Comment la pensée positive peut aider à chasser ses idées noires. PSYCHO - Prendre de la distance avec ses pensées négatives, se remettre dans l'action et favoriser les émotions positives sont autant de conseils qui peuvent aider à arrêter de ruminer.
Vivre des difficultés ou rencontrer des obstacles au cours de sa vie est bien normal. Or, si les difficultés que vous vivez vous amènent à ressentir une grande souffrance ou à avoir des « idées noires », il est important d'agir rapidement, car cela indique que votre santé mentale se détériore.
Les antidépresseurs de seconde génération sont une classe thérapeutique incluant les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (IRS) et les inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA). Leur chef de file est la fluoxétine (le « fameux » PROZAC®).
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ?
Au moment où vous voulez bloquer la pensée, essayez de mettre une limite et de déplacer cette préoccupation à une certaine heure. Il peut être plus facile dans ces cas-là de déplacer son attention sur une autre activité : comme faire du sport, voir un ami, regarder un film ou une série, faire des courses ou cuisiner.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Le Millepertuis
La première plante du top 5 est surement le Millepertuis : Hypericum perforatum. Son histoire remonte à plus de 2000 ans et ses effets biologiques sur la dépression ne sont plus à démontrer. Plus d'une cinquantaine de molécules sont contenues dans l'extrait des sommités fleuris de cette plante.
Les conseils de bons sens sont souvent efficaces pour retrouver du tonus et un meilleur moral : adopter une alimentation équilibrée, pratiquer une activité sportive, penser à soi, se faire plaisir, voir des amis, sortir pour se changer les idées ou prendre quelques jours de vacances.
Pratiquer un sport régulièrement fait aussi partie de l'"arsenal" du bien-être. Comme le rire, cela favorise la sécrétion de l'hormone du plaisir. Des chercheurs américains ont même montré que la course à pied avait, chez les personnes déprimées, autant d'effet que les médicaments.
Éloigner les pensées négatives. Affrontez vos peurs. Cela semble contrintuitif, mais la meilleure façon de se changer les idées est d'affronter le problème qui occupe son esprit. Cela évitera de laisser la même idée anxiogène revenir vous hanter jusqu'à ce que le problème soit réglé.
Organiser sa semaine et anticiper son quotidien peut être une source de relaxation car elle permet d'apaiser notre envie de contrôle et nous libère du stress lié à l'incertitude. En planifiant, nous pouvons nous ressourcer, même si nous n'avons pas la « fibre » de l'organisation.
En effet, l'un des exercices les plus puissants pour faire le vide dans sa tête est d'écrire toutes nos pensées, même si elles sont négatives, même si elles nous semblent ridicules, puériles, égoïstes, même si nous en avons honte ou qu'elles nous mettent en colère.
Développez votre vigilance. Pour freiner vos pensées négatives, vous devez prendre conscience du moment précis où elles se mettent en marche. Pour y arriver, on observe ses pensées afin de repérer les scénarios et les discours intérieurs improductifs, négatifs ou essentiellement centrés sur l'ego.
Ne pas avoir de projets. Les personnes toujours négatives ne parlent que rarement de leurs projets parce qu'elles sont trop ancrées dans leur misère actuelle. Elles n'imaginent pas réaliser quoi que ce soit et se confortent dans leur situation de victime. Cette négativité devient leur zone de confort.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Étapes. Chaque fois que vous ressentez une émotion désagréable, arrêtez-vous et demandez-vous à quoi vous étiez en train de penser. Remarquez le dialogue interne qui vous habite, ce que vous vous dites après qu'une situation est passée, les pensées et croyances automatiques qui mènent aux émotions que vous vivez.