- Nous sublimons nos pulsions sexuelles : Freud l'appelle la sublimation, c'est-à-dire, obligation morale pour l'homme de refouler ses instincts, ses pulsions pour pouvoir vivre en société. Donc l'inconscient nous gouverne même si nous ne le savons pas.
Notre inconscient, fruit de notre histoire, cause cachée de nos désirs, de nos comportements et de nos malaises, nous échappe. Pourtant, c'est un ami. Il nous dit qui nous sommes, pointe nos difficultés et nous permet d'être plus indulgent avec nous-même. D'où la nécessité de savoir l'écouter.
L'inconscient désigne ce qui relève de processus réels dont nous n'avons pas le sentiment, dont nous ignorons qu'ils se déroulent en nous, au moment où ils se déroulent.
Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient. Freud recense d'ailleurs ces manifestations dans son ouvrage Psychopathologie de la vie quotidienne.
Freud innove en inventant un inconscient qui parle, se déchiffre et guérit, un inconscient peuplé de désirs sexuels, agressifs, mégalomanes, inavouables, de pulsions de vie et de mort, et qui possède des lois internes. Il nous propose en fait une vision révolutionnaire de l'âme humaine.
Le rôle premier de l'inconscient est de nous maintenir en vie. L'inconscient active chaque seconde toutes nos fonctions vitales (respiration, battement du coeur, système immunitaire…etc…). La fonction de l'inconscient agit sur notre physique. Toutes les actions vitales de notre corps se font naturellement.
La notion de « limite » trouve sa genèse dans l'inconscient à partir de l'expérience de la perte de jouissance de l'objet, cette perte instaure un bord entre le moi et le monde extérieur et elle crée un espace subjectif qui sera celui de la pensée et par conséquent du jugement et de la représentation.
Loin d'être statique, l'inconscient est animé par l'énergie psychique, une force puissante nommée ainsi par Freud. Elle s'exprime au quotidien par les rêves – « la voie royale vers l'inconscient », selon le père de la psychanalyse – par les lapsus, les actes manqués, les fantasmes.
Passée au travers de cette censure, la pulsion inconsciente peut devenir consciente, ce qui ne signifie pas qu'elle le devient effectivement: elle est alors préconsciente, au même titre que tout ce qui est effectivement présent à l'esprit, sans qu'on le remarque de fait.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
L'acceptation de soi et de phénomènes qu'on ne comprend pas est quelque chose d'important. Il fait apprendre à vivre avec soi ! Comme l'a dit Socrate : "Connais-toi toi-même" !!!
Ce n'est pas votre inconscient qui vous joue des tours mais au contraire vous alerte d'un problème de fonctionnement. Cette peur qui s'installe face à certaines situations éveille ou réveille des peurs inconscientes anciennes qui se sont cristallisées en rapport avec vos constructions psychologiques de votre passé.
Pour nettoyer son inconscient, il existe une méthode très simple, mais également très ancienne. Celle de Ho'oponopono. Cette méthode permet donc d'effacer des données du subconscient.
Les causes de l'inconscience
- Traumatiques : suite à une chute au sol ou de l'agrès, un choc sur l'agrès… - Médicales : suite à un malaise ou une hypoglycémie - Toxiques (rare) : fuite de gaz, explosion atomique, radioactivité…
L'inconscient fait peur car il remet en cause l'idée du bien et du mal. Car l'action en bien ou en mal implique la responsabilité. La théorie de l'inconscient serait donc dangereuse car en déchargeant les hommes de leur responsabilité, elle justifierait l'existence du mal et l'excuserait.
L'inconscient y est représenté comme un lieu clos et mystérieux situé dans le poste de pilotage central de la tête d'un enfant. On peut difficilement faire plus irréaliste : l'inconscient est tout sauf un réduit où nous enfermerions nos pensées indésirables ou nos pulsions secrètes.
Choisissez un endroit familier, comme votre bureau par exemple ou la pièce où vous étudiez. Décorez les lieux avec des affiches motivantes et positives. Plus vous en mettrez, plus vous éliminerez les pensées négatives et plus votre subconscient intégrera ces pensées positives.
I Inconscient et liberté semblent incompatibles. 1) Inconscient et déterminisme psychique. La liberté implique qu'il existe des effets sans cause, à savoir les actes libres. Le principe de déterminisme, lui, stipule que tout effet a une cause.
Avec Freud, l'homme est confronté à sa troisième blessure narcissique : avec la théorie de l'inconscient, l'homme ne peut plus se définir par la seule conscience. Il y a, en lui, des désirs qui se trament, qui s'agitent et qui parfois le débordent.
Certes, "dans l'inconscient, il y a tout ce qui nous gêne et que nous refoulons, enfouissons, mais également l'infini trésor de notre potentiel" rappelle le psychanalyste Saverio Tomasella. Par définition, l'inconscient relève de tout ce qui n'est pas conscient, et qui nous reste donc à découvrir.
Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne suis pas conscient de toutes mes pensées et de toutes mes actions. Freud s'oppose ici aux philosophies du sujet qui défendent l'idée selon laquelle le moi serait l'auteur conscient de toutes ses actions, idée héritée du cogito cartésien.
En philosophie, la notion d'inconscient est un concept dont l'usage semble remonter à l'Antiquité et qui peut être entendu en un sens ontologique, comme ce qui dans l'esprit est dépourvu de conscience, ou en un sens gnoséologique, comme ce qui reste inaccessible à la conscience réflexive ou à l'introspection.