Les coûts. Faire des modifications olographes ou devant témoins ne coûte rien, alors qu'un notaire facture environ 175$ pour rédiger un acte de modification, appelé codicille.
La rédaction d'un testament olographe est gratuite. Toutefois, si vous déposez le document chez un notaire, vous devrez payer des frais de garde. Si vous faites établir votre testament devant notaire, vous devrez payer des frais de notaire.
S'agissant du testament authentique, il peut être annulé par le testateur de son vivant, à tout moment. Il pourra pour cela faire un acte de changement de volonté devant son notaire, ou bien faire un nouveau testament qui annulera le testament précédent.
La modification peut être faite en tout temps, pour autant que vous ayez la capacité de le faire au sens de la loi, c'est-à-dire être lucide et en pleine possession de vos moyens. À partir du moment où vous êtes jugé inapte, il n'est plus possible de faire un testament, de le modifier ou de le révoquer.
1- Principe durée de validité illimité d'un testament olographe. La loi ne pose pas de durée de validité d'un testament olographe et ainsi un testament manuscrit peut être rédigé plusieurs années avant le décès et être parfaitement valide.
On peut modifier un testament notarié sans tout recommencer. On ne recommande pas de raturer des passages et d'ajouter des clauses dans la marge du document original, ça ne passera pas. On doit plutôt joindre au testament un nouveau document, un codicille, dans lequel on indique les nouveaux aménagements.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Article 1042 du code civil : le legs est caduc si la chose totalement péri pendant la vie du testateur. La perte de la chose désigne la destruction matérielle du bien mais aussi l'aliénation de la chose.
Un testament n'est jamais irrévocable. C'est pourquoi, de son vivant et jusqu'à son décès, le testateur peut à tout moment décider de révoquer ou d'annuler son testament.
Lorsque le conseil se fait à l'occasion de la signature d'un acte tarifé, la consultation peut être gratuite. C'est d'autant plus vrai, s'il s'agit du notaire de famille. En dehors de ces cas particuliers, une heure de conseil sera facturée entre 180 et 500 euros selon la complexité des questions.
Vous pouvez préciser au sein de ce nouveau testament qu'il annule et remplace le testament précédent, ou qu'il révoque certaines de ces dispositions en particulier. Dans ce cas, l'ancien testament sera automatiquement révoqué, en tout ou en partie, conformément à ces dispositions.
Si le testament est olographe, le codicille devra être rédigé de façon manuscrite et signé par le testateur lui-même et la date de rédaction doit également y figurer. Si le testament est authentique, le codicille doit être rédigé par un notaire en présence de témoins.
Les groupes d'héritiers
Par exemple, vous écrivez ce qui suit dans votre testament : « Je lègue tous mes biens en parts égales à mes enfants. » Or, si l'un de vos enfants meurt avant vous en laissant lui-même des enfants (vos petits-enfants), ces derniers hériteront de sa part lors de votre décès.
La liste de personnes ayant le droit de consulter le testament d'un défunt se limite aux liquidateurs, aux représentants légaux et aux héritiers. Si un héritier en fait la demande, le notaire peut choisir de lui donner une copie complète du testament ou seulement les extraits pertinents.
L'exécuteur testamentaire peut simplement être chargé de veiller à la bonne exécution de votre testament. Il peut aussi être amené à prendre des mesures conservatoires (faire procéder à l'inventaire de la succession, faire vendre des meubles pour régler les dettes urgentes, etc.).
Le testament est nul lorsqu'il a été écrit par un tiers, même si l'on prouve qu'il l'a été sous la dictée du défunt. Il arrive qu'un tiers guide la main du testateur. Le testament sera annulé lorsque l'on établit qu'il ne traduit pas la volonté réelle du défunt.
Le Code civil prévoit que les descendants et éventuellement le conjoint survivant sont des héritiers réservataires, ce qui signifie qu'une part de l'héritage du défunt leur revient obligatoirement : la réserve. Le défunt peut donc disposer librement uniquement de la quotité disponible.
Un testament doit obligatoirement être daté et la date mentionnée doit être exacte. D'après la loi, un testament olographe doit comporter une date, c'est-à-dire l'année, le mois et le jour. Faute de cette mention, l'acte n'est pas valable.
Que deviennent les comptes bancaires après un décès ? Si c'est un compte individuel, lors du décès du titulaire, le compte est bloqué jusqu'au règlement de la succession, sauf pour le paiement des funérailles (moins de 5 000 €), impôts, soins et prélèvements de type gaz, électricité, eau.
Juridiquement, on dit que le notaire prélève sur l'actif les sommes qu'il estime nécessaire pour régler le passif du défunt. Une fois ces sommes prélevées, le notaire débloque l'argent de la succession afin de procéder au partage selon les règles prévues par la loi.
Les frais de notaires qui découlent d'une succession doivent être réglés par l'ensemble des héritiers concernés.
Annulation par le testateur du testament olographe :
Le testateur a la possibilité de rédiger un nouveau testament, annulant alors celui en vigueur. Il suffit pour cela d'indiquer une mention comme : « Je révoque toutes mes dispositions antérieures ». détruire son testament.
Si le défunt n'a pas fait de testament, c'est l'ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d'héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix.
Lors du règlement d'une succession, vous pouvez interroger le FCDDV : FCDDV : Fichier central des dispositions de dernières volontés , couramment appelé fichier des testaments, et ainsi savoir s'il existe un testament ou des actes exprimant les dernières volontés du défunt.