Définissez des limites raisonnables. L'établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu'où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou moins.
Soyez patient avec votre ado et écoutez-la.
Évitez de parler à sa place ou de l'interrompre quand elle parle. Incitez-la à parler en lui posant des questions banales sur sa journée ou sur le déroulement de l'examen qu'elle a eu au lycée. Prenez note de ses réponses et laissez-la partager ses pensées.
Ils mènent sans aucun doute une vie au ralenti. Un enfant paresseux ne présente pas de difficultés physiques, psychologiques, d'apprentissage ou émotionnelles, il est juste paresseux au moment d'accomplir ses tâches, il ne veut pas les faire. Attention à la confusion entre manque de motivation et paresse.
Quoiqu'il en soit, l'important est de ne juger ni l'attitude de l'enfant ni son émotion. Une attitude efficace est plutôt une attitude douce, empathique et rassurante sans chercher à forcer un enfant ou à prendre en charge son problème avec des “Mais pourquoi tu te sens comme ça ?” ou des “Parle-moi” insistants.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Les parents doivent faire confiance à leurs ados, mais aussi se faire confiance, pour les laisser vivre leurs expériences en restant persuadés qu'ils pourront faire appel en cas de besoin. Rester attentif, impliqué, en arrière plan, un peu comme le souffleur au théâtre…
L'essentiel étant de ne pas le culpabiliser, car un échec scolaire est signe d'une souffrance. Si le dialogue est parfois difficile, les parents doivent garder à l'esprit qu'il est primordial de le rassurer. Faites-lui savoir que vous êtes là pour le soutenir et qu'il peut vous faire confiance.
Comment demander le placement d'un enfant ? Si vous souhaitez confier votre enfant, vous devez vous rapprocher du CCAS : CCAS : Centre communal d'action sociale (placé auprès de votre mairie) ou contacter directement les services du département (aide sociale à l'enfance - Ase).
Lorsque le comportement externalisé ou internalisé d'un adolescent est extrême, et que cela dure depuis plusieurs mois, parler « d'adolescent difficile » est alors un euphémisme. Ces adolescents sont malades : ils ne maîtrisent plus leur comportement.
L'adolescence est un changement d'une telle radicalité que cela peut donner à l'adolescent le sentiment d'une profonde étrangeté à soi-même, comme si son corps ne lui appartenait plus, comme si cette réalité lui était imposée et pouvait lui être hostile ; une source de menace.
À l'échelle mondiale, un jeune âgé de 10 à 19 ans sur sept souffre d'un trouble mental, ce qui représente 13 % de la charge mondiale de morbidité dans cette tranche d'âge. La dépression, l'anxiété et les troubles du comportement sont parmi les principales causes de morbidité et d'invalidité chez les adolescents.
Le fait qu'un ado rejette ses parents est tout à fait normal. L'adolescence est une période où le jeune ressent le besoin de se distinguer de ses parents pour devenir un individu à part entière. Si le comportement de votre enfant vous agace, prenez du recul, et rappelez-vous que cela fait partie de son développement.
Lorsqu'un enfant est surprotégé, sa timidité peut parfois être accompagnée de passivité et d'une grande dépendance à l'égard de l'adulte. Par exemple, l'enfant ne fait rien sans son parent, soit parce qu'il a peur de lui déplaire, soit parce que l'adulte lui a transmis ses propres peurs.
Un adolescent donne souvent l'impression de ne s'intéresser à rien, de n'avoir envie de rien, de ne nourrir aucun projet à long terme. Cette démotivation est en général passagère et ne cache pas forcément un état dépressif. Mous, sans ressort, sans envie – hormis celle de rester scotchés des heures à leurs écrans !
La paresse est génétique, affirment des chercheurs américains. Mais lutter contre permettrait d'assurer un meilleur développement de notre cerveau. Qu'on la nomme fainéantise, indolence ou mollesse, la paresse, cette «habitude de se reposer avant la fatigue» selon Jules Renard, n'a pas bonne presse.
Entre 11 et 19 ans, il n'est pas rare de voire apparaitre des changements chez son enfant. Il entre dans une période tant compliqué pour lui que pour le parent : la crise d'adolescence. C'est un passage inévitable, durant lequel le rôle parental est mis à rude épreuve.