La Croix-Rouge française s'engage à apporter une aide adaptée aux personnes vivant dans la rue, en leur proposant des solutions d'hébergement ou de logement et un accompagnement social sur la durée, dans le respect de leurs problématiques individuelles.
La concomitance des deux termes intervient la plupart du temps en raison du sentiment d'exclusion sociale que peut engendrer un chômage de longue durée. La participation active et l'appartenance au marché de l'emploi sont en effet vectrices de sociabilisation et de maintien quasi-obligatoire de liens sociaux.
Les formes d'ostracisme que suscite l'exclusion plongent au contraire leurs victimes dans une sorte de stupeur ou « neutralité émotionnelle ». Or cette neutralité n'est pas inconnue en psychologie. Elle caractérise l'état dit de « déconstruction cognitive », qui précède le suicide.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
« L'exclusion peut se définir comme un phénomène social qui met à l'écart un individu ou un groupe d'individus qui présentent des différences ou des manques jugés invalidants. L'exclusion sociale met un individu « hors jeu », le disqualifie du jeu des rapports sociaux ».
La protection sociale permet d'élargir l'accès aux services publics et d'accroître l'investissement dans le capital humain, en particulier dans la santé et l'éducation, ce qui contribue à augmenter la productivité et rend plus facile pour les pauvres l'exercice d'une activité rémunérée.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
Il s'agit notamment des missions locales et PAIO, des PLIE, du secteur de l'IAE, des bureaux d'information jeunesse, des maisons d'information sur la formation et l'emploi (MIFE), des associations, et, de manière plus récente, des maisons de l'emploi (MDE).
✓ L'égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté ✓ Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants ✓ Un parcours de formation garanti pour tous les jeunes ✓ Vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l'activité ✓ Investir pour l' ...
Mise à l'écart d'une personne vis-à-vis de la société, qu'elle soit volontaire ou non.
exclu, exclue
1. Personne qui a été rejetée, chassée du groupe, de l'organisation, de l'institution dont elle faisait partie : Les exclus du parti. 2. Terme utilisé depuis la fin des années 1980 et qui désigne l'ensemble des individus vivant au-dessous du seuil de pauvreté.
L'exclusion sociale est la relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap (physique ou mental) ou autres minorités.
Trois événements sont les déclencheurs du processus d'exclusion selon Brémond & Gélédan : perte d'emploi, rupture familiale et maladie sont les trois premières causes de perte de lien social, pouvant conduire à l'isolement et in fine à l'exclusion.
Le syndrome d'auto-exclusion est une forme d'auto-aliénation. Dans certaines situations d'exclusion, pour survivre, c'est-à-dire pour tenir debout à sa manière, le sujet humain est capable d'abandonner une partie de sa liberté et de s'auto-aliéner.
L'exclusion sociale associée à la pauvreté peut se traduire notamment par des possibilités limitées pour les individus (et conséquemment pour leur famille et leur communauté) de maintenir leur autonomie économique, tout en affectant l'intégrité de leur identité sociale, leur santé, leur éducation, leur participation au ...
Définition de l'inclusion sociale
Il a réservé le concept d'intégration sociale aux rapports entre systèmes sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société.
La spirale de la pauvreté remet en cause le lien social
D'autre part, ses possibilités d'emprunter sont réduites, il ne pourra pas accéder à la propriété immobilière, par exemple, tant qu'il n'aura pu fournir à sa banque la preuve d'un emploi stable.
Des solutions pour tisser des liens
Les relations d'une qualité insuffisante sont celles qui produisent un déni de reconnaissance, un déficit de sécurité et une participation empêchée.
Elle est aussi de l'ordre du ressenti et entre ainsi dans le champ de la santé mentale. Elle peut générer une angoisse quant au futur et peut provoquer, comme le souligne encore Furtos (1999), une perte de confiance en l'avenir et en la société.