Apprendre à bien se connaître : la clé pour vaincre la peur du jugement des autres. Développer la confiance en soi : un rituel à adopter pour ne plus craindre le regard d'autrui. Changer sa perception du rejet de l'autre : le chemin vers l'épanouissement personnel.
La blemmophobie est un trouble psychologique associée à la phobie sociale et qui est la peur du regard de l'autre. Ce trouble anxieux n'est pas une simple timidité c'est une peur forte et irraisonnée du regard de l'autre. En particulier sur le jugement que l'on pourrait avoir sur son corps.
Dans la majorité des cas, l'anxiété sociale se traite efficacement par des autosoins, de l'éducation psychologique en groupe, une intervention, une psychothérapie, de la médication, ou par une combinaison de certains de ces traitements.
Les principaux signaux d'alerte de l'anxiété sociale sont les suivants : les signes physiologiques propres à l'angoisse lors d'interactions sociales (palpitations, jambes en coton, plexus serré, tremblements…) l'évitement systématique de relations sociales au point de ne plus voir ses amis.
Réalisez des choses qui susciteront le jugement des autres. Si vous ressentez l'emprise de la FOPO, reconnaissez-le simplement, puis raccrochez-vous à votre devise et à l'objectif que vous poursuivez. En progressant, sollicitez les appréciations d'une poignée de personnes qui comptent pour vous.
Personnalité anxieuse
Ces personnes ont tendance à toujours penser que le pire est probable ou du moins plausible et s'entourent alors d'un maximum de précaution pour éviter les difficultés auxquelles elles ont songé. Le moindre évènement quotidien peut ainsi devenir une affaire compliquée.
➙ arbitre, médiateur. Personne appelée à faire partie d'un jury, à se prononcer comme arbitre. Personne, autorité qui juge.
1. À FAIRE : Dites aux gens qu'ils comptent. Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Paranoïaques et inhibés sont les plus touchés
« Il y a trois grandes familles de personnes très susceptibles à la critique, explique la psychologue clinicienne Marie Haddou. D'un côté, les paranoïaques qui sont très vigilants. Ils remarquent des choses que nous ne voyons pas et ont un sentiment de persécution.
engourdissements ou picotements; difficulté à se concentrer; sentiment d'inquiétude; peur de mourir.
Essayez d'être plus compatissant avec vous-même lorsque vous envisagez votre avenir. C'est plus difficile que vous ne l'imaginez, même pour les personnes très compatissantes et empathiques envers les autres. La compassion et l'empathie ont évolué pour nous aider à bien interagir avec les autres .
En effet, explique la psychologue, la critique permet de s'adapter au monde. Selon elle, on critique les autres de manière à conforter la posture que l'on a prise, une posture "sécuritaire" adoptée en fonction de l'environnement dans lequel on se trouve.
Celui qui juge tel autre stupide, par exemple, ne fait que le distinguer par rapport à soi qu'il juge plus intelligent. Le jugement sert la différenciation sociale et, ce faisant, la construction identitaire. Il remplit ainsi une fonction essentielle qui n'a rien de problématique, au contraire.
La scopophobie est la peur d'attirer l'attention sur soi en public. La blemmophobie, quant à elle, est la peur du regard d'autrui porté notamment sur le corps.
Parmi elles, on retrouve les troubles cardiaques, les troubles pulmonaires (comme l'asthme) ou encore les troubles hormonaux ou endocriniens (maladies de la thyroïde). Sachez que la fièvre et l'anémie sont aussi à même d'engendrer de l'anxiété.
Le traitement des troubles anxieux est le fruit d'une collaboration entre le médecin généraliste, le psychiatre et éventuellement d'autres professionnels de santé. L'implication du patient est également indispensable. La psychothérapie et le traitement médicamenteux sont adaptés à chaque cas.
L'anxiété sociale se manifeste par une quête constante d'équilibre entre le nombre de relations susceptibles d'apporter le bonheur et celles pouvant être source de stress extrême. Elle est provoquée par une conscience de soi amplifiée, poussant l'individu à trop se focaliser sur elle-même et à tout ramener à elle.