Le mal des transports
Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool. Votre médecin pourra également vous prescrire un traitement préventif contre le mal des transports.
Rester éveillé pendant les manœuvres sensibles de l'avion pour pouvoir appliquer les conseils suivants. Mâcher des chewing-gums ou sucer un bonbon pour ouvrir les trompes d'Eustache et rééquilibrer la pression. Bâiller et déglutir sa salive à plusieurs reprises, toujours pour faire travailler les trompes d'Eustache.
Concernant les anxiolytiques, vous pouvez rendre visite à votre médecin traitant avant le vol afin de lui exposer votre problème. S'il juge cela opportun, il pourra vous prescrire des médicaments (de type alprazolam, Lexomil...).
Une fois dans l'avion, l'état anxieux peut fluctuer en fonction des conditions du voyage : certains souffriront d'anxiété intense tout au long du voyage avec des crises de panique, alors que d'autres connaitront des fluctuations et des moments d'accalmie.
Porter des vêtements confortables aide également, tout comme respirer profondément et faire en sorte de détendre ses muscles (ne pas s'agripper à l'accoudoir par exemple!).
Si vous voulez ressentir le moins possible les mouvements et les turbulences de l'avion, la meilleure place sera au milieu de l'appareil au niveau des ailes. Cependant, cette place est la plus exposée en cas d'accident puisqu'elle se trouve au niveau des réservoirs.
Le décollage et l'atterrissage d'un avion peuvent causer un véritable stress et de la tension. Il peut alors être judicieux d'opter pour un vol sans escale, si vous avez le choix (et le budget) pour cela.
Ainsi, les turbulences ne présentent aucun risque en avion ; il s'agit juste d'une question de confort pour les passagers, raison pour laquelle les pilotes les évitent si cela est possible.
Solutions pour limiter le mal d'oreilles en avion
la mastication (mâcher un chewing-gum) ; les bâillements ; l'action d'avaler (avaler sa salive, sucer un bonbon ou boire doucement) ; la méthode de Valsalva (se pincer le nez et expirer doucement en gardant la bouche fermée) pour ouvrir la trompe d'Eustache.
La raison est que la pression atmosphérique à l'extérieur de votre oreille diminue lorsque l'avion décolle. Et quand il atterrit, la pression atmosphérique augmente. Concrètement, cela signifie qu'une d ifférence de pression apparait de part et d'autre du tympan, qui se déforme.
Le transport aérien se fait à haute altitude, généralement autour de 10 000 mètres. À des altitudes élevées, la pression atmosphérique diminue, ce qui peut causer une gêne aux oreilles. À l'intérieur de l'oreille moyenne, la pression est généralement égale à celle l'extérieur du corps.
Ca accélère (fort) et ça monte, mais c'est beaucoup moins violent que les manèges à sensations, car ça ne tournicote pas dans tous les sens. Si vous êtes stressé, n'hésitez pas et parlez-en à l'équipage en arrivant dans l'avion, les agents de bord sont formés pour ce genre de situation et vous rassureront.
Un avion ne peut pas tomber comme une pierre. S'il perdait ses moteurs, ou s'il était en panne d'essence, il pourrait planer plus d'une demi-heure sur plusieurs centaines de kilomètres !
Tant que l'avion a de la vitesse, l'air s'écoule au dessus et en dessous de son aile et il est capable de voler. Si les moteurs ne fonctionnent pas, on ne peut pas maintenir sa vitesse en gardant son altitude et on se met donc en descente.
A l'heure actuelle, le meilleur moyen d'éviter les turbulences reste de prévoir où elles vont se trouver afin de les contourner. A ces fins, les cartes aéronautiques, fournies par Météo France par exemple, signalent ce type de phénomènes.
Il apparaît que ce sont les sièges arrière qui seraient les plus sûrs. Le siège où l'on courrait le moins de risques se trouverait même au milieu de la dernière rangée. Au contraire, les places situées à proximité des ailes ou à l'avant de l'avion seraient beaucoup moins sûres.
En cas de turbulences, on choisit les ailes
"Pour la simple et bonne raison que c'est le centre de gravité de l'avion et donc la partie la plus stable", avance Joachim Coursimault. En revanche, évitez l'arrière de l'appareil qui risque de rapidement bouger en cas de trous d'air, surtout si vous avez le mal de l'air.
XANAX 0,25 (générique: alprazolam) : traitement idéal pour les phobiques du vol aérien. Prendre 1 comprimé une heure avant le vol. Il permet de réduire l'anxiété à court terme, lorsque la personne se trouve confronté à une situation redoutée.
Rester positif en prenant du recul sur la situation et en se concentrant sur les aspects positifs de sa vie et sur chaque effort qui aide à surmonter sa peur ; Lâcher prise en évitant de vouloir contrôler à tout prix sa peur et en prenant conscience qu'il est impossible de tout prévoir ni d'avoir la main sur tout.
Lundi 29 octobre, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie low cost indonésienne (vol JT-610) s'est écrasé en mer seulement 13 minutes après son décollage de l'aéroport de Djakarta.