Focalisez votre attention sur une ou deux situations délicates. Vous pouvez y aller progressivement. Engagez-vous par exemple auprès de votre ado, à ne plus crier pour une situation donnée, pour les trois jours à venir. Un exemple : “ne plus crier quand il ne débarrasse pas la table assez rapidement”.
Ne lui laissez rien passer de ce qui vous tient à cœur, du respect qu'elle vous doit, par exemple. Attendez simplement un moment d'accalmie pour vous exprimer. Et ne mésestimez pas le pouvoir de l'exemple : le respect attire le respect, et donc, traitez votre fille comme vous aimeriez qu'elle vous traite.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
De façon générale, si l'on a trop tendance à crier sur nos enfants, c'est souvent parce que l'on est par ailleurs soumis(es) à beaucoup de pression. Cela peut être utile de se demander comment réduire notre charge mentale pour éviter le burn-out, et si besoin, ne pas hésiter à se faire accompagner.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
Il faut s'expliquer et écouter, bref il faut qu'il y ait un échange. Pour se faire obéir des adolescents, il faut parfois punir. Le choix de la punition est important. L'ado doit comprendre ses erreurs mais il ne doit pas se sentir humilié ou encore infantilisé.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Jusqu'à quel âge ? La durée de la crise varie d'un adolescent à l'autre. Il n'y a pas d'âge moyen. Rappelons que l'adolescence couvre une période qui va de 11 à 19 ans.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Les cris humains peuvent refléter jusqu'à six émotions primaires. Non seulement nous crions de colère, mais cette réaction est souvent le reflet de la douleur, de la peur, de la joie, de la tristesse et de la passion.
Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Prenez plutôt une minute (ou autant de temps que nécessaire) pour comprendre votre colère. Essayez par exemple de lui dire : « Maman, je me sens vraiment frustré(e) et j'ai besoin d'un peu de temps pour y penser » ; « Je suis un peu en colère maintenant, mais j'aimerais qu'on en reparle plus tard. »
Expliquez-lui qu'elle a parfaitement le droit d'être en colère. C'est un sentiment normal comme la peur ou la tristesse. Racontez-lui comment, vous aussi, vous avez déjà ressenti la même chose. Faites-lui savoir ce que vous avez fait pour résoudre le problème.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
On a souvent besoin du cri car c'est la seule fréquence que l'on connaisse pour communiquer, le seul moyen dont nous nous voyons agir face aux autres, sans savoir que si l'on crie, il est très probable que l'autre réponde de la même manière, donnant lieu à une dynamique relationnelle désordonnée et coercitive.