Ses parents peuvent l'autoriser à vivre ailleurs : en internat ou en pension, par exemple, à s'éloigner de sa résidence pour un apprentissage, un travail ou les vacances. Mais, même dans ce contexte, l'enfant n'a pas de domicile propre, il continue d'être rattaché à celui de ses père et mère chez qui il réside.
Oui, dans le cadre de leur devoir de surveillance, tes parents peuvent t'empêcher de sortir le soir et t'imposer un horaire pour rentrer. Si tu sors sans leur accord et qu'ils ne savent pas où tu es, ils peuvent te déclarer en fugue et faire ainsi intervenir la police ou la gendarmerie.
L'expulsion de l'enfant majeur est possible, mais seulement lorsque les parents n'ont plus d'obligations envers lui. C'est cette condition qui détermine s'il est possible de recourir à l'expulsion ou non.
Tu peux te faire aider par une AMO ou un planning familial pour ce type de démarche. Si tu as des gros désaccords avec tes parents, tu peux aussi contacter le Service d'aide à la jeunesse (SAJ). C'est un service spécialisé qui pourra t'aider au mieux, en fonction de tes problèmes.
Selon la loi, les adolescents demeurent sous l'autorité de leurs parents jusqu'à leur majorité. Leurs droits sont donc limités jusqu'à l'âge de 18 ans. Par exemple, ils ne peuvent pas quitter la maison familiale sans avoir obtenu une autorisation parentale, et un départ potentiel serait considéré comme une fugue.
En principe, sans l'accord des parents, un mineur ne peut pas aller vivre ailleurs. Même s'il a des problèmes importants avec ses parents, il ne peut pas décider seul de ce qu'il va faire et si un mineur le fait, cela peut être considéré comme une fugue.
Les parents restent tenus d'entretenir leur enfant majeur tant que celui-ci ne fait pas face à ses propres besoins. La pension alimentaire reste donc due tant que l'enfant poursuit des études, suit une formation ou recherche activement du travail.
Tout comme un parent ne peut empêcher son enfant de voir l'autre parent, il ne peut pas non plus l'empêcher de communiquer avec. Ici aussi, le parent peut tout de même agir de la sorte afin de protéger son enfant, s'il y a un danger physique ou psychologique pour ce dernier.
À 16 ans. Il a le droit de choisir, seul, un médecin traitant, de s'immatriculer à la sécurité sociale, d'avoir une carte vitale et d'ouvrir un dossier médical personnel. Il peut aller de lui-même à la mairie pour se recenser.
Consentement ou autorité parentale ? La loi vie privée prévoit très clairement que pour pouvoir consulter les données du téléphone portable de quelqu'un, cette personne doit d'abord donner son consentement, même s'il s'agit de l'un de vos enfants.
En revanche, les parents ont seulement une obligation de permettre à leur enfant, même majeur, de manger, de s'habiller et de se loger. Un majeur qui commet une infraction, c'est-à-dire un acte interdit par la loi (contravention.
L'abandon de famille peut être caractérisé lorsqu'une personne ne remplit plus ses obligations familiales vis-à-vis de ses ascendants (ses propres parents…), de son conjoint, de ses petits-enfants telles qu'elles ont été définies par décision de justice.
2 réponses d'expert
La loi n'a pas prévu de procédure pour expulser son enfant majeur de chez soi. Sachez en revanche qu'en vertu de l'article 207 du Code civil, vous devez lui verser des aliments s'il n'a pas d'emploi et s'il est dans le besoin.
Parfois une enquête sociale ordonnée par le JAF suffira pour démontrer qu'un des parents est défaillant.
En cas de désaccord avec l'autre parent sur la façon dont doit s'exercer l'autorité parentale, vous pouvez saisir le Jaf : Jaf : Juge aux affaires familiales . Dans certains tribunaux, une médiation familiale est obligatoire avant toute demande au Jaf : Jaf : Juge aux affaires familiales .
La liberté d'expression. La liberté d'expression est un droit de l'enfant, mais représente également une des limites de l'autorité parentale. En effet, si les parents ont le droit de surveiller leurs enfants et de les éduquer, ils ne possèdent pas le droit de contraindre l'enfant à ne pas s'exprimer.
À partir de 15 ans
Les relations sexuelles entre un mineur et un majeur, en dehors des relations familiales (parent, grand-parent,...) et des personnes qui s'occupent de lui (moniteur, animateur,...), sont acceptées par la loi.
Le fait de laisser - ou non - son enfant sortir seul du domicile relève uniquement de la responsabilité parentale et n'est encadré par aucune loi.
« Il est interdit aux jeunes de moins de 16 ans non accompagnés d'un parent ou d'une personne responsable de sortir seuls le soir après 24 heures.
Si c'est l'enfant qui ne désire plus voir son parent, il est primordial de tenter de dialoguer de manière respectueuse avec lui. Bien évidemment, l'âge de l'enfant est déterminant, et on tiendra compte de son opinion. Il est possible d'aller en médiation pour discuter de la situation et trouver une entente.
Les principales caractéristiques de ce type de parent sont : Le manque d'empathie : ils ont peu de lien émotionnel avec leurs enfants et avec les gens en général. Ils entretiennent des relations superficielles. En général, ce type de parent est absent parce qu'il veut l'être.
L'autorité parentale peut être retirée au parent qui représente un danger pour son enfant ou lorsqu'il se désintéresse de lui. Le retrait peut être total ou partiel et pour l'obtenir, il faut saisir le juge civil, avec l'assistance d'un avocat.
Les descendants (enfants, petits-enfants) ont l'obligation d'assurer la subsistance de leurs ascendants (parents, grands-parents...), c'est-à-dire la satisfaction de leurs besoins élémentaires (nourriture, entretien). Cette obligation est à la charge également des gendres et des belles-filles.
En France, les jeunes quittent le nid familial en moyenne à 24 ans, soit un peu plus tard qu'il y a dix ans, où le départ du foyer se faisait à un peu plus de 23 ans, et un peu plus tôt que la moyenne européenne, qui est de 26 ans (Eurostat, 2019).