Vous pouvez contester le FPS via un recours administratif préalable obligatoire (Rapo). Si le Rapo n'aboutit pas, vous pouvez saisir la Commission du contentieux du stationnement payant (CCSP).
Le conducteur qui souhaite contester un FPS doit tout d'abord introduire un RAPO. C'est-à-dire un Recours Administratif Préalable Obligatoire. Ce RAPO doit être dirigé contre la collectivité qui a émis le FPS (ses nom et coordonnées figurent sur l'avis de paiement).
Vol ou abus de confiance: Si le titulaire du certificat d'immatriculation apporte la preuve que son véhicule lui a été volé (plainte) avant la date d'émission du FPS, il peut être déchargé du paiement de la redevance de stationnement (CCSP, 16 avril 2021, n° 19100564).
Ce recours doit être formé devant la Commission du Contentieux du Stationnement Payant (CCSP). Vous devrez alors obligatoirement transmettre les pièces suivantes : Un formulaire de recours disponible sur le site de la CCSP. Une copie du recours administratif préalable obligatoire formé auprès de la collectivité
Pour contester un avis de contravention ou une amende forfaitaire majorée, vous devez formuler une requête en exonération ou une réclamation auprès de l'officier du ministère public (OMP). Sur ce site web, vous pouvez réaliser de façon intégralement dématérialisée votre contestation.
Ainsi, pour contester vos PV, vous devez premièrement ne pas payer votre amende et, ensuite, envoyer impérativement une requête en exonération à l'Officier du Ministère public dans les 45 jours suivant la réception de l'amende forfaitaire, ou dans les 30 jours suivant l'amende majorée.
Les faits se sont déroulés comme suit: (Racontez pourquoi vous vous êtes retrouvé dans cette situation). C'est pourquoi j'ai été condamné à une amende. Par conséquent, j'ai l'honneur de solliciter votre plus grande indulgence de retirer cette contravention. Je vous en serai personnellement reconnaissante.
Les motifs pour contester une amende radar, ou une amende sans arrestation par exemple, peuvent être nombreux : erreur de plaque d'immatriculation, horodateur défectueux, défaut de signalisation, vice de forme sur l'avis de contravention, etc.
Vous devez payer une amende forfaitaire si vous ne respectez pas les règles de stationnement : Stationnement abusif : 35 € Stationnement gênant : 35 € Stationnement très gênant : 135 €
Contester une amende vous permet d'éviter le retrait de points sur votre permis, surtout dans le cas où l'amende émise contre vous n'est pas justifiée.
Concrètement, il convient d'envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception à l'Officier du ministère public (OMP), dont les coordonnées figurent sur l'avis. Joignez-y l'original de l'avis et expliquez le motif de la réclamation. "Si le PV comporte des erreurs criantes, l'OMP peut faire sauter l'amende.
La réponse est oui. Selon Étienne Lejeune, avocat en droit routier, un automobiliste qui ne paie pas son stationnement est tout-à-fait susceptible de recevoir un PV à la volée et ce, même s'il est encore dans l'habitacle de son véhicule.
Le délai pour l'amende forfaitaire est de 45 jours, 60 jours pour un paiement par Internet. Si vous ne respectez pas ces délais, vous êtes alors officiellement en retard et vous recevez un avis vous annonçant que votre amende passe au tarif majoré, de deux à trois fois supérieur au montant initial.
Comment prouver le stationnement abusif ? Si, après avoir reçu une contravention pour occupation d'une place de stationnement abusif, le véhicule reste sur cette place pendant plus de deux heures, le stationnement sera considéré comme définitivement abusif.
Dans le cadre de la loi MAPTAM (Modernisation de l'Action Publique Territoriale et d'Affirmation des Métropoles), depuis le 1er janvier 2018, chaque ville peut désormais fixer librement le montant de l'amende en cas de non-paiement ou de dépassement de la durée de stationnement.
Procédure de contestation du PV injuste
La contestation prend la forme d'une requête en exonération, jointe à l'avis de contravention et envoyée à l'Officier du Ministère Public (OMP). Celle-ci doit être envoyée dans les 45 jours à partir du constat de l'infraction, ou de l'envoi de l'avis de contravention.
À partir du 1er janvier 2018, suite à la loi de Modernisation de l'Action Publique Territoriale et d'Affirmation des Métropoles (MAPTAM), les amendes pour stationnement seront gérées par les communes.
Par la présente, j'ai l'honneur de vous demander la remise gracieuse du montant (ou un délai de paiement) de l'amende forfaitaire. Je ne conteste pas être l'auteur de l'infraction, mais mes moyens financiers et un changement de situation personnelle récent ne me permettent pas d'assumer cette charge.
La contestation de votre contravention doit se faire dans les 45 jours suivants l'émission de l'avis. Vous devrez envoyer un courrier à l'Officier du Ministère Public ou sur le site de l'ANTAI afin d'expliquer votre situation. Notre article complet pour savoir comment contester une amende après avoir été flashé.
Madame, Monsieur l'Officier du Ministère Public, Je me permets de vous solliciter afin de contester un procès-verbal de contravention numéroté [numéro indiqué sur votre avis de contravention] pour une infraction relative à un excès de vitesse qui m'a été adressé le [date de l'infraction].
dans la grande majorité des cas la demande de remise gracieuse doit être adressée au service des impôts dont dépend le lieu d'imposition du demandeur. Généralement il s'agit du centre des Finances Publiques dont il dépend.
Nos conseils pour rédiger votre lettre de contestation
Évitez d'adopter un ton trop agressif et accusateur dans votre lettre. Soignez votre orthographe pour rendre la lecture de votre courrier plus fluide. Ne rentrez pas trop dans les détails et allez à l'essentiel.
Madame, Monsieur, Je fais appel a vous afin de solliciter de votre part une indulgence dans le paiement de la somme que vous me réclamez. En effet, j'ai été verbalisé le (date) suite à (expliquer pourquoi vous avez été amendé). Je reconnais ma faute et ne conteste pas le bien fondé de cette verbalisation.
Or, en cette matière, l'article 9 du Code de procédure pénale dispose qu'il y a prescription une année révolue à compter du jour où l'infraction a été commise.