Le système de reproduction au sein de ce groupe est très hétérogène. Les cochenilles sont presque toujours ovipares mais certaines espèces sont ovovivipares (les œufs pondus sont déjà embryonnés), et d'autres sont vivipares.
Dans nos maisons, elles arrivent initialement par des plantes infestées à l'achat. Ensuite, l'acheteur peut les transporter par mégarde de plante en plante lors de l'arrosage ou la taille ou lorsqu'il déplace une plante infestée. Si les nymphes rampent, les mâles volent. Eux aussi sont minuscules et rarement vus.
La chaleur sèche et le rapprochement des pots favorisent la propagation de la cochenille. En extérieur, les agrumes, les arbres fruitiers et les arbustes d'ornement peuvent également être attaqués.
Elle vit fixée sur la plante, et pond des œufs rassemblés en amas cireux blanchâtres. Après éclosion, la nymphe se développe avec 3 stades larvaires successifs. Les cochenilles que l'on trouve sur les plantes peuvent donc être, outre des œufs, des larves ou des femelles adultes.
Les parasitoïdes
Les hyménoptères sont nombreux à naturellement parasiter les cochenilles, qu'elles soient farineuses, à bouclier ou à carapace. Généralement, ils pondent dans les cochenilles et leurs larves se nourrissent de leur hôte.
Les cochenilles sont des insectes phytophages. Comme les pucerons, elles possèdent un rostre, sorte de paille pointue, qui leur permet de percer la cuticule des plantes et de prélever la sève dont elles se nourrissent. Les cochenilles ne sont cependant pas dangereuses pour les humains, elles ne piquent pas.
Si les cochenilles s'attaquent à tous les végétaux, elles apprécient particulièrement les plantes d'ornements comme le laurier rose et les arbres fruitiers (figuiers, pommiers, poiriers).
Les cochenilles sont attaquées par de nombreux insectes prédateurs ou parasitoïdes : coccinelles (Cryptolaemus montrouzieri), chrysopes, syrphes et divers hyménoptères (Anagyrus, Leptomastix, Metaphycus, etc.) qui constituent de précieux auxiliaires.
Elle ne mesure qu'environ 1,5 mm de longueur, soit le tiers de la taille d'une cochenille farineuse mature, mais elle vit sous le sol, hors de vue.
Une recette maison : Mélangez de l'huile végétale, du liquide vaisselle et de l'eau. Vaporisez ce mélange sur la partie infectée. Une recette maison à base de savon noir : Mélangez du savon noir et de l'eau. Vaporisez ce mélange sur la partie touchée.
Sur les plantes d'intérieur, les cochenilles qui détestent l'eau peuvent être enlevées en passant les feuilles envahies sous le jet puissant de la douche : pour ce faire, enfermez le pot dans un sac plastique afin qu'il ne soit pas noyé. Renouvelez l'opération après quelques jours jusqu'à leur disparition complète.
Les cochenilles peuvent devenir un vrai cauchemar pour vos plantes ! Le vinaigre blanc est une solution naturelle et efficace pour les éliminer. Mettez de l'eau dans votre vaporisateur et ajoutez une cuillère à café de vinaigre blanc et une cuillère à café de savon noir.
Les cochenilles se cachent généralement sous les feuilles, sur les tiges, ou au milieu des racines.
Les fourmis s'occuppent des cochenilles et des pucerons car elles raffolent de leur miellat sucré. Il arrive même parfois que l'on trouve des cochenilles ramenées par les fourmis dans leurs nids !
Une femelle peut pondre de 300 à 500 œufs dans une poche cotonneuse. Après avoir pondu ses œufs, ce qui prend 5-10 jours, la femelle de cochenille farineuse meurt. Les jeunes cochenilles, très mobiles, se dispersent pour trouver des endroits convenables pour se nourrir. Il y a 3 stades larvaires.
Un anti-cochenille à base d'huile, risquent de brûler les fleurs et les feuilles : il faut attendre que les feuilles soient tombées avant de commencer à traiter.
Essayez alors de gratter l'écorce externe d'une tige avec un ongle. S'il n'y a rien de vert en dessous, la plante est morte.
Les cochenilles mesurent jusqu'à six millimètres. On les reconnait bien à leur carapace dure qui ressemble à la cire. Chez la plupart des espèces, la carapace est marron ou rougeâtre, mais elle peut aussi être jaune ou noirâtre.
Les deux espèces aériennes sont des généralistes et s'attaquent à presque tout végétal. Heureusement qu'elles sont d'origine tropicale et qu'elles ne survivent pas à l'hiver en plein air dans les climats tempérés, mais il n'y a quand même presque pas de plante d'intérieur qu'elles ne peuvent pas infester.
Alcool à 90° Imbibez un coton (réutilisable de préférence) d'alcool à 90° et passez le sur les feuilles de votre plante. Rincez ensuite ces mêmes feuilles à l'aide d'une éponge imbibée d'eau.
Le purin d'orties pour éliminer la cochenille naturellement
Étant un excellent remède naturel, l'ortie (et plus précisément le purin d'orties) se veut très efficace contre un bon nombre de parasites de votre jardin.
Cependant, les cochenilles sont des parasites qui viennent de l'extérieur. Cela explique que les orchidées touchées par la maladie sont généralement des orchidées en terre, dans les jardins ou des orchidées en pot qui reposent à l'extérieur.
Au final, les guêpes ne font pas la fine bouche et leur menu est assez varié. En plus des mouches et des moustiques, s'y retrouvent les pucerons, les cochenilles, mais aussi parfois quelques papillons et sauterelles.
Elles vont également pondre près des foyers des cochenilles tout au long de leur vie (2 mois), jusqu'à 400 œufs. Elles ont un bon appétit et peuvent manger jusqu'à 250 cochenilles par jour.
Le vinaigre blanc n'est pas seulement un bon produit ménager. Il est en effet très efficace pour entretenir les plantes ! Ce produit permet notamment de fortifier et prolonger la vie de vos végétaux. Il améliore la qualité du sol et permet le développement de vos végétaux dans un environnementsain.