Tout agriculteur qui a l'intention de cesser son activité agricole doit en informer l'autorité administrative. Cette déclaration permet de connaître les exploitations à reprendre et facilite leur reprise pour de nouveaux exploitants.
Pour évaluer objectivement l'exploitation à céder, il est recommandé de faire la synthèse entre la valeur patrimoniale et la capacité de remboursement de l'acquéreur. La première approche donne une valeur réelle de vente. A partir de la deuxième, l'acquéreur évalue la rentabilité future de l'exploitation à reprendre.
La vente d'un terrain agricole suit un processus précis, qui diffère de celui des terrains « classiques », situés en lotissement ou isolés. En effet, les terres agricoles cédées doivent être signalées auprès de la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER), qui possède un droit de préemption.
L'acheteur paiera les frais. Les frais de notaire sont donc très faibles. Un montant maximum de 5000EUR est autorisé. Si vous achetez plusieurs parcelles (pour le paiement des droits de mutation), et que le prix est inférieur à 15 000 euros exonérés de TVA, ou si elles sont inférieures à un hectare.
Les terres et prés libres non bâtis se sont vendus au prix moyen de 5940 euros par hectare en 2021, en recul de 2,3% sur un an. Pour les terres et prés loués non bâtis, le prix moyen recule légèrement de 0,4% à 4970 euros par hectare.
4. Qui peut effectuer une estimation d'une ferme ou d'une exploitation agricole ? Au préalable, il est intéressant de se renseigner auprès du point d'accueil transmission de la Chambre d'Agriculture et du RDI local qui peut aider à l'évaluation globale.
Pour vendre un terrain agricole, il est possible de s'adresser à des agences spécialisées et aux notaires. Les petites annonces sur les sites d'annonces commerciales et les sites spécialisés permettent également de donner une bonne visibilité au terrain.
Résultat d'exploitation = EBE + autres produits de gestion courante + transferts de charges d'exploitation + reprises sur amortissements, dépréciations et provisions d'exploitation – autres charges de gestion courante – dotations aux amortissements, dépréciations et provisions d'exploitation.
Où s'adresser ? Si vous avez des salariés, vous devez, dans les 60 jours de la cessation d'activité, transmettre une déclaration sociale nominative (DSN) avec les paies des salariés pour le dernier mois d'activité. Le dispositif DSN sera ensuite informé automatiquement de la cessation d'activité.
Quel que soit votre profil de repreneur familial, la déclaration doit être adressée à la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) où est situé le bien faisant l'objet de la déclaration. Cette demande peut être adressée par voie postale par lettre recommandée ou par voie électronique.
Madame, Monsieur, Par la présente, je vous informe de la cessation de mon activité de (Précisez votre activité) sous la dénomination (nom de la société) portant le numéro de siret : (numéro SIRET de l'entreprise). Restant à votre disposition en cas de besoin d'informations ou de documents complémentaires.
Des frais de dossier d'un montant de 400 € HT sont demandés, une fois en début de convention ; l'enregistrement est gratuit. Qu'est-ce qu'un bail Safer ? Il s'agit d'un contrat de location conclu entre la Safer et le preneur et autorisant le preneur à exploiter le bien.
Vous informez directement la Safer de votre région de votre projet de vente. Vous rencontrez un conseiller foncier de la Safer qui visite et évalue votre bien. Vous vous engagez librement à vendre votre bien à la Safer et convenez avec elle des conditions de la vente (délai, prix, modalités de paiement).
Informer la Safer est obligatoire pour les cessions entre vifs conclues à titre onéreux, tels que les ventes, les apports ou les échanges, ainsi que pour les cessions à titre gratuit, telles que les donations lorsque l'opération porte sur les biens ou droits mobiliers ou immobiliers suivants : biens ruraux, terres, ...
Le montant de l'impôt dépend de la somme à laquelle vous avez vendu le terrain : Si le terrain a été vendu entre 10 et 30 fois plus qu'il n'a été acheté : l'impôt est de 5 %. S'il a été cédé pour au-delà 30 fois plus qu'il n'a été acquis : l'impôt est de 10 %.
Le titre de propriété (acte de vente, acte de succession, attestation immobilière, acte de donation). Les documents relatifs au terrain (les documents du géomètre, les plans de bornage contradictoires, le règlement et le cahier des charges du lotissement le cas échéant, etc).
Il convient de signaler cette cession auprès de la SAFER ou Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural, une étape obligatoire lors de l'achat ou de la vente d'un terrain agricole. La SAFER a un droit de préemption pour ce type de vente.
Ils dégagent un revenu disponible moyen de 55 000 € par an dont 23 500 € de revenus agricoles. Viticulture et autres grandes cultures, spécialités les plus rémunératrices (en euros) - Lecture : 32 % des ménages agricoles de la région sont spécialisés dans les autres grands cultures.
Le salaire des agriculteurs s'exprime en revenu annuel moyen par exploitant. Un agriculteur gagne un revenu moyen de 30 360 euros par an, soit 2 530 euros par mois, un montant qui comprend les subventions et aides. Ils peuvent gagner un salaire de complément.
L'évaluation d'un terrain agricole s'effectue en définissant une valeur moyenne par hectare, basée sur les transactions récentes réalisées dans la région. En France, la Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural (SAFER) met en place un barème répertoriant l'ensemble des ventes de terrains agricoles.
Pour échapper au droit de préemption, la solution est de vendre le bien au fermier en place puisqu'il a un droit de préemption qui prime celui de la Safer. Mais il doit remplir une condition : exploiter les biens depuis au moins trois ans.
En conclusion, que vous soyez un particulier avec un projet de vie plus proche de la nature, un porteur de projet agricole, ou tout autre particulier avec un projet plus personnel que professionnel, vous avez la possibilité d'acheter un terrain agricole.
De 500 à 57 980 € l'hectare de terre agricole
- des terres louées totalement ou en partie, et d'une superficie supérieure ou égale à un seuil adapté aux particularités de chaque département, seuil inférieur à 70 ares ; - des terres à la vente dans les départements d'outre-mer ; - des vignes à la vente.