Vous devez rédiger une requête pour saisir le tribunal, accompagnée de pièces justificatives. Si la reconnaissance de dettes est validée par le juge, alors celui-ci délivrera une ordonnance en injonction de payer, qu'un huissier notifiera ensuite au débiteur.
Pour ne pas rembourser le prêteur, l'emprunteur peut nier l'existence de sa dette. Dans le respect de l'article 1353 alinéa 1 du Code civil, il revient alors au prêteur de prouver l'existence de sa créance d'argent. La loi règlemente les modes de preuve.
L'effacement de la dette est possible lorsque la situation financière du débiteur ne lui permet pas de rembourser ses créanciers, même en plusieurs fois. Cette procédure peut être ouverte par le juge de l'exécution après décision d'une commission ou de son propre chef.
Un débiteur peut demander la nullité de la reconnaissance de la dette devant le tribunal. Mais il faut savoir que, le plus souvent, ce n'est pas le débiteur qui agit en premier, mais le créancier : ce dernier assigne le débiteur devant le tribunal pour le condamner à payer le montant de la dette.
Il n'y a pas de montant de dette maximum à ne pas dépasser. le débiteur et le créancier doivent déclarer aux impôts cette somme, dans certains cas.
Si vous avez une reconnaissance de dette, vous avez 5 ans pour exiger son remboursement à compter du moment où vous avez eu connaissance du défaut de remboursement de votre dette.
Inconvénient, la rédaction d'une reconnaissance de dette devant notaire est une démarche payante. Il faut compter 125 euros correspondant aux droits d'enregistrement (le notaire s'occupant de la déclaration du prêt à l'administration fiscale), auxquels il faut ajouter des frais de rédaction de l'acte notarié.
Si vous ne payez toujours pas, votre ami peut introduire une procédure devant le juge, pour lui demander de vous condamner à payer. Il doit s'adresser : au juge de paix si le montant de la dette est égal ou inférieur à 5 000 EUR; au tribunal de première instance si le montant de la dette est supérieur à 5 000 EUR.
la réclamation, soit ce que doit effectuer le destinataire afin de régler le litige ; un délai précis et raisonnable durant lequel le destinataire devra régler le litige, compris le plus souvent entre 8 et 15 jours selon la nature du litige ; la signature de l'expéditeur.
Les crédits immobiliers accordés aux consommateurs par des organismes de crédit sont soumis à un délai de prescription de 2 ans. Si le prêteur n'agit pas dans ce délai, le débiteur n'est plus obligé de rembourser sa dette par le simple écoulement du délai.
Un délai de principe de 2 ans…
Un professionnel ne peut plus vous réclamer le remboursement de vos dettes au bout de 2 ans s'il n'a pas agi contre vous pendant ce délai (art. L. 137-2 du Code de la consommation). On dit alors que les dettes sont “éteintes”.
De un à deux ans
Le délai de prescription d'un an ne s'applique qu'aux factures impayées de téléphone et d'accès à Internet. Les opérateurs ne peuvent plus les réclamer au-delà de 12 mois. Dans les autres cas, un professionnel dispose de deux ans pour réclamer une dette à un particulier.
Le délai de prescription correspond à la durée durant laquelle l'organisme de prêt peut réclamer sa dette (5 ans). Le délai de forclusion quant à lui est le délai durant lequel l'organisme prêteur peut agir en justice (2 ans).
Conformément à l'article 2224 du Code civil, la prescription d'une reconnaissance de dette est soumise à un délai de 5 ans à compter du jour où la personne titulaire du droit, à savoir celle à laquelle est adressée la reconnaissance de dette, a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant d'exercer ce droit.
Vous risquez votre propre sécurité financière. Pendant la période de remboursement du prêt, vous pourriez avoir besoin de cet argent. Si un imprévu survient et que votre ami tarde à vous rembourser, vous pourriez être vous-même dans le pétrin. Ou devoir emprunter à votre tour et payer des intérêts sur cet emprunt.
Comment se retourner vers la justice pour récupérer son argent ? Le prêteur peut se tourner vers le tribunal de première instance ou le juge de paix, en fonction du montant de la dette. Si le contrat de prêt ou la reconnaissance de dette est valable, le juge peut condamner le débiteur au paiement de la somme.
Adressez un courrier à l'emprunteur
Gardez une copie de la lettre et l'avis de réception. Si vous ne disposez pas d'un document constatant le prêt et qu'il vous répond par écrit sans nier le prêt, ou ne vous répond pas alors qu'il a reçu votre courrier, vous pourrez faire valoir ces éléments comme début de preuve.
Le tribunal compétent est celui du domicile du débiteur. Un créancier, un AVOCAT ou un HUISSIER DE JUSTICE peuvent déposer la requête. Le débiteur a un droit d'opposition dans le mois qui suit la signification de l'ordonnance.
Tous les frais sont à la charge du créancier : Dépôt du dossier auprès du commissaire de justice : 14,92 € TTC : TTC : Toutes taxes comprises. Émission du titre exécutoire par le commissaire de justice (en cas d'acceptation de la procédure par le débiteur) : 29,76 € TTC : TTC : Toutes taxes comprises.
Pour un prêt à un particulier supérieur à 1500€, le prêteur, pour se faire rembourser, doit rapporter la preuve par un mode de preuve parmi : Reconnaissance de dette. Commencement de preuve : tout écrit provenant de l'emprunteur et attestant de l'existence de sa dette - email, sms...
Reconnaissance de dette : pourquoi la déclarer aux impôts ? La reconnaissance de dette est un document qui assoit le fait qu'une personne a prêté une certaine somme d'argent à une deuxième personne. C'est une procédure qui offre une garantie au cas où le débiteur ne rembourse pas cette somme comme il est prévu.
Dans le cas d'une reconnaissance de dette notariée, en principe, le notaire se charge automatiquement de l'enregistrement de l'acte auprès des impôts.
C'est généralement l'emprunteur qui doit payer les droits d'enregistrement mais les parties peuvent en convenir autrement.