Les raisons de l'abolition du califat sont essentiellement politiques car le calife était devenu en quelques mois un des points de ralliement de l'opposition monarchiste et religieuse. Il était également un vecteur d'interférences, pour d'autres États, dans la politique intérieure turque.
Le principal obstacle à un retour du califat est l'éclatement religieux de l'Islam : aucun chef spirituel d'aucun courant de l'islam ne saurait avoir une légitimité suffisante pour être reconnu à la fois par les chiites, les sunnites, les kharidjites et les ibâdites et leurs multiples subdivisions.
Mustafa Kemal, fort du rejet par les Turcs de la proposition du sultan, est déterminé à mettre fin à cette institution. Pour ce faire, il réunit la Grande Assemblée nationale de Turquie le 30 octobre. Pour Mustafa Kemal il faut mettre fin au sultanat sans porter atteinte au califat.
Depuis les réformes d'Atatürk, la Turquie est laïque, la Constitution prévoit qu'aucune réforme constitutionnelle ne peut porter atteinte à un certain nombre de principes, dont la laïcité.
Accompagné de partisans, il se révolte contre le gouvernement impérial et crée un deuxième pouvoir politique à Ankara. C'est de cette ville qu'il mène la résistance contre les occupants lors de la guerre d'indépendance turque. Sous son commandement, les forces turques vainquent les armées arméniennes et italiennes.
Le 5 décembre 1934, le droit de vote leur est octroyé pour les élections nationales ; elles votent pour la première fois aux élections législatives du 8 février 1935, à l'issue desquelles 18 députées sont élues (4,6 % des parlementaires).
Les Ottomans sont originaires d'une tribu d'Asie centrale, qui s'installe vers la fin du XIII ème siècle dans la région de Seuyut, puis conquiert progressivement plusieurs villes byzantines.
La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l'ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l'égalité de tous devant la loi quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.
La loi du 9 décembre 1905 met un terme au concordat et institue la séparation des églises et de l'État. Elle traite de la question des lieux du culte, des associations cultuelles et de la police des cultes. Cette loi devient le pilier des institutions laïques.
Les Tanzimat, la révolution culturelle kémaliste et la promotion d'un islam républicain et laïc contrôlé par l'État ont, ensemble, largement contribué à la sécularisation de l'État et de la société turque.
La guerre d'Indépendance aura pour conséquence de provoquer la chute du sultanat turc et du système ottoman antérieur, lequel sera remplacé par la République de Turquie.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Les califes « bien guidés » (rashidoun) sont les quatre premières personnes qui prennent la succession de Muhammad à la tête de la communauté des musulmans après sa mort. Ils ont pour noms Abou Bakr (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656), et Ali (656-661).
Il faut attendre le début des années 1870 pour qu'il ne soit plus simplement un adjectif définissant ce qui n'est ni religieux, ni ecclésiastique. La première définition argumentée en sera fournie par Ferdinand Buisson, en 1887 dans son Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire.
Les interdits et les limites aux libertés individuelles dans le cadre laïc. Le principe de laïcité a pour conséquence la séparation de l'État et des organisations religieuses. Il n'y a donc pas de service public du culte. L'État ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie, aucun culte.
Le ginkgo biloba, symbole de la laïcité
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
Elle s'est inscrite dès les années 1880 dans une lutte entre le nouvel État républicain et l'Église catholique. Aux yeux des républicains, la laïcité est en effet le moyen de soustraire les Français à la tutelle de l'Église. La laïcisation de l'école constitue donc pour eux un enjeu fondamental.
Empire parmi les plus puissants de l'histoire, le règne ottoman aura duré plus de 600 ans avant de s'effondrer sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Le tughra du sultan Soliman le Magnifique ayant régné au 16e siècle.
Les Turcs sont des nomades apparentés aux Mongols et issus de la steppe asiatique. Au VIIIe siècle, au temps de Charles Martel, l'une de leurs branches, les Khazars, s'établit sur la Volga et se convertit au...
Après la prise de Constantinople, l'empire qui a duré le plus longtemps est incontestablement l'Empire ottoman, avec 469 ans.
Turc fait au féminin turque (à la différence de grec, qui conserve le c au féminin : grecque).