De même, ils conservent leurs mosquées. Palerme devient donc une ville cosmopolite où se côtoient musulmans et chrétiens et orthodoxes. Cette cohabitation permet des échanges culturels nombreux en Sicile. Les rois de Sicile adoptent le mode de vie des musulmans, le roi Guillaume 1er lit et écrit l'arabe.
Une intense culture normanno-arabo-byzantine s'est développée, illustrée par les dirigeants comme Roger II de Sicile, qui avait des soldats, des poètes et des scientifiques byzantins et musulmans à sa cour. Roger II lui-même appréciait la culture arabe et parlait parfaitement l'arabe.
Roger II, un roi éclairé
Le roi s'appuie sur toutes les populations, intègre les musulmans à la cour et concentre tous les organes du pouvoir, toute l'autorité à Palerme, interdisant ainsi la constitution de fiefs locaux dans son empire.
La Sicile, carrefour de plusieurs civilisations, en particulier à l'époque des rois normands (XIIème siècle), fournit un bon exemple du mélange des cultures, entre héritage de l'empire romain, influence de l'empire byzantin et culture arabe.
Les Normands réussissent très vite à supplanter la noblesse locale, d'origine lombarde, à éliminer la présence byzantine du sud de l'Italie (1071), et se consacrent alors à conquérir la Sicile, alors entre les mains des musulmans.
Il ressemble aux souverains musulmans : comme eux il plonge dans les délices du pouvoir, établit ses lois, règle ses modalités, répartit les dignités parmi ses hommes, exagère la pompe royale et l'étalage de son apparat.
Avant le Xe siècle, la Normandie n'existe pas dans le sens où les hommes ne la désignent pas sous ce nom. Elle fait partie d'ensembles plus importants comme la Gaule à l'époque de César ou la Neustrie au début du Moyen Âge.
Lors du tremblement de terre, les musulmans invoquent Allah et le prophète Mahomet. De même, ils conservent leurs mosquées. Palerme devient donc une ville cosmopolite où se côtoient musulmans et chrétiens et orthodoxes. Cette cohabitation permet des échanges culturels nombreux en Sicile.
En 1130, le Normand Roger de Hauteville est couronné roi de Sicile sous le nom de Roger II*. Tolérant vis-à-vis des populations byzantines et musulmanes de l'île, le roi s'appuie sur une administration cosmopolite et favorise l'épanouissement d'une culture brillante.
Réponse. Réponse :bonjour il s'agit de l'Empire romain dans l'Antiquité en 212 (Ie siècle). Explications :en 212 Caracalla accorde la citoyenneté à tous les hommes libre de l'empire. Cela entraîne un brassage culturel car la civilisation romaine pénètre d'avantage les populations de l'Empire.
Le royaume des Deux-Siciles fut constitué pour la seconde fois au lendemain du congrès de Vienne, par la loi du 22 décembre 1816, en faveur de Ferdinand IV roi de Naples (III de Sicile), qui devint roi des Deux-Siciles sous le nom de Ferdinand Ier, chef de la maison de Bourbon-Deux-Siciles.
51Le latin, l'arabe et le grec disent en effet la royauté sicilienne : ils sont les idiomes du roi et de l'État. De ce point de vue, la titulature du souverain, telle qu'elle est exprimée dans les différentes langues pratiquées en Sicile, et en particulier en arabe, est particulièrement instructive.
On appelle Normands (les « hommes du Nord ») des populations qui se succèdent à deux époques : c'est d'abord le nom qu'on donne aux Vikings (guerriers de la mer) venus de Scandinavie, qui ravagent les côtes de toute l'Europe occidentale et en particulier la France.
Roi de Sicile à partir de 1130, Roger II impose une monarchie forte et ambitieuse. A ses yeux, la science est l'ornement de la royauté. Il s'entoure donc d'intellectuels et encourage la réalisation de traités de géographie pour cartographier l'ensemble du monde habité.
Phénicienne, grecque, carthaginoise, romaine, byzantine, arabe, normande, angevine, espagnole, italienne enfin, et pourtant jamais domptée. « Sans la Sicile, l'Italie ne laisse à l'âme aucune image synthétique. Là seulement est la clé de tout.
Ancien espace de luttes entre Grecs et Phéniciens, la Sicile devient à partir de -264 un important enjeu stratégique et économique des deux premières guerres puniques qui opposent Rome, conquérant de la botte italienne appelé par les Mamertins, à Carthage, largement implanté en Sicile mais aussi maître de la Sardaigne ...
Un lieu de brassage culturel et religieux
Les Romains s'inspirent de la culture grecque. La philosophie, l'architecture mais également la mythologie romaine empruntent largement aux Grecs. Ce brassage gréco-romain est par exemple souligné dans l'Énéide de l'auteur Virgile (70-19 av.
Le brassage culturel permet de rassembler toutes les catégories d'individus et de bannir tout sentiment de supériorité ou d'infériorité. C'est surtout un élément essentiel pour lutter contre la xénophobie.
Palerme fut fondée par les Phéniciens il y a près de 3 000 ans sur une paisible baie, bordant les terres de la fertile Conca d'Oro (conque d'or). Quand Carthaginois et Grecs débarquèrent sur l'île, la petite colonie se développa et prit le nom de Panormos (“mouillage sûr”).
Située stratégiquement au milieu de la Méditerranée, la Sicile fait le lien entre les parties orientale et occidentale de la Méditerranée (de l'est à l'ouest), mais aussi entre l'Europe et l'Afrique du Nord (du nord au sud).
Cette île, la plus grande de la Méditerranée, a occupé le centre du monde occidental pendant près de deux millénaires. Durant l'Antiquité la Sicile a été colonisée par les Grecs et les Carthaginois qui y bâtirent d'opulentes cités dont les plus fameuses sont Syracuse, Palerme et Agrigente.
Les Sami (Lapons) sont ses descendants et vivent toujours dans le Nord de la Scandinavie (la partie de l'Europe constituée du Danemark, de la Norvège, de la Suède et de la Finlande).
Son influence a été sensiblement réduite par une forte “germanisation” de la Neustrie (Francs, mais surtout Saxons dans le Cotentin et Scandinaves avec les Vikings), que l'on note par la forte proportion de I1, se rajoutant aux groupes I2 et N, d'origine germano-scandinave.
Les analyses ADN ont révélé que les Vikings étaient un groupe diversifié, avec des ancêtres chasseurs-cueilleurs, agriculteurs et des populations de la steppe eurasienne.