En 2022, il y aura encore plus d'acquéreurs que de biens disponibles sur le marché. Les délais de vente sont de plus en plus courts. Les prix immobiliers n'ont jamais été aussi hauts dans la quasi totalité du pays. Les taux des crédits immobiliers resteront bas en 2022.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
Pendant ce temps, l' ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d'ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.
En effet, si vous nous confiez l'exclusivité de votre bien, vous bénéficiez d'une réduction des frais d'agence. Un profit non négligeable puisque les frais s'abaissent à 4% au lieu de 5%. Vous êtes assurés de vendre et maximisez votre plus-value. C'est la situation idéale !
Dans un marché segmenté où se mêlent des milliers de micro marchés et où la concurrence entre les acquéreurs fait rage, il est évident que les délais de vente se réduisent considérablement. La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché).
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Les prévisions actuelles pour le premier semestre 2022 sont de 2,5 % et de 3 % sur l'année. En toute logique, les taux d'emprunt auraient dû remonter, mais ce n'est toujours pas le cas. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui peuvent profiter de taux très bas pour encore quelques mois.
Les emprunteurs ont vu leur capacité d'emprunt se réduire assez rapidement. Par exemple, pour un crédit sur 25 ans avec une mensualité de 800 euros, on passe d'un montant d'emprunt de 207 256 € avec un taux moyen à 1,20 % début 2022 à 187 664 € avec un taux de crédit immobilier moyen à 2,05 % en octobre 2022.
Des propriétaires qui doutent
« Lors du 1er confinement, des gens ont commencé à douter du bien-fondé de vendre dans un contexte d'incertitude. Les propriétaires ont alors encore plus restreint leurs mises en vente » constate Bénédicte Hecker.
En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Il s'agit d'une diminution de 34% du nombre de ventes résidentielles comparativement à août 2021 (406 000$). Depuis le début de l'année, les ventes ont été en baisse tous les mois, à l'exception de février et de mai.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.
Pour protéger son argent en cas de crise financière, il est important de placer son argent de façon à sécuriser un maximum son épargne quand on en a. Le meilleur moyen de se protéger est de ne pas laisser tout son argent sur son compte courant ou sur des comptes épargnes.
Une légère hausse des prix encore à prévoir en 2023
Ainsi, sur les 12 prochains mois le marché français devrait augmenter de 3 %. Le volume de transactions devrait quant à lui repasser sous le million de ventes avec 950 000 transactions sur les 12 prochains mois », précise Thomas Lefebvre.
La haute saison du marché immobilier, à éviter
C'est entre fin-mars et fin-juin que l'on trouve le plus grand nombre de biens sur le marché immobilier. Pour preuve, les nombreux salons immobiliers qui se situent à cette époque. Au printemps l'offre suit la demande qui est élevée et les prix suivent le pas.
Évolution des taux de crédit immobilier
Depuis le point haut de 2008 à plus de 5.00 %, la moyenne des taux immobiliers baisse progressivement pour se situer début 2022 à environ 1.07 %. Les politiques de la BCE (banque centrale européenne) y sont pour beaucoup.