Les fritures sont peu pratiquées à cette époque car la graisse coûte cher et on craint l'embrasement des bassines à frire. A noter qu'en 1925 le français consomme 178 kg/an/habitant de pommes de terre contre 64kg en 1996. Les fruits restent rares à l'exception des pommes et des poires du verger.
Ils mangeaient avec les mains, assis par terre, dehors. A l'époque du moyen-âge les seigneurs mangeaient des volailles, des fruits, des légumes autour d'une table alors que les paysans mangeaient de la soupe, de la bouillie et plats à base de blé.
Que mange-t-on ? Faute de temps, de budget et de possibilité de stockage, le repas ordinaire de l'ouvrier au 19ème siècle est répétitif. Les produits de base qui le composent sont le pain, la soupe, la pomme de terre et le lait, dont la pauvreté nutritive est compensée par une consommation importante.
L'alimentation des paysans est surtout constituée de céréales (seigle et avoine) sous forme de pain, de bouillie ou de pâtes, de soupe de légumes, de féculents, de fromage et de vin. Les élites mangent du pain blanc, de nombreuses viandes issues de la chasse ou d'animaux domestiqués, du poisson, des fruits, du fromage.
Il faut noter qu'au Moyen Âge, la variété de légumes n'était pas très grande en Europe. Ceux-ci n'incluaient pas les plantes natives d'Amérique du Nord et du Sud, ce qui signifie qu'il n'y avait ni pommes de terre, ni maïs, ni tomates, ni avocats, ni poivrons, ni pois (à l'exception des fèves).
Louis Biscaichipy décrit trois de ses repas journaliers : soupe à l'ail, lait et pain de maïs le matin ; plat de viande en sauce le midi, surtout du porc et parfois de la brebis de réforme ; pain, fromage et un peu de chocolat au goûter. 5 litres de vin par semaine accompagnaient ses repas.
BOIRE Au Moyen Âge, on consomme différentes boissons de l'eau à la bière en passant par le vin, la cervoise, le cidre, l'hydromel et tant d'autres. Les boissons diffèrent selon les régions du monde, les revenus et la disponibilité des ingrédients.
Les oies, dindes et canards figuraient au menu des seigneurs tandis que les pigeons, les merles ou les grives figuraient à celui du peuple. On mangeait rarement des bœufs, des vaches, du mouton ou des poules car ils étaient élevés pour leur travail, leur lait, leur laine ou leurs œufs.
Légumes et fruits
Les céréales étaient les principaux constituants des repas, mais les légumes comme les choux, les betteraves, les oignons et les carottes étaient des produits couramment utilisés.
Caroube, cerise, châtaigne, coing, corme (ou sorbe, fruit du sorbier), cornouille, mûre, nèfle, noisette, noix, pêche.
Incontournable, le soufflé au fromage ! Une recette avec peu d'ingrédients pour un résultat gonflé qu'on réservait souvent aux beaux repas, mais aussi du pâté de campagne, du chou farci, du pot au feu, du boudin noir à la purée, des carottes vichy et du riz au lait !
C'est l'observation de leurs dents qui permet aux chercheurs d'affirmer qu'à cette époque, les premiers hominidés avaient une alimentation en majorité végétale. Ils consommaient d'ailleurs les intestins de leurs proies, car ils étaient remplis de végétaux déjà mi-digérés.
Il y avait une grande pierre bleue dans la cave, on y plaçait la viande. On la conservait quelques jours comme ça, avec du sel s'il le fallait. C'était une époque où l'on cultivait son jardin, on l'on faisait les courses tous les jours.
Ils sont à l'origine de nombreux fromages dont les appellations nous sont encore familières : le Pont-l'Evêque, le Maroilles, le Munster, La Tête de Moine, le Citeaux, le Herve ou encore le Limbourg.
Ecuelles, assiettes, bols et petits plats constituent les éléments de vaisselle les plus communs au Moyen-âge. Bien que peu retrouvée car mal conservée, la vaisselle est souvent en bois, mais aussi en terre ou faïence, parfois en étain ou en verre.
Au Moyen Âge, l'Occident découvre le sucre de canne lors des croisades face aux califats fatimides et almoravides : la canne arrive en Italie, dans les îles de la Méditerranée (Crète, Chypre) et dans le Sud de la France.
Les légumes cultivés et mangés au Moyen-âge peuvent être classés en trois catégories : les racines (carottes, navet, panais,...) les légumineuses (pois, pois chiche, fèves, lentilles,...) les légumes verts (poireaux, cardons, bettes, épinards,...)
Au Moyen-Âge, les Européens mangeaient généralement des légumes que nous connaissons aujourd'hui : concombres, petits pois, pois chiches, céleris, carottes, choux, poireaux, salades, ail, oignons et herbes comme la menthe, la sauge, le cumin, l'anis, le persil et la coriandre.
Retracer le commencement de la cuisine nous ferait remonter à la découverte du feu par les sapiens primitifs. Mais la cuisine telle qu'on la connaît aujourd'hui remonte aux périodes helléniques, dans ce pays source de la civilisation moderne. Nos ancêtres les Grecs.
Gruit, cervoise, vin d'orge, sikaru, voilà à quoi ressemblaient les débuts de la bière artisanale. Il faudra donc attendre le Moyen-âge pour que la bière assoie sa suprématie en Europe.
On sait ainsi que le goût pour l'aigre-doux, le mélange d'acide et de sucré, était très répandu au Moyen Age. A raison de 3 litres de vin par personne et par jour (même si ces vins étaient moins forts en alcool qu'aujourd'hui) « il faut envisager que les gens étaient malades » raconte Danièle Alexandre-Bidon.
Tout le monde en buvait, hommes, femmes et même enfants. Le vin accompagnait donc la vie de nos ancêtres du petit déjeuner jusqu'au souper. On s'en servait également beaucoup pour cuisiner : il remplaçait par exemple régulièrement l'eau dans bons nombres de bouillons.
Cette coutume s'est généralisée en France au XIXème siècle, avec la Révolution industrielle. Le petit-déjeuner et le déjeuner permettaient aux travailleurs d'avoir assez de forces pour leur journées de travail, souvent assez physiques. Le dîner, quant à lui, s'est popularisé grâce à la lumière artificielle !
Nos ancêtres les Gaulois
En France, l'Histoire de la gastronomie remonte aux Gaulois qui ont développé un culte du bien manger et du bien boire qui s'est perpétué au fil des siècles.
1547 – Catherine de Médicis devient Reine de France, elle arrive de Florence avec un aréopage de traiteurs, de chefs, de viticulteurs et de jardiniers. L'historiographie classique considère que ce sont eux qui ont fixé les bases de la gastronomie française.