Les poissons vivant dans les climats froids ont développé un système d'adaptation les empêchant de geler : les protéines antigel. Les poissons de l'Arctique et de l'Antarctique ont ces protéines dans le sang. Cela explique en partie pourquoi ils peuvent vivre dans des eaux où d'autres ne peuvent pas.
L'hiver, les plans d'eau ne gèlent qu'en surface, mais la température du corps des poissons varie avec la température de l'eau qui les entoure. Les poissons ne viennent donc que rarement dans les eaux de surface, car il y fait trop froid et ils n'y trouvent pas de nourriture.
Les reptiles, les amphibiens et les poissons ont le sang froid. Leur sang et leur corps sont à la même température que leur environnement. Ils ne peuvent donc pas ressentir le chaud ou le froid.
Ils nagent chaque jour dans des eaux à -2°C et ingèrent constamment de petits cristaux de glace en se nourrissant. D'autres poissons gèleraient instantanément car le sang des poissons gèle à -0,9°C.
Les poissons sont des animaux à 'sang-froid', c'est-à-dire que leur température corporelle, et donc tout leur métabolisme, est directement conditionnée par celle de l'eau. Que celle-ci soit froide, et la truite 'fonctionne' au ralenti, digère moins vite, passe peu de temps en activité et attend des jours meilleurs.
Système circulatoire et circulation sanguine chez les poissons. Le sang est envoyé par le cœur aux artères qui irriguent les différentes branchies : ce sont les artères branchiales afférentes. Le sang repart des branchies par des artères branchiales efférentes qui vont distribuer le sang oxygéné aux organes.
Les poils de garde, courts et souples, qui isolent du froid. Les poils secondaires(ou sous-poils, ou duvet) sont très fins et ondulés, ils font également office de barrière contre les déperditions de chaleur. Sur le corps, la densité est de 100 à 500 poils et plus/cm² chez le chien, contre 800 à 1600/cm² chez le chat.
Pourquoi ne faut il pas donner à manger à vos poissons en hiver ? Parce que le poisson est un animal à sang froid et lorsque la température de l'eau descend, son métabolisme se met au ralenti. On dit : qu'il rentre en 'hibernation'. Il ne se déplace pas beaucoup, ne remue pratiquement pas et utilise donc peu d'énergie.
Pensez également aux zones les plus exposées au soleil (pleins sud) de votre réservoir, je pense notamment aux “pentes de fond” exposées au soleil. En hiver il ne faut pas hésiter à prospecter les zones peux profondes en bordure ou l'eau peut se réchauffer plus facilement.
Oubliez les idées reçues, la carpe n'hiberne pas l'hiver, elle a aussi besoin de se nourrir. En hiver, la fréquentation des étangs et lacs de pêche baisse, profitez-en !
Leur capacité à réguler leur température varie de l'espadon, qui ne réchauffe que ses yeux et son cerveau, au thon bleu et aux requins taupes capables d'élever leur température corporelle de 20 °C par rapport à celle de l'eau.
Certains poissons, comme le thon ou le grand requin blanc, peuvent produire de la chaleur interne localement, principalement au niveau des muscles, mais leurs organes internes refroidissent en même temps que l'eau. Ils peuvent ainsi se réchauffer partiellement en sollicitant leurs muscles, c'est-à-dire en nageant.
Un aliment toxique
Les animaux des étangs sont en grande partie herbivores. Le pain est toxique pour leur organisme qui n'est pas capable de le digérer.
En hiver, le froid fait quasiment hiberner le poisson rouge. Il a donc moins besoin de manger. Une distribution par semaine est généralement suffisante, voire bien moins.
Il faudra d'ailleurs arrêter de nourrir les poissons dès que la température de l'eau passe en dessous de 10°c environ (sauf poissons de fond comme l'esturgeon qui se nourrit jusqu'à 5-6°C). Durant les périodes de gel les poissons vont se mettre dans les couches moins froides au fond du bassin.
Donc le matin la pêche est généralement bonne puisque les rayons du soleil ne pénètrent pas encore sous la surface. Par contre il y a plus de nourriture présente dans le plan d'eau que lors du printemps donc trouver des poissons affamé peut devenir plus complexe.
La truite nage la majorité du temps en suspension; l'hiver je priorise le premier 1/3 de la colonne d'eau directement sous la glace, c'est dans ces profondeur que j'ai eu le plus de succès. Il ne faut pas avoir peur non plus de s'installer a aussi peut que 6 pouces seulement sous la surface glacé.
Les truites qui chassent nagent plus près de la surface et peuvent ainsi s'élancer au-dessus de l'eau. Pendant leur chasse, les truites peuvent aussi entrer en conflit. Pour échapper à leurs ennemis – ou pour les impressionner ? – elles s'envolent littéralement au-dessus de l'onde.
Pour éviter que l'eau ne gèle, il faut alimenter le bassin par une pompe à oxygène. En remuant, l'eau ne gèle que difficilement. Si ce n'est pas suffisant, placer un morceau de frigolithe ou un sceau d'eau qui flotte.
Leur durée de vie est, elle aussi, liée à ce paramètre : en bassin, un poisson rouge peut mesurer jusqu'à 25 ou 30cm et vivre une trentaine d'années, contre une taille de 15cm maximum et une espérance de vie de 10 à 15 ans si il vit dans de bonnes conditions, ce qui est malheureusement rare pour cette espèce.
Bien qu'il puisse supporter des températures ambiantes très étendues (entre 3° à 28° pour les extrêmes), la plage de température d'eau idéale se situe entre16 à 22° (température moyenne de la maison). Le poisson rouge est omnivore, il est gourmand et a tendance à ne pas savoir s'arrêter.
Le tardigrade, animal méconnu, résiste au froid, au chaud et peut même survivre dans l'espace. Des chercheurs viennent d'ailleurs de percer le secret de sa résistance.
Quel est l'animal le plus frileux ? Réponse : la caille.
Les bovins ne sont pas particulièrement gênés par la pluie. Toutefois, le pelage du bovin perd son pouvoir isolant lorsqu'il est soumis à des averses intenses et prolongées.