Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
Ralentissez progressivement votre respiration en prenant plus de temps pour expirer que pour inspirer. Ne forcez pas vos poumons à se vider. Continuez à expirer lentement tout en gardant les lèvres pincées ; commencez à inspirer par le nez si vous ne l'avez pas fait jusqu'à maintenant.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : l'arrêt du tabac.
Exercez-vous: assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
Expirer lentement en dégonflant à partir du ventre. Répéter dix fois. En cas de stress ou de perte d'attention, enchaîner trois cycles de soupirs. Inspirer profondément par le nez, deux fois plus que pour une inspiration normale, puis expirer par la bouche en poussant un grand soupir.
Position assise
Placez les deux pieds sur le sol. Penchez légèrement la poitrine vers l'avant. Posez les coudes sur les genoux. Appuyez le menton sur vos mains.
L'association LABA/LAMA constitue probablement le meilleur traitement pour prévenir les exacerbations de la BPCO. Les traitements inhalés contenant un LAMA semblent présenter un avantage par rapport à ceux sans LAMA pour prévenir les exacerbations.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
En cas d' essoufflement quotidien et/ou d' exacerbations : il est préconisé d'utiliser un bronchodilatateur de longue durée d'action : anticholinergique de longue durée d'action (LAMA) ou un β-2 agonistes de longue durée d'action (LABA) en privilégiant les LAMA en cas d' exacerbations .
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).
Essayez d'utiliser un ventilateur sur votre visage pour respirer plus facilement. Évitez les facteurs qui peuvent causer l'essoufflement comme le tabac, le parfum, les fleurs et les animaux. Ouvrez une fenêtre ou utilisez un ventilateur pour avoir de l'air frais si le temps le permet.
Les exacerbations (complications de la BPCO) sont déclenchées en premier lieu par les infections, virales ou bactériennes, mais également par la pollution intérieure ou extérieure et par l'arrêt des traitements de fond. Leur prise en charge peut se faire en ville ou nécessiter une hospitalisation.
Les traitements de la BPCO comprennent l'arrêt du tabac ou de l'exposition aux polluants, les traitements médicamenteux et la réhabilitation respiratoire (ainsi que l'oxygénothérapie de longue durée et la ventilation non invasive chez les patients insuffisants respiratoires).
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
Taux d'invalidité : 60 à 90 %.
le grand plantain (Plantago Major) aux vertus anti-inflammatoires respiratoires et anti-allergiques. la prêle des champs (Equisetum arvense), qui fait preuve des mêmes indications anti-inflammatoires. le guaco (Mikania Glomerata Spreng), qui possède des composés capables d'inhiber la vasoconstriction des bronches.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
L'estomac et le pancréas sont situés au niveau du côté gauche de notre corps. Lorsque nous dormons sur le côté droit, le corps doit lutter contre la gravité. Cela engendre une certaine pression sur l'estomac et le pancréas, les empêchant ainsi de fonctionner correctement.
Certains lieux à climat méditerranéen peuvent convenir. Les climats secs et de montagne - sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre - sont surement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d'insuffisance respiratoire.