Occupez-vous au point où aucune pensée sur le passé ou le futur ne puisse vous atteindre. Il est plus facile d'y arriver si vous ne faites pas plusieurs choses à la fois. Faire plusieurs choses à la fois vous amène à perdre le fil de ce que vous faisiez et à penser à autre chose. Essayez d'aller à un rythme plus lent.
Penser l'avenir tel qu'il pourrait être, c'est préparer l'action, soit pour contrer un avenir qui ne convient pas à nos valeurs ou à nos intérêts, soit pour s'y insérer en le dominant ou en en tirant profit. Penser l'avenir tel qu'il devrait être est aussi un discours sur le réel pour mieux le façonner.
Anxiété d'anticipation : quand l'angoisse du futur impacte le présent.
Oublier le passé : ne pas avoir de regrets
Pour aller de l'avant et oublier le passé, il ne faut pas avoir de remords ni de regrets. C'est un fait : c'est plus facile à dire qu'à faire ! Et surtout, plus nous focalisons sur l'idée « ne pas avoir de regrets », plus nous donnons de l'importance à cette idée.
Le futur, l'avenir, c'est aussi l'inconnu et, même si c'est parfois excitant, c'est aussi un peu inquiétant. Cette peur est normale tant qu'elle n'est pas trop forte. Elle permet de se dire qu'il y a peut-être un danger, un imprévu et de s'y préparer.
Réglez un chronomètre ou une minuterie sur trois minutes. Concentrez-vous ensuite sur la pensée indésirable. Lorsque le chronomètre ou la minuterie arrive à trois minutes, criez « stop » ! Cela va vous aider à vider votre esprit.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Arrêter de se soucier du passé et du futur. Exprimez ce que vous ressentez à propos du passé. Quel que soit l'évènement passé que vous ressassez, vous aurez probablement besoin d'exprimer ce que vous ressentez avant de pouvoir passer à autre chose, et ce que vos sentiments soient bons ou mauvais.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé.
Posez votre main sur votre cœur, sous le nombril, ou sur n'importe quelle autre partie du corps où vous ressentez l'inquiétude. C'est une façon d'apporter un signal de bienveillance au cerveau. Le toucher est également un sens qui aide à réduire la rumination mentale et les pensées négatives.
Vivre constamment dans le passé, c'est sentir en soi le temps qui file, passe et trépasse, de façon particulièrement douloureuse. Si douloureuse que certains refusent de croire que ce qui a eu lieu (une histoire d'amour, une enfance identifiée comme « heureuse », une période épanouissante au travail, etc.)
Prendre du recul.
Pour pouvoir faire face au passé et s'en défaire, il faut avant toute chose le regarder en face et déterminer ce qui nous retient encore aujourd'hui à lui. Sans ce travail d'analyse, nos ressentis et nos sentiments resteront les mêmes car solidement enfouis dans notre mémoire.
Donc, voici les bonnes raisons de revenir sur votre passé : Avoir une compréhension d'adulte face aux évènements vécus. Apprivoiser ce qui a été, pour vous, source de survie. Commencer à composer votre vie en tenant compte des blessures que vous avez subies.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Comme pour tous les troubles anxieux, la prise en charge du TAG repose sur deux types de moyens thérapeutiques : les traitements psychothérapiques (thérapies cognitives ou comportementales, les thérapies « self help », la psychothérapie analytique), les traitements médicamenteux (pharmacologiques).
"Il faut apprendre à se laisser du temps pour se remettre des épreuves vécues et observer ce qu'il se passe autour de soi", insiste Rachel Trèves. Cette dernière préconise de s'affranchir des autres, de "vivre le déconfinement à sa manière et de respecter sa propre temporalité".
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
Comprendre ce qui nous est arrivé, identifier nos blessures, donner la parole aux différentes parties de nous qui nous appellent à l'aide, nous permet d'accepter ce que nous avons vécu, de renoncer à avoir un passé meilleur, et à vivre enfin notre présent au présent.
Le site du CNRTL définit le passéisme comme un « attachement excessif au passé » et le passéiste comme une personne « excessivement attachée au passé », présentant donc le terme comme étant lié à une exagération du sentiment de nostalgie.
Finalement, le présent n'existe pas ! Mais il est le lien impalpable, presque inexistant, entre le futur et le passé, deux notions qui, consécutivement, n'existent pas encore et n'existent plus, pour toujours...
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.