La noblesse était très grande consommatrice de viandes, contrairement aux couches plus populaires. En Europe la viande la plus courante à l'époque médiévale était le porc et ses dérivés de charcuterie (jambons, saucisses, saucissons, pâtés, lard, etc.).
Les mets solides se mangeaient avec les trois premiers doigts de la main ; ils étaient déposés sur un tranchoir (large tranche de pain rassis ). Les convives ne mangent que dans le plat qui était posé devant eux.
Le petit déjeuner était réservé aux enfants et aux malades. Le déjeuner se prenait entre 10 et 11 heures du matin, tandis que le repas du soir était servi entre 16 et 19 heures. Les repas des paysans étaient cependant rythmés par les travaux des champs.
Pain blanc de froment, pain de seigle, pain de seigle au raisins, jambon cuit, fromage de tête, fromage, œuf à la coque, miel, moutarde, saindoux et grattons, et beurre. Une consommation comprise: café, thé, lait battu, jus de pomme, bière de table, vin rouge ou trappiste.
Viande = nourriture, aliment.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Mais, au Moyen-Âge, on ne disait pas forcément "corvéable", mais on utilisait plutôt l'expression "taillable à merci".
Le vin, la boisson préférée de l'époque
Clovis buvait aussi beaucoup de vin, ce qui était très commun dans le Moyen Âge. Le vin était probablement fait à la manière des Romains parce qu'on se situe vraiment à la charnière entre la Gaule romaine et le royaume des Francs, entre le Ve et VIe siècle.
Les fruits courants au sud étaient les citrons, les cédrats, les oranges amères (la variété douce ne fut introduite que plusieurs siècles après), les grenades, les coings et, bien sûr, le raisin. Plus au nord, on trouvait facilement des pommes, des poires, des prunes et des fraises.
En Europe la viande la plus courante à l'époque médiévale était le porc et ses dérivés de charcuterie (jambons, saucisses, saucissons, pâtés, lard, etc.). Les gros gibiers (sanglier, cerf et chevreuil) étaient réservés aux nobles, le petit peuple se contentait de lièvres et lapins de garenne.
Leurs repas étaient composés des produits de la ferme (lait, œufs, poulets, fromage), de racines (carottes, navets, betteraves, salsifis, panais, oignon, ail), de féculents (pois, fèves, lentilles, pois chiches), de légumes verts (choux, bettes, cardons, épinards, courges, poireaux, cresson), de champignons et d'herbes ...
Conclusion. Le pain consommé dans les villes du Bordelais à la fin du moyen âge était essentiellement un pain de froment II est probable qu'au XVe siècle tout au moins, les ruraux aient consommé également du pain de froment concurremment avec du pain de seigle.
Ils sont à l'origine de nombreux fromages dont les appellations nous sont encore familières : le Pont-l'Evêque, le Maroilles, le Munster, La Tête de Moine, le Citeaux, le Herve ou encore le Limbourg.
La tradition de trinquer avant de boire remonterait au Moyen Âge. Au Moyen Âge, le vin rouge est plus fréquent que le vin rosé et le vin blanc est surtout apprécié par les convives lors des réceptions. Mais l'homme médiéval aime surtout les vins épicés dont l'hypocras en est l'emblème.
Au Moyen-Age on soupait le soir (car bien souvent les gens du peuple devaient se contenter d'une soupe). Pourquoi appelle-t-on le Moyen Âge ainsi ?
L'alimentation au Moyen-Âge est très différente selon que l'on est paysan, seigneur ou bourgeois. Les paysans ne mangent pratiquement que des céréales, principalement sous forme de pain ou de bouillies. Ils consomment aussi des légumes : choux, poireaux, oignons ou épinards.
Des chercheurs ont découvert dans un fossile les traces d'un repas datant d'il y a 550 millions d'années. Cette espèce particulière semblait se nourrir principalement d'algues. Il pourrait s'agir du plus vieux festin du monde.
Côté légumes, les ingrédients de base sont les pommes de terre, des carottes, des navets, du chou, des oignons… et les haricots Tarbais bien sûr ! Les puristes de la garbure vont jusqu'à utiliser l'eau naturelle de la montagne pour qu'elle soit encore meilleure.
Aux origines de l'alimentation
Les repas des premiers Hommes et de leurs contemporains les Paranthropes (2,8-1,5 millions d'années) contenaient fruits, racines, petits reptiles, complétés progressivement par un nouvel apport énergétique : la viande crue.
La « boisson principale » était le vin : en effet l'eau pouvait souvent être contaminée et ainsi rendre malade (dysenterie). Avec le vin, pas de problème !
On oublie une chose importante : l'eau potable était rare dans les villes du Moyen-Age. Les puits et fontaines étaient souvent contaminés, et dans ce cas le vin et la bière étaient des boissons plutôt salubres. On coupait souvent le vin avec de l'eau, On avait même remarqué que boire de la bière protégeait de la peste.
Au Botanique, les plantes, fruits et légumes font l'objet de conférences et servent même d'éléments de décor.
L'amour courtois ou fin'amor d'après l'occitan, est une expression désignant au Moyen Âge la façon d'aimer avec courtoisie, respect et honnêteté, sa ou son partenaire, dans le but commun d'atteindre la joie (joï en occitan) et le bonheur.
Le diminutif puellula est, on l'a déjà vu, peu utilisé par les hagiographes : une dizaine de fois seulement dont deux avec l'indication de l'âge : sept ans et cinq ans56. Il est donc pratiquement synonyme de puella.
Car au XIIe siècle, le o de o il - que l'on écrit oïl - se prononce "ou" : on en est donc à ou-il. Au siècle suivant, le l final devient muet, comme dans gentil ou fusil (les linguistes parlent d'amuïssement). Notre "oui" est né.