 1991, l'Antarctique ne peut pas être administré ou contrôlé comme un territoire relevant d'une souveraineté nationale. Il n'a donc aucun drapeau officiel.
En théorie, le continent n'a pas de gouvernement et pas d'habitants permanents. En pratique, sept pays revendiquent une partie du lieu. Il n'y a pas de drapeau officiel, mais il en existe un symbolique, adopté en 2002 par l'Organisation du traité de l'Antarctique.
* L'Arctique, c'est là où il y a le Pôle Nord, c'est dans l'hémisphère nord. L'Antarctique, c'est là où il y a le Pôle Sud, c'est dans l'hémisphère sud.
Le changement climatique constitue la principale menace pesant sur l'ours polaire. Si la fonte des glaces se poursuit au rythme actuel, la surface de son habitat estival se sera contractée de plus de 40% d'ici le milieu du 21ème siècle, faisant diminuer sa population de plus de deux tiers.
Un espace stratégique en raison de la fonte des glaces
Ainsi, cet espace devient un enjeu stratégique et économique pour les États riverains que sont la Russie, le Canada, les États-Unis, le Danemark, la Norvège et l'Islande, mais aussi pour les États non riverains tels que la Suède, la Finlande et la Chine.
De récentes études ont montré que l'Antarctique regorge de formidables ressources en hydrocarbures. L'étude Lown Institute estime à 203 milliards de barils de pétrole les réserves de la région.
L'Antarctique a longtemps été le plus grand succès de coopération internationale pour la conservation de l'environnement marin. Le Protocole de Madrid, adopté en octobre 1991 dans le cadre du Traité Antarctique de 1959, donne à cette région le statut de “réserve naturelle consacrée à la paix et la science”.
Langue parlée
L'anglais et le russe sont courants.
L'espace irrigable étant limité du fait de l'insuffisance de l'eau disponible, la production alimentaire est faible, donc la population est peu nombreuse. Elle l'est d'autant moins que les puits sont très éloignés les uns des autres. Il s'agit d'un peuplement par points.
La vie humaine est maintenant quasiment entièrement dévouée à la recherche. Personne n'y habite de façon permanente. Mais plusieurs stations de recherche hébergent, été comme hiver, chercheurs et personnel, souvent pour des missions d'un an.
Contrairement à l'Arctique qui est un Océan recouvert de glace (la banquise), l'Antarctique est un continent. Entièrement entouré par les océans Atlantique, Indien et Pacifique, il est très isolé par rapport aux autres continents, se situant en effet à 3 600 km de l'Afrique du Sud et 1 000 km de l'Amérique du Sud.
La zone du pôle Sud possède plusieurs installations humaines, dont : la Base allemande antarctique Neumayer. la Base française antarctique Dumont-d'Urville. la Base franco-italienne antarctique Concordia.
LES INUITS (« LES GENS »)
Aujourd'hui, on compte 160 000 Inuits, dont plus de 50 000 vivent au Groenland. Au Canada, ils sont parvenus à obtenir, en 1999, un territoire doté d'une certaine autonomie : le Nunavut (« notre terre », en langue inuite). Historiquement, les Inuits sont des chasseurs-cueilleurs nomades.
L'ours blanc occupe exclusivement les régions polaires de l'hémisphère nord dont il est devenu l'animal emblématique.