Éviter le harcèlement à l'école. Montrez que vous avez confiance en vous. L'assurance est l'ennemi numéro un du harceleur. Si vous voulez éviter de passer pour une cible facile, vous devez non seulement travailler sur votre confiance en vous-même, mais aussi sur la façon de montrer aux autres votre assurance.
Se confier à un professionnel (psychologue, psychiatre ou assistante sociale) ; Développer des relations et sortir de la solitude pour ne pas se retrouver en position de vulnérabilité ; Agir de manière rationnelle et éviter de répondre aux provocations ; Porter plainte.
Le 3020 : un numéro d'écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes. Le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse met à la disposition des élèves, des familles et des professionnels un numéro pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.
Il permet de te rassurer toi-même. Cela peut être pour te sentir exister ou te prouver que tu as de la valeur, car au fond de toi tu n'en es pas certain. Tu peux décider de harceler car tu en as déjà été victime. Tu as déjà été en position de faiblesse.
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Le harcèlement se développe en particulier : Lorsque le climat scolaire de l'établissement est dégradé : les adultes doivent créer les conditions pour que l'ambiance dans l'établissement soit propice à de bonnes relations entre les élèves et entre les adultes et les élèves.
"Il est primordial de savoir écouter son enfant sans jugement, lui poser des questions et lui dire que vous serez prêt à intervenir à l'école si la situation persiste", conseille la psychologue. Enfin, "le principe de l'exception" est d'autoriser son enfant à se défendre lorsque les mots ne suffisent pas.
Ignore-le (la) si tu en es capable. Les harceleurs disent ou font souvent des choses dans l'espoir de contrarier l'autre personne, fais donc comme si ses commentaires ne te dérangeaient pas. Plutôt que d'interagir avec lui, regarde dans une autre direction ou continue ta journée comme si de rien n'était.
Par téléphone. En cas d'urgence, lorsqu'une intervention rapide est nécessaire, vous pouvez appeler la police-secours. Composez le 17. Vous pouvez également contacter le 112.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
L'emprise du harceleur passe par la culpabilisation de sa victime qu'il s'agit d'amener insidieusement à penser qu'elle est responsable de ce qui lui arrive, à considérer qu'elle est tout le moins pour quelque chose, qu'elle le mérite. La victime exprime sa souffrance tout en se sentant coupable intérieurement.
Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
"Demandez-lui ce qu'il veut faire, même s'il n'a pas de réponse. Il faut aussi le prévenir qu'on ne sait pas comment ça va se passer, pour ne pas lui faire de faux espoirs, mais lui assurer que vous allez tout essayer". Avertir l'établissement pour que la situation soit prise en charge est la première étape.
Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il répond très souvent de façon floue. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
"Parfois, cela peut être la conséquence d'une situation de vulnérabilité à un moment donné. Par exemple lorsqu'en peu de temps, un jeune vit un déménagement, la perte de son chien et la maladie d'un proche. Il veut alors externaliser sa tension interne et s'en prend à tout le monde.
Écartez vos pieds et gardez vos poignets au-dessus des yeux et devant le visage. Si la personne vous donne un coup de poing direct du bras arrière, déplacez vos mains vers vos oreilles et protégez-vous le visage avec vos coudes. Lancez un coup de genoux ou de coude pour lui faire mal.
La psychologue suggère de répondre au harceleur sans l'agresser car sinon, la situation va dégénérer. Florence Millot a créé un jeu entre parents et enfants, avec des phrases-types. Une fois qu'il se sera entraîné avec ses parents une ou deux fois, l'enfant harcelé se sentira prêt à répondre au harceleur.
L'estime d'eux-mêmes des enfants harceleurs est dépendante du regard des autres sur eux. Ils vont harceler pour prouver leur valeur personnelle au clan car ils ont en réalité très peur d'être rejetés. Les harceleurs-suiveurs ne se rendent pas compte de leurs comportements.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Les garçons ont plus de risques de subir un harcèlement physique tandis que les filles sont plus souvent victimes de harcèlement psychologique.