Le sonnet doit respecter plusieurs règles strictes : Il doit être composé de 14 vers. Il doit contenir deux quatrains (strophe de quatre vers) suivis de deux tercets (strophe de trois vers), entièrement formés d'alexandrins (vers de douze syllabes).
La règle du – e – muet
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
Lever les yeux à la fin d'un vers ou d'une strophe, pendant un bref instant permet de capter l'attention de ceux qui écoutent. On peut aussi, parfois, regarder en hauteur ou sur le côté. Imaginer qu'on est celui ou celle qui a écrit le poème pour croire à ce qu'on lit, ce qui permet une lecture plus "sincère".
Pour lire un texte en vers
Pour lire un poème isométrique : tenir compte de la structure du mètre : faire entendre le rythme du vers et respecter, par exemple, la césure à l'hémistiche dans l'alexandrin.
Il doit être composé de 14 vers. Il doit contenir deux quatrains (strophe de quatre vers) suivis de deux tercets (strophe de trois vers), entièrement formés d'alexandrins (vers de douze syllabes). La disposition des rimes composant la finale de chacun des vers doit épouser la structure suivante : ABBA ABBA CCD EDE.
Le vers libre est un vers sans nombre de syllabes fixes et parfois sans rime. La seule différence entre vers et prose est le retour à la ligne. La strophe est un groupe de vers séparés des autres par un blanc. Le quatrain est une strophe de quatre vers et le tercet un groupe de trois vers.
En bref. Rester naturel et lire comme si on s'adressait à chaque auditeur et auditrice. Bien articuler tout en respectant la ponctuation. Ne pas lire trop vite, et marquer des pauses de temps en temps pour reprendre son souffle et attirer l'attention du public !
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Le choix de la typographie et la présence de lignes blanches qui marquent le début et la fin des strophes participent au sens du poème. Le poète cherche à mettre en évidence les rapports entre la forme sonore et/ou graphique des mots, le signifiant, et leur sens, le signifié.
SONNET, subst. masc. VERSIF. Poème de 14 vers, composé de 2 quatrains aux rimes embrassées, suivis de 2 tercets dont les 2 premières rimes sont identiques tandis que les 4 dernières sont embrassées (sonnet italien) ou croisées (sonnet français).
Une strophe formée de douze vers est appelée douzain.
Il existe 3 types de rimes : rimes suivies ou plates (AABB), rimes embrassées (ABBA) et rimes croisées (ABAB). Elles peuvent se trouver dans tous les genres littéraires à partir du moment où il y a des vers.
Couronne de sonnets
C'est une série de quinze sonnets, dont le dernier se nomme « sonnet maître ». Le dernier vers d'un sonnet est repris à l'identique comme premier vers du sonnet suivant. Comme il s'agit d'une couronne, le dernier vers du quatorzième sonnet reprend le premier vers du premier sonnet.
8 syllabes s`appelle l`octosyllabe. 6 syllabes s`appelle l`hexasyllabe. Les vers impairs (de 7, 9, et 11 syllabes) sont très rares avant le XIXe siècle, sauf dans la chanson ou l'opéra. Donc, si vous arrivez à un nombre impair, revoyez soigneusement le vers en question.
En général, en français moderne, le « h » initial est aspiré pour les mots d'origine germanique et muet pour les mots d'origine latine. En latin, la lettre « h » est devenue muette dès l'époque de l'Empire et les locuteurs du gallo-roman ignoraient la fricative laryngale [h].
Dans un premier temps lisez doucement en faisant 2 sauts par lignes. Essayez de regarder chaque groupe de mots sans les prononcer dans votre tête. Puis progressivement augmentez la vitesse des sauts. Vous verrez qu'il est plus facile de lire sans subvocaliser lorsque vous lisez assez vite.
La lecture silencieuse (in silentio). Elle est l'occasion d'une intériorisation et d'une individualisation de la lecture. Le lecteur silencieux n'est plus astreint au rythme de la prononciation, il peut aussi établir des parcours discontinus dans son livre ou confronter tel passage à d'autres.
En lisant un texte à voix haute ou en entendant un texte lu par un autre, l'enfant enrichit son vocabulaire. La lecture vocale fait appel à deux types de mémoires, celle visuelle et celle auditive. Cette association favorise l'apprentissage de l'enfant, qui retient alors les mots nouveaux ou complexes plus facilement.
Lire ensemble à voix haute
Lisez avec votre enfant sa poésie à voix haute, plusieurs fois et dans le calme, avant de passer à l'apprentissage proprement dit. Ainsi, il va se familiariser avec les rimes et les jeux de mots, repérer la construction du texte. Incitez-le à marquer la ponctuation, à reprendre son souffle…
Une strophe composée de six vers est un sizain. Une strophe composée de quatre vers est un quatrain. Une strophe composée de trois vers est un tercet. Le décompte des syllabes pose parfois problème.
Chaque strophe se termine par un même vers : le refrain. Inspiré de la poésie provençale et italienne du XVIème siècle, le sonnet est une forme fixe de quatorze vers, composée de deux quatrains et de deux tercets (rassemblés parfois en un sizain).