Sortir du rapport dominant-dominé, c'est découvrir la communication avec l'autre. L'agressivité et la colère qui sous-tendent l'autoritarisme viennent d'un trop-plein d'émotions, dont il est possible de se débarrasser par une activité physique. Un bon moyen d'éviter qu'elles ne se libèrent par l'agressivité.
La première étape du travail de coaching consiste, d'une part, à faire prendre conscience à la personne de l'effet de ses comportements directifs et, d'autre part, à identifier de nouveaux comportements qui permettent la plus grande efficacité : prendre le temps d'établir le contact, respecter lerythme de l'autre, ...
Vous pouvez généralement reconnaître la personne autoritaire quand elle : Cherche à imposer son sentiment de pouvoir, son avis, son point de vue ou sa décision. Éprouve le moins d'empathie possible pour l'autre et ne tient pas compte de ses émotions lorsqu'elle donne des ordres.
Dites à la personne qu'elle est irrespectueuse.
Répondez en disant : « je pense que c'est une bonne idée, mais la manière dont vous l'exprimez est irrespectueuse. » Vous pouvez dire « Je suis d'accord que c'est la meilleure manière d'agir, mais je n'apprécie pas la manière dont vous me commandez avec grossièreté. »
autocratique, despotique, dictatorial, puissant, totalitaire.
Qui use de toute l'autorité qu'il possède sans s'imposer de limite ; qui ne supporte pas la contradiction : Un directeur autoritaire.
Peu douée pour la communication, la personne psychorigide ne peut pas s'empêcher de décider de tout : les vacances, les menus, les activités, les horaires, qui doit faire quoi et à quel moment… Un seul avis compte : le sien !
Le premier principe est de rester neutre et calme, ce qui est souvent une gageure. Evitez la colère, il la retournera contre vous en soulignant votre agressivité. Le calme lui donne moins de prise. Soyez factuel, technique sur des limites dont vous n'êtes pas responsable et qui ne peuvent être franchies.
Écoutez et faites-vous entendre. Vous savez bien qu'il n'est pas possible d'écouter et de parler en même temps. Vous devez être capable d'écouter ce que votre partenaire souhaite dire et vous devez avoir le sentiment qu'il vous écoute. Si vous pensez qu'il ne vous écoute pas, vous devez le lui dire.
Un manque de confiance en vous, un mal-être récurrent ou une irascibilité incontrôlée… Dans tous les cas, être trop cassante avec les autres peut vous jouer des tours et vous isoler petit à petit. Pour changer, il faut commencer par comprendre d'où vient ce comportement…
Susceptible, imprévisible, excessive, la personne caractérielle peut aussi bien afficher un grand sourire un jour, puis faire la tête toute la journée le lendemain sans raison apparente. La moindre contrariété vient affecter son humeur et elle ne sait pas prendre sur elle pour réguler ses émotions.
Essayez de discuter avec lui s'il le veut et laissez-le exprimer ses sentiments pour tenter de résoudre la cause du problème, car les sautes d'humeur peuvent devenir des symptômes d'un trouble psychiatrique. De plus, il est important de prendre soin de vous et d'obtenir le soutien de vos amis et de votre famille.
Se libérer de ses émotions
L'agressivité et la colère qui sous-tendent l'autoritarisme viennent d'un trop-plein d'émotions, dont il est possible de se débarrasser par une activité physique. Un bon moyen d'éviter qu'elles ne se libèrent par l'agressivité.
Relatif à un individu qui a ou qui peut avoir la propriété de donner des directives, qui a la fonction de diriger. Relatif à un individu qui dirige de façon autoritaire, autocratique.
Humour jovial ou ironie cassante, marques d'autorité ou manifestations de colère… Pas question de se laisser dominer ou remettre en cause par qui que ce soit. Il n'hésite pas à user de ses talents pour déstabiliser, faire douter, vexer, voire humilier.
Le besoin de domination : les origines
La domination peut être comprise comme une déviation du besoin d'affirmation de soi et de reconnaissance. Cette déviation peut avoir une origine psychologique comme par exemple le mécanisme de compensation.
Dominant : Manipule consciemment les sentiments d'autrui en utilisant la culpabilisation et apitoiement. Dominé : Se montre docile et obéissant par rapport aux dominants et sensible vis à vis de leurs potentielles souffrances réelles ou supposées.
Dans le cerveau, un noyau – un groupe de neurones – bien précis entre en jeu lorsqu'on domine autrui ou lorsqu'on subit sa domination. Il s'agit de l'amygdale limbique, responsable selon le neuropsychologue américain Antonio Damasio de la « peur sociale », que nous subissons ou que nous infligeons.
En général, les personnes qui veulent tout maîtriser ne se contentent pas d'organiser leur quotidien, elles veulent également contrôler leurs émotions : retenir des larmes, éviter les démonstrations d'affection voire même contrôler son désir.
Pour les psychologues, la personnalité psychorigide est un mécanisme de défense lié à des troubles obsessionnels. On parle ainsi de personnalité obsessionnelle. La personne psychorigide souhaite tout régenter et tout contrôler car c'est une personne angoissée qui n'arrive pas à s'adapter aux bouleversements.
Qui est-il ? L'homme autoritaire est animé par le sentiment de pouvoir. Il pense que sa vision des choses est la seule juste et vraie. De ce fait, il considère les autres soit comme des alliés (s'ils partagent son opinion), soit comme des ennemis (s'ils expriment une pensée différente.)
La relation autoritaire entre celui qui commande et celui qui obéit ne repose ni sur une raison commune, ni sur le pouvoir de celui qui commande ; ce qu'ils ont en commun, c'est la hiérarchie elle-même, dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité, et où tous deux ont d'avance leur place fixée [20]
Synonyme : absolu, autocratique, despotique, dictatorial, entier, intolérant, sectaire, totalitaire, tyrannique.