Étant limité à un seul mandat et profitant des divisions politiques de l'époque, il organise un coup d'État en 1851 et accroît son pouvoir. Un premier plébiscite organisé auprès du peuple prolonge son mandat de dix ans, mais c'est le second qui marque un véritable tournant.
L'Assemblée de 920 membres, élus au suffrage universel masculin pour trois ans, dispose du pouvoir législatif. Le 10 décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est élu président de la République avec 75% des suffrages exprimés contre Louis-Eugène Cavaignac (20%) et Alexandre Ledru-Rollin (5%).
Texte > 1799, le coup d'État du 18 Brumaire : le général Napoléon Bonaparte prend le pouvoir. 9 et 10 novembre 1799 : dix ans après le début de la Révolution française, qui a remplacé la monarchie par la république, le général Bonaparte prend le pouvoir lors du coup d'État du 18 Brumaire.
Militaire dans l'âme, il lui faut un pouvoir absolu et sans partage. D'après la constitution, il était consul pour dix ans. Dans un premier temps, il souhaite pérenniser sa position et demande le pouvoir à vie.
Pour asseoir son pouvoir, Bonaparte se fait sacrer empereur par le pape Pie VII le 2 décembre 1804, à Paris et non à Reims comme les rois d'Ancien régime.
L'empereur met en place un système stable, qui repose sur une fonction publique prestigieuse. Pour Napoléon, l'ascension sociale doit résulter du mérite ; c'est ainsi qu'il forme une élite. Celle-ci s'accroit avec l'apparition de la Légion d'honneur en 1802. On récompense le mérite et le service de l'Etat.
Il s'illustre par la suite dans une bataille mettant fin à une troisième guerre contre la coalition. Il s'agit de la victoire la plus connue de Napoléon Bonaparte : la bataille d'Austerlitz le 2 décembre 1805.
2. Des libertés contrariées. Alors que le Premier consul verrouille les assemblées, surtout à partir de 1802, les libertés individuelles, héritage des Droits de l'Homme, font les frais de l'autoritarisme de Bonaparte.
L'idée politique de Napoléon Bonaparte est «l'Autorité dans la Démocratie », tentative de synthèse des différents courants qui se sont opposés lors de la Révolution française.
Pour Louis-Napoléon, la manœuvre prive l'ennemi commun de moyen d'action légale. Mais cette compromission avec les membres du parti de l'Ordre ne peut le satisfaire d'autant plus que le suffrage populaire est l'un de ses principes et que la nouvelle loi lui retire des électeurs.
Le coup d'État du 2 décembre 1851
Le 27 décembre, le plébiscite entérine avec une large majorité la prise de pouvoir de Louis-Napoléon. Un an plus tard, le 2 décembre 1852, 48 ans jour pour jour après son oncle, Louis-Napoléon est acclamé Empereur sous le nom de Napoléon III.
Son expansion, sa puissance et ses richesses sont pour Napoléon des menaces à la sécurité et à la tranquillité de la France. Contrer sa grandeur pour placer la France au centre de l'Europe continentale tel était l'objectif et le leitmotiv de la « politique » européenne du Consul puis de l'Empereur français.
Un retour à l'ordre s'appuyant sur la mise en place d'un régime autoritaire. À la suite de son coup d'État qui met fin au Directoire en 1799, le général Bonaparte devient l'homme fort d'un nouveau régime politique, le Consulat.
Le 13 février 1800 (24 pluviôse an VIII) création de la Banque de France. Le 17 février 1800 (28 pluviôse an VIII) Bonaparte crée le corps préfectoral. Le 1er mai 1802 (11 floréal An X) le Premier consul crée les lycées. Le 19 mai 1802 (29 floréal an X) est créée la Légion d'honneur.
Napoléon Bonaparte
En 1799, il renverse par un coup d'État le Directoire et prend le pouvoir. D'abord Premier consul, puis empereur, il installe un régime autoritaire, placé sous son influence personnelle.
Sous le Consulat, Napoléon Bonaparte entreprend de reconstruire la société française en lui donnant des bases solides et durables. De plus en plus autoritaire, le Consulat est remplacé par l'Empire en 1804. Napoléon Ier instaure un régime fort et, jusqu'en 1811, crée un vaste Empire qui domine l'Europe.
En 1799, à la suite d'un coup d'état, le Général Bonaparte devient chef de la France. Il établit un pouvoir personnel et autoritaire. La France va connaître une profonde réorganisation avec des réformes qui seront durables. Napoléon Bonaparte a su terminer la révolution en conservant tous les acquis.
H23 : Quel est le bilan de l'action de Napoléon Bonaparte? En quelques années, Napoléon Bonaparte transforme la société française en créant le Code civil, les préfets, les lycées, etc. Il permet ainsi à certaines idées de la Révolution française d'être appliquées.
Rien de tel sous Napoléon dont le régime est à créditer d'une oeuvre colossale : l'unification du droit français, avec le Code Civil (1804, rebaptisé « Code Napoléon » en 1807) mais aussi les Codes de procédure civile (1806), de commerce (1807), d'instruction criminelle (1808), pénal (1810), sans oublier l'ambitieux ...
Napoléon Bonaparte, né le 15 août 1769 à Ajaccio et mort le 5 mai 1821 sur l'île de Sainte-Hélène, est un militaire et homme d'État français, premier empereur des Français du 18 mai 1804 au 6 avril 1814 et du 20 mars au 22 juin 1815 , sous le nom de Napoléon Ier .
En 1799, les Anglais, réussissent à former des coalitions contre la France qui comprennent la Russie, l'Autriche et plus tard la Prusse. Ce sont les mêmes qui caricaturent Napoléon : on le représente sous l'aspect d'un roturier héritant son pouvoir d'une population assoiffée de sang.
Le Premier Empire est un régime autoritaire : Napoléon concentre tous les pouvoirs entre ses mains. La police surveille la population. La presse est censurée. Napoléon confirme certains acquis de la Révolution : les Français sont des citoyens égaux devant la loi grâce au code civil (1804).
Depuis deux siècles, les historiens multiplient les thèses, échafaudent des hypothèses. Dans cette commune belge, Napoléon aurait été doublement trahi le 18 juin 1815. D'abord par ses généraux, Ney et Grouchy en tête.
La bataille de Waterloo met fin à sept siècles d'hostilité entre la France et l'Angleterre et achève une fois pour toutes l'épopée napoléonienne. L'empereur retourne à Paris le 22 juin 1815 et abdique une seconde fois, en faveur de son fils.