La définition retenue par la Commission européenne précise son implication économique et en matière de concurrence : « En économie, le pouvoir de marché désigne à la base la capacité des entreprises à fixer des prix supérieurs au coût marginal d'une manière que ceci soit rentable.
Le monopole procure au producteur le pouvoir de déterminer lui-même le niveau de prix (price maker) auquel il vend les biens ou services qu'il produit, à la différence de la situation de concurrence dans laquelle il subit le prix (price taker).
Le pouvoir de marché peut aussi être exercé du côté de la demande par des acheteurs dont le comportement est capable d'influencer le prix. Dans ce cas, le pouvoir de marché se traduit par un prix inférieur pour le produit en cause. La logique du pouvoir de marché sous-tend également l'analyse des fusions horizontales.
Le pouvoir de marché est une situation économique permettant à une entreprise de dominer un marché par ses avantages acquis sur la concurrence (monopole de production, effet de mode, qualité du produit, etc.).
En d'autres termes, une entreprise dispose d'un pouvoir de marché si elle a suffisamment de latitude vis-à-vis de ses concurrents pour fixer des prix substantiellement au-dessus de ses coûts de production. Le cas extrême est celui d'un monopole qui ne fait face à aucune concurrence.
Le pouvoir de marché peut également résulter de barrières à l'entréebarrières à l'entrée Obstacles s'opposant à l'apparition de nouveaux producteurs concurrents sur un marché, en contradiction avec l'hypothèse de fluidité de la concurrence parfaite.
Pour qu'un marché existe, il faut que coexistent : un besoin (clairement défini) un groupe de demandeurs. un groupe d'offreurs (susceptibles de pourvoir à la satisfaction du besoin exprimé en fournissant le produit adéquat)
Différenciation des marchés en fonction du nombre d'offreurs et de demandeurs ou de la similarité des produits. On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
Un monopole désigne la situation d'un marché où toute l'offre émane d'un producteur. Il existe diverses formes de monopole : monopole institutionnel, monopole d'innovation et monopole naturel.
La recette du monopole dépend de cette de- mande inverse, car quand le monopole veut pro- duire (et vendre q), le prix maximum qu'il pourra proposer pour le bien sera p(q). Ainsi la recette du monopole, quand il produit (et vend) q sera R(q) = p(q) ∗ q, et la recette marginale est R (q).
Dans certains cas, un monopole peut être institutionnel. En France, c'est le cas par exemple de la SNCF, seule entreprise de transport ferroviaire autorisée par l'Etat.
Le groupe de firmes en oligopole gagne à coopérer et à se comporter comme un monopole – en produisant une petite quantité de bien et en fixant un prix au-dessus du coût marginal.
Le pouvoir de monopole
Une entreprise qui est seule sur un marché peut fixer le prix qu'elle souhaite. Ce prix est supérieur au prix qui serait pratiqué sur un marché concurrentiel. Mais celui-ci ne peut toutefois augmenter sans limite.
Le pouvoir de marché d'un producteur peut avoir plusieurs causes. Il peut être provoqué par l'existence de barrières à l'entrée sur le marché qui limitent la concurrence. Cela peut être dû à une innovation technologique, à un avantage en termes d'emplacement géographique, à une entente entre concurrents, etc.
Les facteurs d'influence des actions
- les facteurs intrinsèques aux actions, - les facteurs extrinsèques qui portent sur l'évolution des marchés d'action, - les facteurs psychologiques et spéculatifs.
Un marché se distingue grâce à trois éléments majeurs : l'offre, la demande et l'environnement. Ces éléments déterminent le dynamisme d'un marché.
Cependant, l'étude des structures de marché montre qu'il peut exister des situations où les entreprises disposent d'un pouvoir de marché. Pour cela, elles peuvent mettre en place des stratégies particulières, notamment l'établissement de barrières à l'entrée ou la mise en place d'une discrimination par les prix.
Littéralement « preneur de prix ». Situation d'une entreprise dont le pouvoir sur le marché est trop faible pour qu'elle puisse fixer le prix. Commentaire : Exemple type : une exploitation agricole, ou une entreprise produisant des produits de base dont le prix est fixé sur une Bourse de matières premières.
Conclusion : les entreprises tentent d'augmenter leur pouvoir de marché car cela leur permet d'être faiseuses de prix et donc d'augmenter leur profit.