Prévenir les RPS, c'est avant tout mettre en place des modes d'organisation qui soient favorables à la santé physique et mentale des salariés : travail en équipe, utilisation des compétences des salariés, marges de manœuvre suffisantes, participation des salariés aux décisions les concernant…
Le manque d'autonomie et de marges de manœuvre, Les mauvais rapports sociaux et relations de travail, Les conflits de valeur et la qualité empêchée, L'insécurité de la situation de travail.
Les risques psychosociaux sont analysés selon six dimensions : les exigences du travail, les exigences émotionnelles, l'autonomie et les marges de manœuvre, les rapports sociaux et relations de travail, les conflits de valeur, l'insécurité socio-économique.
Envoyer un signal fort aux équipes
Former et sensibiliser à la détection des risques psycho-sociaux permet d'envoyer aux équipes un signal fort. Ainsi, le sujet des RPS est pris au sérieux par la direction et les RH. Les managers mais aussi l'ensemble des collaborateurs doivent y avoir accès.
L'exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d'épuisement professionnel, voire de suicide. Les risques psychosociaux sont souvent imbriqués.
Des enjeux pour l'engagement des salariés et la performance
Au delà des coûts directs liés à l'absentéisme, aux risques de gestion de situations d'inaptitude, les contextes dégradés de RPS, c'est aussi la démobilisation des personnels, des difficultés à conduire des changements, des conflits qui se multiplient.
Cette obligation générale repose sur une approche globale de la prévention des risques professionnels. Il ne s'agit pas seulement de rechercher la conformité à des obligations précises mais d'obtenir le résultat attendu (assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés).
L'une des manières les plus efficaces de sensibiliser les salariés aux risques de santé publique est de leur fournir des formations adaptées. Ces formations doivent être dispensées par des professionnels qualifiés et doivent permettre aux salariés d'acquérir les connaissances nécessaires pour se protéger efficacement.
La prévention se fait donc à différents niveaux, afin d'empêcher la survenue de la maladie (prévention primaire), la circonscrire (prévention secondaire), la traiter et traiter ses conséquences (prévention tertiaire), empêcher la survenue de troubles induits (prévention quaternaire).
Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l'est moins ; Planifier la prévention en y intégrant technique, organisation et conditions de travail ; Prendre des mesures de protection collective ; Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
Le burnout se définit donc dans un contexte professionnel donné et résulte d'une expo- sition prolongée à un ensemble de facteurs de RPS. Cette exposition crée une situation de déséquilibre important pour l'individu qui ne dispose plus des ressources suffisantes (moyens, soutien, reconnaissance, etc.)
Responsabilité de l'employeur
En effet, l'article L4121-1 du code du travail précise que l'employeur « prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.
L'enquête Risques psychosociaux avait trois objectifs principaux : mesurer l'exposition aux risques psychosociaux au travail, la durée, la répétitivité et la chronicité de ces facteurs de risque ; mesurer l'évolution des conditions de travail ; observer les causalités entre travail et santé.
Les risques psychosociaux sont le résultat d'une mauvaise conception, organisation ou gestion du travail et d'un contexte socioprofessionnel défavorable. Ils peuvent avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales négatives, telles que le stress occasionné par le travail, le surmenage ou la dépression.
Il ne doit pas minimiser les faits mais mener une enquête afin d'être sûr de la véracité des faits. Le décideur peut mettre en place une campagne d'affichage, organiser une communication sous forme de pièce de théâtre sur le thème du harcèlement pour sensibiliser.
Les trois niveaux de prévention sont les niveaux primaire, secondaire et tertiaire. Dans la prévention primaire, on empêche effectivement la maladie de se développer. Les vaccinations, les conseils pour modifier les comportements à haut risque, et parfois la chimioprophylaxie font partie de la prévention primaire.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
Sont classiquement distinguées : la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque) ; la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages) ; et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive."
Se protéger contre le risque
Cette méthode de prévention est la plus connue et la plus facile à mettre en œuvre, puisqu'elle implique de fournir : des équipements de protection collective (EPC) ; ou, à défaut, des équipements de protection individuelle (EPI).