Si la situation est trop complexe pour être traitée par l'école, les directeurs d'école peuvent prendre attache avec le référent harcèlement départemental sous couvert de leur Inspecteur de l'éducation nationale. En dernier recours, vous pouvez contacter les médiateurs de l'éducation nationale.
Intervenir efficacement sur les situations de harcèlement. Associer les parents et les partenaire et communiquer sur le programme. Mobiliser les instances de démocratie scolaire (CVC, CVL) et le comité d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement. Suivre l'impact de ces actions.
Il faut impérativement en parler pour trouver du soutien et des solutions. Prenez rendez-vous avec la direction de l'école, du collège ou du lycée. Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté.
Écoute. Tout comme il est facile de ne pas voir, il peut sembler parfois difficile d'écouter… Pourtant, l'élève qui subit du harcèlement a besoin d'une oreille attentive. Montre-lui que tu peux être à l'écoute, sans jugement, sans pression.
Cahier de 17 activités pour lutter contre le harcèlement scolaire: Le site www.nonauharcelement.education.gouv.fr propose un ensemble d'activités sur les différents thèmes liés au harcèlement scolaire. Vous pouvez y télécharger le cahier d'activité avec tous les outils nécessaires (vidéos, affiches…). Très bien fait.
En cas de harcèlement, « vous pouvez prévenir les représentants du personnel qui pourront vous aider dans toutes vos démarches. Vous pouvez aussi prévenir le comité économique et social (CSE), s'il existe, qui dispose d'un droit d'alerte pour prévenir l'employeur de tout cas de harcèlement moral », indique le site.
De nombreuses mesures et outils existent pour accompagner les enfants, les adolescents et les adultes face au harcèlement : un numéro vert, le 3018, le programme pHAre, une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, des heures de sensibilisation dans les collèges, des grilles d'évaluation, etc.
La violence : c'est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s'agit d'agressions qui se répètent régulièrement. L'isolement de la victime : la victime est souvent isolée, plus petite, faible physiquement, et dans l'incapacité de se défendre.
Un numéro gratuit est là pour toi : tu peux appeler le 30 18 (disponible 7j/7, de 9h à 23 heures).
Enfant harceleur : quelles sont les sanctions encourues ? Dans les mesures prévues pour sanctionner l'attitude négative d'un élève, il y a tout d'abord le blâme qui est un rappel à l'ordre oral, puis l'avertissement qui laisse une trace écrite jusqu'à la fin de l'année scolaire dans le dossier de l'enfant.
La violence et le harcèlement n'ont pas seulement des effets sur les élèves directement concernés, mais peuvent toucher tous les élèves d'une école. Si rien n'est fait, les incidents de violence et de harcèlement créent un climat d'anxiété et d'insécurité incompatible avec l'apprentissage.
Voici quelques signes révélateurs d'une victimisation :
Repli de l'enfant, baisse de l'estime de soi, anxiété, dépression, troubles de la concentration, troubles du sommeil, irritabilité ou agitation. Problèmes psychosomatiques : maux de ventre ou de tête, troubles de l'appétit, eczéma...
Adopter l'indifférence. Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
Dans le milieu scolaire, le harcèlement est un rapport de force et de domination répétitif qui se caractérise sous différentes formes qui peuvent se cumuler contre la victime : intimidations, insultes, menaces, moqueries, humiliations, chantages, agressions physiques, racket, rejet social, mise à l'écart, jeux ...
Stratégies de sensibilisation
Il peut s'agir de formes traditionnelles comme la télévision, la radio et la presse écrite, ainsi que de formes numériques comme les médias sociaux, le marketing par moteur de recherche (SEM) et la publicité par affichage.
Les violences physiques touchent plus les garçons que les filles, mais ces dernières sont davantage concernées par les mises à l'écart. 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d'au moins une violence de façon répétée durant l'année scolaire. Et 6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
Insultes, brimades, coups, intimidations, fausses rumeurs et manipulations sur les réseaux sociaux… Vingt-cinq à 30% des élèves âgés de 11 à 16 ans seraient concernés par le harcèlement scolaire en tant que victimes ou auteurs. Dans cette catégorie d'âge, 10 à 15% des élèves en auraient harcelé d'autres.
Certains enfants harcèlent par mimétisme, parce qu'ils pensent que c'est un moyen d'être populaire et de faire partie d'un groupe. D'autres enfants vont adopter ce comportement pour attirer l'attention et ainsi compenser une solitude, une anxiété, un manque d'estime ou de confiance en soi.
Les enfants harceleurs
Certains sont sujets à une problématique personnelle qui rend les élans impulsifs, agressifs plus difficilement maîtrisables. Ils peuvent avoir des difficultés à exprimer leurs émotions, à communiquer leurs peines, leurs frustrations ou leurs déceptions.
Élèves, parents, professionnels, un numéro vert et une application mobile pour tout renseignement ou signalement : le 3018.
Depuis 11 ans, le 3020 recueille la parole des victimes de harcèlement à l'école. La plateforme d'appel sature. Chaque jour, François Herbulot, l'un des écoutants, répond à une vingtaine de victimes, des enfants, des adolescents, des parents, des témoins aussi : "On n'a pas le temps de faire une pause.