Comment ralentir la fonte des glaciers en montagne ? Une des réponses consiste à déployer d'immenses bâches durant la période estivale, afin de protéger la glace des rayons du soleil. Ce procédé est déjà utilisé en Suisse, en Autriche et en Italie. En France, c'est la première fois que les glaciologues y ont recours.
L'action du WWF pour lutter contre le dérèglement climatique est guidée par la science et s'appuie sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).
Pour se faire, il faudrait installer près de 10 millions de pompes tout autour du continent arctique. Ces pompes fonctionneraient grâce à l'énergie du vent et auraient pour fonction de pomper l'eau plus froide des profondeurs à la surface pour qu'elle gèle plus facilement.
Quand les icebergs fondent, ils contribuent à l'élévation du niveau des mers, comme quand les autres glaciers continentaux fondent. Quand la banquise fond, elle ne fait pas monter le niveau de la mer. Puisqu'elle est formée par de l'eau de mer congelée, sa fonte ne met pas d'eau supplémentaire dans les mers.
Les digues, utilisées jusqu'ici, sont trop malmenées par la houle. Les scientifiques préconisent aujourd'hui la fabrication de murs végétaux, dont les racines retiendront les sédiments et lutteront contre l'avancée de la mer.
La fonte des glaces inclut les glaciers d'Arctique et d'Antarctiques, les glaciers des montagnes et les neiges éternelles. Elle est causée par le changement climatique, qui est une conséquence de l'industrialisation prolongée de notre planète au cours des 200 dernières années.
Renforcer les capacités en énergies renouvelables
Le diesel est la principale source d'énergie pour les communautés arctiques. Le WWF-Canada travaille à diversifier l'approvisionnement par des sources d'énergie à faible impact sur les habitats, telles que l'éolien et le solaire.
Un glacier à une épaisseur de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, il mettra donc beaucoup de temps à fondre car la surface exposée au soleil et à la terre (il fond aussi par dessous) est relativement faible comparée à sa masse contrairement à une banale plaque de neige de quelques mètres d'épaisseur.
Avec pour conséquences la perte d'habitat pour de nombreux animaux et populations locales mais aussi la modification des courants océaniques et l'élévation du niveau des mers qui laisse planer un risque d'inondations dans bien d'autres régions du monde.
5 solutions pour lutter contre le réchauffement climatique :
Privilégier les transports moins polluants. Manger moins de viande, plus de légumes et consommer local. Réduire ses déchets. Lutter contre la pollution numérique.
Bien gérer le chauffage, c'est aussi surveiller la température dans la maison. Nos pièces sont souvent surchauffées : il est plus sain de vivre dans une maison chauffée à 19 °C qu'à 21 °C. Il est préférable d'utiliser des modes de chauffage écologique en remplacement des modes traditionnels.
Il suffit de mettre les glaçons dans une coupelle et de les recouvrir d'eau gazeuse. Faites bouillir de l'eau dans une bouilloire et laissez-la refroidir avant de la verser dans des bacs en plastique. Puis, on congèle ! De cette façon on élimine les bulles d'air et on augmente la densité de l'eau.
Pour garder un glaçon pendant longtemps, il faut isoler la glace. Cette isolation évite que l'air de l'extérieur s'introduise et réchauffe les glaçons. Historiquement, on a utilisé les matières suivantes à cette fin : laine de verre, laine tricotée, laine polaire, paille, polystyrène expansé.
Quelle est leur efficacité? Plusieurs études ont montré que les bâches géotextiles peuvent réduire la fonte de la neige et de la glace de 50 à 70% écrivent les chercheurs suisses. Le volume de glace sauvé chaque année en Suisse grâce à la couverture artificielle a significativement augmenté depuis 2005.
Résultant de la congélation d'eau de mer, la banquise est formée de glace salée, ce qui la distingue des icebergs, formés de glace continentale (eau douce des glaciers polaires). Son extension et sa répartition varient selon les océans (Arctique et Antarctique) et les années.
Cet immense couvercle de glace joue un rôle important sur la circulation océanique et sur l'équilibre climatique de l'hémisphère Nord en limitant les échanges entre atmosphère et océan et en réfléchissant une grande partie du rayonnement solaire au printemps.
En effet, la fonte d'un glacier se traduit par une arrivée d'eau supplémentaire dans les océans, ce qui provoque leur élévation (même si le phénomène le plus important est la dilatation thermique de l'eau). Au contraire, la fonte de la banquise ne modifie pas le niveau des mers (ou de manière négligeable).
Une technique venue de l'Himalya est notamment utilisée. L'idée est de recycler les eaux de fonte du glacier, ont indiqué jeudi les responsables du projet «MortAlive». Il s'agit d'accumuler ces eaux de fonte en été pour en faire ensuite de la neige qui est déposée sur le glacier en hiver.
Contrairement à l'océan Antarctique, le continent Antarctique est effectivement protégé par un instrument international appelé Protocole de Madrid, signé en 1991. Cette protection est le fruit de la mobilisation citoyenne et des associations de défense de l'environnement.
L'Arctique est un milieu fragile, où le développement de la vie est ralenti par des températures très basses et une très faible luminosité une grande partie de l'année.
«Même avant 2050»
«Si nous réduisons rapidement et substantiellement les émissions mondiales et maintenons ainsi le réchauffement climatique en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, la glace de mer arctique disparaîtra tout de même occasionnellement en été, même avant 2050.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Pour prévoir l'évolution d'un glacier, on a besoin de mathématiciens et de glaciologues. Les mathématiciens calculent la vitesse de déformation de la glace et les glaciologues calculent la différence entre gain et perte de neige, appelée le bilan de masse.