Et
tout le monde est content ». L'énumération de toutes les victimes de Dom Juan prouve que sa mort est leur vengeance. La fin apparaît donc comme morale, conforme à la morale, c'est-à-dire au bien, puisque celui qui commet des fautes et fait le mal est puni : la leçon à retenir est donc qu'il faut être vertueux.
Dom Juan voit en lui un terrain d'expérience et tente de corrompre le pauvre. Pour ce faire, il lui propose un marché tentant : "Je m'en vais te donner un Louis d'or tout à l'heure pourvu que tu veuilles jurer". Contre toute attente, le pauvre refuse de jurer : "J'aime mieux mourir de faim".
Le Médecin volant, d'inspiration italienne, est ainsi l'une des toutes premières pièces écrites par le dramaturge pendant ses années d'itinérance. Cette pièce montre déjà un personnage de valet se déguisant en méde- cin, pour venir en aide à une jeune fille qui ne veut pas épouser l'homme auquel son père la destine.
Pierrot : Paysan, amoureux de Charlotte qui ne l'aime pas en retour. Il sauve don Juan de la noyade. Charlotte et Mathurine : Deux paysannes que don Juan rencontre après avoir fait naufrage.
Don Juan est mort de la main du Commandeur. Don Juan n'en finit pas de mourir, de siècle en siècle, injustement assassiné par la justice divine.
dans Dom Juan ou le Festin de Pierre (1665), Sganarelle est le valet de Don Juan.
1- Les personnages sont Sganarelle et Martine, il sont mariés : « méritais-tu d'épouser une personne comme moi » (l. 19) On sait que Sganarelle est «faiseur de fagots» (l. 9) (=bûcheron), mais qu'il a fait quelques études (il sait « son rudiment », l 11.
La critique de la médecine et de ceux qui la pratiquent est un sujet récurrent dans l'œuvre de Molière. Cette satire s'appuie sur le ridicule de la figure de Dottore de la commedia dell'arte qui, peu importe son domaine d'expertise, met en place les mêmes artifices pour imposer son autorité.
LÉANDRE : amant de Lucinde, THIBAUT : père de Perrin, PERRIN : fils de Thibaut, paysan.
A) En apparence, le dénouement condamne Dom Juan qui meurt. La réplique finale de Sganarelle (27 à 30) récapitule les mauvaises actions qu'il a faites au cours de la pièce et qui rendent sa peine est méritée. Dans cette énumération, les humains sont vengés par la mort de Dom Juan, mais aussi Dieu.
C'est en toute conscience que Dom Juan s'avance vers la mort. Il jette son épée avant de rejoindre la Statue. En se séparant définitivement de son arme de défense, le personnage révèle son désir suicidaire.
Dom Juan est un libertin, c'est-à-dire un homme qui place sa liberté au-dessus de tout. Selon lui, rien ne devrait venir entraver cette liberté sacrée, y compris les relations amoureuses. C'est pourquoi il rejette avec force le mariage. Selon lui, la fidélité est l'ennemie de l'amour.
Premières versions de Don Juan
Les forces romanesques faisant leur œuvre, il fait de Don Juan un jeune libertin arrogant, cynique et égocentrique, défiant de toute sa morgue l'ordre établi et surtout la morale chrétienne. Le personnage est si puissant qu'il ne tardera pas à s'imposer à d'autres grands auteurs.
La cible première de Molière dans la pièce est la religion. Dom Juan se moque des rites chrétiens, et particulièrement des coutumes chrétiennes comme l'aumône (scène du pauvre). Il dénonce ces pratiques comme étant hypocrites. Enfin, Molière peint une société hypocrite, attachée aux apparences.
Excellent. Une des uvres phare de notre Molière national.Au fil des pages l'on découvre le personnage bien plus complexe qu'il n'y parait de Don Juan,"grand seigneur,méchant homme",à la fois héros et anti-héros. Une tragi-comédie baroque,facile à suivre,prenante et subtile. A déguster sans modération.
La médecine ne soigne pas car les médecins n'y sont pas de vrais médecins (Le Médecin malgré lui), les malades des faux malades (Le Malade imaginaire), et l'amour (la vie) le meilleur remède à la maladie (L'Amour médecin).
Diafoirus: (...) mais ce qu'il y a de fâcheux auprès des grands, c'est que quand ils viennent à être malades, ils veulent absolument que leurs médecins les guérissent.
L'hypocondrie et la médecine
Argan pense que la maladie et la mort le menacent de façon permanente. Le Malade imaginaire est une satire, c'est-à-dire un écrit dans lequel l'auteur fait la critique d'une époque, d'une politique, d'une morale. Ici, Molière s'attaque à la médecine.
L'affaire se complique lorsque Sganarelle est discrètement sollicité par le jeune Léandre qui lui révèle une autre supercherie : Lucinde et lui sont amoureux, et le soudain mutisme de la jeune fille n'est qu'une ruse pour retarder le mariage avec le vieil Horace auquel Géronte veut soumettre sa fille.
Cette jeune fille fait semblant d'être muette, pour protester contre son père, Géronte, qui veut la marier de force à un homme qu'elle n'aime pas. L'extrait suivant est une scène de fausse consultation. Les deux valets ont en effet frappé Sganarelle afin qu'il ausculte Lucinde.
Mais Géronte ne veut pas qu'il l'épousecar il n'est pas assez riche. Sganarelle accepte tout de même de l'aider car Léandre le pait. Acte 3 : Sganarelle dévoile sa véritable identité à Léandre car il lui fait confiance.
Sganarelle, un faiseur de fagots de bois, ivrogne et brutal, bat sa femme Martine. Pour se venger celle-ci fait croire aux domestiques de Géronte, Valère et Lucas, que son mari est un médecin mais qu'il n'accepte de travailler qu'après avoir reçu des coups de bâton.
Le plus souvent joué par Molière lui-même, Sganarelle supplante Mascarille et annonce Scapin. Humain et plein de défauts (il est tour à tour vénal, incompétent, tyrannique, paresseux, égoïste…), il est au cœur de la farce et le contrepoint au pathétique.
Martine et Sganarelle
Martine: costume pratique et fonctionnel et en même temps très féminin (corset et dentelles), inspiré de la Signora dans la commedia. Sganarelle: tenue dans le style de Brighella.