Martin se présente comme un manichéen, autrement dit un philosophe qui voit le mal partout. Pour appuyer son discours pessimiste, il offre un tableau désolant de la condition humaine.
Ce personnage est créé pour donner à Candide une philosophie totalement différente de celle de Pangloss. Martin se dit manichéen. Le manichéisme renvoie à une vision du monde dans laquelle le bien et le mal sont clairement définis. Pour Martin, le mal l'emporte toujours, c'est ainsi que s'exprime son pessimisme.
Pour Martin quelque soit l'endroit où il est tout est au plus mal, le fait de travailler est alors un moyen d'oublier ce mal. Cette philosophie n'est pourtant pas celle défendu par Voltaire car elle est également dans la croyance de deux forces, le bien et le mal. Aucune évolution, il reste dans le pessimisme.
- Le Mal : Candide le rencontre sous toutes ses formes : physique - le froid, la faim et la maladie de Pangloss - et moral - à travers les motifs de la guerre, la pauvreté, l'hypocrisie et le fanatisme religieux -.
Seuls Pangloss et Candide survivent, pour être aussitôt exposés au tremblement de terre qui détruit Lisbonne et écrase ses trente mille habitants.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
En outre, le conte se termine par une dénouement heureux. Tous les personnages trouvent leur place (« chacun se mit à exercer ses talents ») et leur bonheur est finalement accentué par des superlatifs : « Cunégonde [...] devint une excellente pâtissière », « Giroflée [...] fut un très bon menuisier ».
Le personnage de Candide confronte l'optimisme de Pangloss à l'évidence du mal, dans la nature et dans la société, dans l'Ancien et le Nouveau Monde, dans le christianisme comme dans l'islam : il le rejette comme un système sans prise sur le réel, tout comme il fait avec la philosophie inverse de Martin.
Il enseigne la métaphysico-théologo-cosmolonigologie qui regroupe la méthaphysique, la théologie et la cosmologie. On peut remarquer ici que Voltaire fait de Pangloss un personnage stupide du fait qu'il enseigne une matière qui en regroupe trois autres et qui relier entre elles n'aboutissent a rien.
Le narrateur adopte donc un ton comique pour raconter des faits à la fois absurdes et violents. Il s'agit de montrer au lecteur que l'Inquisition est inhumaine et stupide.
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Le mal que l'homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge. L'origine du mal se trouve, chez les penseurs croyants, dans l'imperfection générale de l'homme, ou mal “métaphysique”.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet
Son père était François Arouet, un notaire.
Nos deux héros se séparent : Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos Aires , tandis qu'il ira l'attendre à Venise. Mais Candide se fait duper et voler par un marchand qui lui prend ses deux derniers moutons et s'embarque pour Venise sans l'attendre.
D'où la célèbre phrase qui sert de conclusion au texte, "cela est bien, mais il faut cultiver notre jardin".
Candide retrouve par hasard Pangloss qui souffre de la vérole : il en perdra un œil et une oreille. Celui-ci lui apprend que Cunégonde est morte violée et éventrée par les Bulgares lors de la guerre contre les Abares.
Voltaire fait de son personnage Pangloss le porte-parole du providentialisme de Leibniz. Il y déforme volontairement sa doctrine en la réduisant à la formule : "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles". Pangloss est abandonné en Europe et ne réapparaît qu'à la fin, mal en point.
Les principaux thèmes de cette œuvre sont ainsi le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Voltaire et l'Optimisme
– Un être parfait créerait un monde parfait, donc le monde est parfait. En outre, un être parfait créerait tout ce qui pourrait être créé, par conséquent tout ce qui pourrait exister existe en fait. Par conséquent, ce monde est le meilleur des mondes possibles et tout est pour le mieux.
Une critique de la noblesse
La raison pour laquelle la famille est noble est absurde : "car son château avait une porte et des fenêtres". La baronne est digne, car elle "pesait environ trois cent cinquante livres". Il y a une dénonciation de l'absence de véritables qualités chez les nobles. Voltaire dénonce la vanité.
On l'a quelque peu pervertie par un tour individualiste en parlant de « son jardin », alors que Candide préconise: « Il faut cultiver notre jardin. » Comprendre: chacun doit exercer ses talents, chacun doit faire sa part du travail pour faire progresser la société.
1. Quel est le personnage qui a le mot de la fin au dernier chapitre ? CANDIDE 2.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.