Seul le médecin traitant peut refuser qu'on délivre à son patient un médicament générique sans que celui-ci soit pénalisé au niveau de la prise en charge. Pour cela, il doit inscrire la mention "Non substituable" sur l'ordonnance.
A compter du 1er janvier 2020, votre médecin utilisera la mention "NS", permettant d'éviter le recours au générique, uniquement dans certains cas très encadrés. Encore plus de médicaments génériques demain.
Oui. Toutefois, votre refus aura des conséquences sur le bénéfice du tiers-payant et sur le niveau de remboursement. Vous ne bénéficierez pas du tiers payant.
À compter du 1er janvier 2020, la mention « non substituable » ne suffira plus sur les ordonnances. Elle devra être complétée d'un code qui justifie pourquoi le pharmacien ne peut pas proposer un générique au lieu du médicament de marque.
Le remboursement des médicaments non génériques par l'Assurance Maladie. Lorsque vous fournissez à votre pharmacien une ordonnance pour acheter un médicament princeps qui figure sur la Liste des médicaments remboursables aux assurés sociaux, l'Assurance Maladie prend en charge une partie ou la totalité de son coût.
En effet, les médicaments génériques ont un prix réduit de 30% en moyenne par rapport au médicament d'origine. Les économies ainsi réalisées permettent de favoriser l'accès à l'innovation thérapeutique et à de nouveaux traitements coûteux pour tous les patients atteints de maladies graves.
Pourquoi certains médecins s'octroient le droit de nous imposer les médicaments génériques ? Un médecin prescrit le traitement le mieux adapté à la situation de son patient : ce peut être un médicament générique qui est un médicament efficace et sûr.
Le pharmacien doit refuser de dispenser un médicament, même prescrit, lorsque l'intérêt de la santé du patient lui paraît l'exiger. Le pharmacien doit informer immédiatement le prescripteur de son refus et le mentionner sur l'ordonnance(4).
Depuis 1999, le pharmacien est autorisé à substituer un médicament à celui prescrit, à condition que ce médicament soit dans le même groupe générique et que le médecin n'ait pas exclu cette possibilité par l'apposition de la mention manuscrite « non substituable » sur l'ordonnance.
Les médicaments génériques sont aussi efficaces que les médicaments d'origine correspondants. Les études scientifiques montrent que leur efficacité est équivalente à celle des médicaments d'origine et que les fluctuations constatées sont également équivalentes.
Les médicaments génériques peuvent avoir une apparence différente de celle des médicaments de marque pour le même médicament. Les médicaments génériques peuvent contenir des ingrédients non médicinaux différents, ce qui peut avoir une incidence sur la couleur, la grosseur ou la forme du médicament générique.
Le médicament original et ses génériques contiennent le même principe actif à une dose identique et ont donc la même efficacité. Par contre, les excipients ne sont pas forcément identiques. Il est donc possible d'avoir un comprimé d'un médicament générique de taille et de couleur différente du comprimé original.
Les médicaments génériques sont moins chers car les coûts de recherche et de développement du principe actif original ont été économisés par le laboratoire qui les produit.
Si vous demandez du Doliprane® à la pharmacie, ne soyez pas surpris de vous faire délivrer à la place une boîte de son générique, le paracétamol.
Ainsi, en raison de la différence d'excipients, un médicament générique peut se présenter sous la forme d'un comprimé bleu, alors que le princeps est rouge, ou bien d'un sirop aromatisé à la banane, alors que le princeps a le goût de fraise.
lamotrigine, lévétiracétam, pregabaline, topiramate, valproate de sodium et zonisamide, lévothyroxine, azathioprine, ciclosporine, évérolimus, mycophénolate mofétil et mycophénolate sodique, buprénorphine.
Comme vous le savez, un médicament générique se reconnaît à son nom. Si ce nom est celui de la substance active exprimée en dénomination commune internationale ( DCI ) suivi du nom du laboratoire, il s'agit d'un médicament générique.
Pour être remboursé, la feuille de soins doit être transmise à votre organisme d'assurance maladie (le pharmacien la transmet automatiquement par voie électronique). Pour certains médicaments, il est nécessaire de faire une demande d'entente préalable auprès de votre organisme d'assurance maladie.
[1] Passage dans le domaine public : Lorsque le brevet d'un médicament tombe dans le domaine public, le laboratoire découvreur de la molécule en perd l'exclusivité commerciale. D'autres laboratoires peuvent commercialiser des médicaments contenant cette molécule.
Vos actes de biologie ; Vos arrêts de travail indemnisés ; Vos hospitalisations dans les établissements publics ou privés ; Vos transports pris en charge vers un hôpital, un centre d'examens, etc.
Vérification formelle de la validité de l'ordonnance
Le pharmacien doit vérifier : la validité de l'ordonnance et l'identité du patient, dans la mesure de ses moyens, la régularité formelle de l'ordonnance (date, durée du traitement) mais aussi le respect de la réglementation dont relève le médicament prescrit.
Le dernier point : la forme de l'ordonnance. "Lorsqu'on s'attarde un peu plus, en général les fausses ordonnances sont faites à l'ordinateur, il n'y pas de tampon, il y a des fautes d'orthographe ou sur le dosage." Or, pour rappel, une ordonnance sans tampon n'est pas délivrable.
Favoriser le recours aux génériques permet de soigner aussi bien les patients, tout en maîtrisant les dépenses et permettre ainsi de dégager davantage de moyens pour la prise en charge des traitements innovants et coûteux.
Qui appartient au genre, à tout un genre, qui résume tout un genre : Un titre générique. 2. Se dit d'un mot de sens suffisamment général pour englober une classe naturelle d'objets dont chacun, pris séparément, reçoit une dénomination spécifique.
Rôle des centres régionaux de pharmacovigilance
La mission générale des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) est de surveiller, d'évaluer et de prévenir les risques médicamenteux potentiels ou avérés et de promouvoir le bon usage du médicament.