Il s'agit en général d'un plat de pâtes (spaghetti, tagliatelle, penne, lasagnes, ravioli…), d'un risotto ou de gnocchi (boulettes de pommes de terre). Il est un dénominateur commun à toute l'Italie : la pasta, sans laquelle il ne saurait y avoir de repas, aux formes diverses et différemment préparées.
Le plat principal est composé généralement de deux assiettes : le « primo » (premier plat) et le « secondo ». Le premier plat est souvent un plat de pâtes à la sauce, le type de pâtes variant selon l'humeur du chef (des pâtes de viande, des lasagnes, des raviolis, des spaghettis, …).
Les Italiens, comme la plupart des gens, prennent un lunch plus rapide le midi et des repas du soir assez simples en semaine. Certaines familles prennent une entrée de pâtes, de riz ou une soupe, suivie par de la viande, du poisson ou des œufs accompagnés de salade ou de légumes verts.
Huile d'olive et fibres
Par rapport à la France "où la culture culinaire est très riche en graisses, avec les fromages ou le beurre, en Italie la base c'est l'huile d'olive, on a plus conscience que c'est de la graisse, on la voit avant de l'ajouter à un plat", a estimé la nutritionniste.
2) On ne coupe pas les spaghettis
Commençons par la préparation : ne cassez pas les spaghettis afin de les faire rentrer plus facilement dans la casserole.
Ne mettez pas de fromage sur des pâtes à base de poisson ou aux fruits de mer. En Italie, ce délit est comparable à la haute trahison. Les italiens ont une relation très forte avec la nourriture et des idées extrêmement précises sur ce que l'on peut faire ou ne pas faire. Voici un exemple de chose à ne jamais faire.
La «pasta » est un plat à part entière, le «primo » en Italie. Les pâtes ne sont jamais utilisées en accompagnement, pas même avec une escalope ou de l'osso-buco, comme on vous le propose pourtant parfois dans des restaurants italiens belges. 2. Les pâtes se mangent avec un seul couvert : la fourchette.
La plupart des Italiens déjeunent vers 13 ou 14 heures, et, en fonction de leurs conditions de vie et situation professionnelle, c'est généralement le repas principal de leur journée.
L'indétrônable pizza !
En effet, les français ont détrôné les italiens sur leur plat le plus populaire ! La pizza est faite de pâte à pain, d'huile d'olive, de sauce tomate et de différents ingrédients. Et oui, elle se décline en autant de possibilités que de goûts.
Pour qualifier une fille particulièrement jolie, les Italiens utilisent le mot "figa" que l'on peut traduire en français par "canon". Mais attention parce que "figa" désigne aussi le sexe féminin ! Aujourd'hui, la drague n'étant plus l'apanage des garçons, les filles ont masculinisé le mot en "figo".
Oubliez votre cuillère et votre couteau
Autre conseil, les spaghettis ne se mangent pas à la cuillère à soupe. Et n'envisagez même pas de vous servir de votre couteau pour les couper ! En Italie, les spaghettis se dégustent à la fourchette : on pique, on tourne et on mange. Ce n'est pas plus compliqué que cela.
En remplacement du pourboire il a été instauré une taxe de service par personne, le « couvert » (coperto), qui ne dépasse pas le 5-10%, parfois 15%, qui inclut habituellement le pain supplémentaire commandé et le service.
La norme à Milan pour le petit déjeuner, c'est un café et une brioche dite Veneziana (recouverte de graines de sucre et/ou de glaçage aux amandes). La brioche, comme on l'appelle ici (dans d'autres régions d'Italie, on entend « cornetto »), est un parent du croissant français.
En Italie, les pizzas napolitaines se mangent généralement entièrement avec un couteau et une fourchette et non avec les doigts.
L'Italie
Les pourboires s'élèvent à 10% de l'addition au plus. Pensez à vérifier qu'ils ne soient pas inclus dans l'addition. Dans certains restaurants italiens, vous trouverez le « coperto » qui correspond à la charge du couvert et qui est demandé par personne.
Les restaurateurs ont l'obligation de fournir gratuitement l'eau et le pain à leurs clients conformément à l'article 4 d'un arrêté du 8 juin 1967, qui prévoit que "le couvert comporte obligatoirement, outre le pain, l'eau ordinaire, les épices ou ingrédients, l'ensemble des produits ou articles, tels que vaisselle, ...
Prosecco, Martini, Spritz, liqueur Amaretto, Limoncello ou Campari... Autant de saveurs qui font aujourd'hui la signature de la mixologie à l'italienne.
Certains italiens disent que, les français selon eux, sont discrets de prime abord, ce qui est pris pour de la distance de la part de notre voisins italiens mais lorsque l'on se laisse approcher, nous sommes en réalité sympathiques, accueillants, et finalement les échanges se passent bien.
Comment ça se mange
Jamais un italien n'utilisera une cuillère pour manger des pâtes, à moins qu'elles ne soient dans une soupe, et au grand jamais, il ne les coupera avec un couteau. Si vous avez réellement l'intention d'utiliser un couteau, c'est que vous mangez une lasagne.
A la fin du XIXe siècle on consommait d'ailleurs près de 1,1kg de pain par jour en Italie; aujourd'hui, les Italiens mangent environ 90g par jour –mais la consommation dans le Sud se contracte moins vite que dans le Nord– contre 160g environ par exemple pour la France.
Les pâtes ont besoin de place pour cuire parfaitement, donc on n'hésite pas sur le grand volume d'eau. À partir de là, plus besoin de subterfuges, on chronomètre, on goûte, ça résiste légèrement sous la dent («al dente») et les pâtes cuisent à la perfection à tous les coups.
Le parmesan sur tout
Arrêtons aussi de mettre du parmesan sur tout. « Demander du parmesan à tort et à travers est un énorme faux-pas. Un Italien ne mettra jamais de parmesan sur des linguine au crabe ou des tagliatelles à la crevette. Même chose pour les plats contenant de la truffe.
Contrairement à ceux que nous avons pu voir sur certains sites ou blogs, les italiens ne sont pas comme les espagnols, qui eux prennent des repas à des heures tardives. Le peuple italien mange, à quelque chose près, aux mêmes horaires que les français.
La caractéristique agaçante la plus célèbre chez les Italiens est bien leur tendance à ne jurer que par leur mère. Même s'ils ne sont pas couvés de manière explicite par celle-ci, presque tous les Italiens admettront que leur mère adorée fait tout pour eux, de manière plus ou moins extrême.