Marcher sur le glacier : glace. Règle de base : pour éviter de se prendre dans la jambe du pantalon avec les crampons, il faut marcher les jambes écartées et garder délibérément les pieds bien écartés l'un de l'autre. On doit également s'assurer que les crampons sont solidement ajustés aux chaussures.
La bonne façon
Pour marcher sur la glace, pensez à maintenir tout le poids de votre corps sur la jambe de devant, de manière à former un angle droit avec le sol. Un animal a très bien compris cette technique : c'est le pingouin. Imaginez que vous êtes vous-même un pingouin et tout se passera bien.
Le premier nœud est fait à 3 ou 4 mètres, car la corde doit d'abord mordre dans la lèvre de la crevasse avant que le nœud puisse freiner. Les nœuds de freinage suivants sont faits tous les 1m ou 1m50. Plus la cordée est petite, plus la distance entre les personnes sera grande.
a) Comment s'encorder ? → Lorsque l'on s'encorde à deux, la première étape est que chacun s'encorde à une extrémité de la corde à l'aide d'un nœud de huit que l'on accroche au pontet du baudrier. Si vous avez des cordes à doubles, il faudra donc accrocher les deux cordes sur le pontet toujours grâce au nœud de huit.
L'assureur va s'encorder, autrement dit mettre la corde autour de sa taille, puis “se vacher” (accrocher celle-ci autour d'un arbre, d'un béquet rocheux ou encore d'un câble métallique, voire d'une échelle — en grand nombre dans les Alpes), avant d'accompagner, en donnant du mou, la progression de son compagnon.
Les plus fines (moins de 8 mm) sont utilisées par les experts et notamment pour l'escalade glaciaire et mixte. Un diamètre entre 8 et 8,5 mm semble être une moyenne pour une cordée déjà initiée pratiquant la grande voie.
Dans le cas où la longueur du rappel ne dépasse pas la moitié de la longueur totale de la corde, il est possible de descendre en utilisant uniquement sa corde à simple. Passez la corde dans le maillon de rappel et équilibrez les deux brins sortant du relais. La descente se passe ensuite comme avec des cordes à double.
Le noeud en huit est le premier nœud à être enseigné aux débutants. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est le plus utile de tous les noeuds, le plus sur pour l'encordement et le plus facile à vérifier.
Le nœud de huit est en effet le plus facilement identifiable visuellement, même d'assez loin. Qui plus est, il ne nécessite pas l'usage d'un nœud d'arrêt pour le sécuriser. Enfin, le huit est moins « cassant » pour la corde que le nœud de chaise et l'usera donc moins lors des chutes à répétitions.
Le dispositif d'assurage permet à la corde de coulisser alors que le grimpeur progresse, mais permet aussi à l'assureur de bloquer facilement la corde en cas de chute.
Moufflage au bord de la crevasse
Le bord de la crevasse, où la corde s'est généralement enfoncée profondément dans la glace et le névé, ne peut pas être passé avec la simple méthode du Prussik. Il est donc nécessaire de passer au moufflage.
Le noeud de chaise double me semble bien préférable pour s'encorder. C'est un noeud d'apparence compliquée mais qui est en fait très simple à faire en milieu de corde, et de résistance très honorable, quel que soit le sens dans lequel tire la corde.
Cordelette Camp 3 mm (au mètre)
Un bout de corde est toujours utile en randonnée ou en bivouac et la cordelette Camp de 3 mm de diamètre ne fait pas exception : elle est fine (donc elle passe presque partout), légère (7 g par mètre) et résistante (2,5 kN).
Marchez doucement et posez votre pied en appuyant plus fortement sur le talon, il faudrait former un angle droit avec le sol. N'hésitez pas à faire de petits pas pour éviter de glisser sur du verglas.
7 cm (glace fraiche) : ÉLOIGNEZ-VOUS. 10 cm : vous pouvez y pêcher, faire du ski de fond et marcher (supporte environ 90 kg) 12 cm : vous pouvez passer dessus avec un seul motoneige ou véhicule tout terrain (environ 360 kg)
Après plusieurs années à se faire des nœuds, des chercheurs viennent enfin de mettre au point un modèle permettant de prédire la solidité d'un nœud. Tous les vrais marins le savent : le nœud en huit est le plus solide des nœuds d'encordement.
Le nœud de chaise est utilisé en escalade pour s'encorder, de la même façon que le nœud en double huit mais avec l'avantage de rester facile à défaire après une chute. Il risque cependant de se desserrer tout seul, ce qui représente ici un risque mortel.
Le nœud de huit reconstruit en escalade est devenu le nœud universel pour s'encorder et s'attacher. Il est utilisé en escalade sportive comme en escalade alpine. ATTENTION: Une fois le nœud terminé, tirer sur tous les brins et le vérifier de nouveau!
Dans ces conditions le nœud simple de plein poing et le nœud en huit de plein poing sont parfaitement adaptés pour descendre en rappel de manière classique. A contrario si l'on ne respecte pas ces conditions (nœud mal serré, brin sortant très court), ces nœuds peuvent se défaire lors de la descente en rappel.
Le nœud en huit pour terminer un cordage. Le nœud de chaise pour réaliser une boucle (aussi appelé œil) Le nœud de cabestan pour s'amarrer sur une bitte ou une filière. Le nœud de taquet pour brider une écoute ou une amarre.
1) Placez deux mousquetons simple de manière à ce qu'ils aient leurs ouverutres opposées. 2) Placez ensuite deux ou trois mousquetons simple dans la boucle précédement formée. Attention leurs ouvertures sont du même côté cette fois! 3) Repassez le brin de corde libre dans leurs ouvertures.
Avec un GRIGRI
Il faut donc descendre sur un brin bloqué par un nœud en buté sur le maillon, associé à un mousqueton à verrouillage. La descente se fait uniquement sur le brin à l'opposé du nœud en buté, l'autre brin ne servant qu'à rappeler la corde.
La corde à double permet de séparer les deux brins, de réduire ainsi le tirage et de limiter la force de choc sur les points.