L'idéal pour négocier son droit au bail est de se faire accompagner par un spécialiste qui saura trouver les bonnes données pour évaluer au plus juste le prix de ce droit au bail, sans léser personne : ni vous, ni le cédant !
La négociation du droit au bail
Le locataire qui souhaite devenir acquéreur d'un bail commercial a la possibilité de négocier ce droit au bail. Il peut pour cela commencer par se renseigner sur la valeur du droit au bail des locaux commerciaux comparables à celui qu'il projette de louer.
La méthode du différentiel ou de l'économie de loyer
Il reste ainsi 7 ans à courir. Le prix du marché est lui de 40 000 € par an. Pour estimer la valeur du droit au bail, il faut ainsi effectuer cette opération : (40 000 – 35 000) = 5000 x 7. Soit 35 000 euros.
Acquérir un droit au bail consiste donc à reprendre un bail commercial pour sa durée restant à courir. Le repreneur sera tenu de respecter les clauses et conditions de ce bail, notamment l'obligation d'exercer l'activité autorisée à la clause destination.
L'acquisition de ce droit permet à l'acquéreur de bénéficier du même contrat de bail que son prédécesseur dans les mêmes termes. Autrement dit, le droit au bail permet au nouvel acquéreur de remplacer l'ancien acquéreur dans le contrat de bail jusqu'à son expiration.
L'intérêt principal du droit au bail est qu'il permet à son détenteur d'obtenir une garantie de renouvellement du bail. En effet, le droit au bail assure le renouvellement par le bailleur et si ce dernier refuse de s'acquitter de ce droit, il risque de devoir verser un indemnité d'éviction.
Le pas-de-porte peut être vendu par le propriétaire du local auquel se rapporte le pas-de-porte. Il doit être explicitement mentionné dans le bail commercial signé entre le bailleur et le locataire qui occupe le local commercial.
La valorisation du droit au bail s'apprécie par la différence entre la valeur locative d'un local - c'est-à-dire le loyer moyen des nouveaux commerces qui se louent à proximité - et le loyer effectivement payé par le locataire.
Le droit au bail est la somme versée par le locataire entrant au locataire sortant. Le pas de porte quant à lui est la somme versée par le locataire entrant au bailleur.
Le montant du pas-de-porte n'est généralement pas établi à l'avance. Comme il n'existe pas de méthode de calcul unique, le bailleur dispose d'une liberté entière dans sa fixation. En général, le pas-de-porte correspond à une somme comprise entre 3 et 6 mois de loyer. Tout dépend de l'attractivité du local.
Signature du contrat de cession
En revanche, le bail lui-même peut prévoir des dispositions particulières en imposant, par exemple, que l'acte de cession soit rédigé par un notaire ou par le mandataire du propriétaire (un administrateur de biens ou un avocat, par exemple).
Cependant, il est possible, en pratique, de vendre le fonds de commerce sans procéder à la cession du bail commercial. Dans ce cas, le locataire conserve le droit de bail commercial et cède la propriété de la clientèle et des autres éléments corporels et incorporels composants le fonds de commerce.
Le principal avantage du bail notarié est qu'il est considéré comme un titre exécutoire, c'est à dire qu'il n'est pas nécessaire d'obtenir un jugement pour faire valoir vos droits de propriétaire, notamment en cas d'impayés.
Les honoraires des notaires sont réglementés. La rédaction d'un bail notarié correspond environ à la moitié d'un loyer hors charges. Ce coût est supporté pour moitié par le bailleur et le locataire.
S'il s'agit d'un bail à ferme, à nourriture ou à métayage, les honoraires varient en fonction de s'il s'agit du contrat de bail initial ou d'un renouvellement de bail. Pour le renouvellement ou la prorogation du bail le tarif est fixé à 57,69 €.
En ajoutant les formalités et la TVA, le coût d'un bail d'habitation notarié s'élève à 360 euros TTC à partager par moitié entre le bailleur et le locataire.
Sur la fixation du loyer commercial du bail renouvelé
A cette occasion, le preneur peut demander une baisse du loyer commercial pratiqué, à condition que celle-ci corresponde à la véritable valeur locative du bien loué, telle que définie à l'article L 145-33 du Code de commerce.
Son montant est librement fixé par les parties. Ainsi, il peut alors être négocié lors de la rédaction du document juridique liant le bailleur au locataire. Pour qu'il soit valable, il est nécessaire d'insérer une clause dans le contrat de bail. Cette dernière doit être rédigée de manière claire et non équivoque.
La vente d'un pas de porte est une opération assez simple et peu risquée tant si vous êtes le cédant que l'acquéreur. Elle s'entend pour la reprise d'un bail commercial communément appelé bail « 3-6-9 ». Le prix est libre ! Il est le fruit de votre négociation entre vendeur et acheteur.
Dans ce cas, le locataire est présent lors de l'acquisition des murs. Cela permet au nouvel acquéreur de ne pas avoir à chercher de locataire et de devenir immédiatement le nouveau bailleur des murs. À l'inverse, dans le cas du fonds de commerce, l'acquéreur du fonds est le locataire du local commercial.
Le propriétaire ne dispose pas d'un droit discrétionnaire pour refuser la cession du bail commercial. Il arrive aussi que plusieurs bailleurs soient propriétaires du local et qu'un seul refuse la cession. Le locataire a donc tout intérêt à bien anticiper toute cession.
Le coût du contrat de crédit-bail est plus élevé que celui d'un emprunt à long terme traditionnel. Les frais de dossier peuvent être lourds. S'y ajoutent également des frais de prise de garantie. Le crédit-bailleur demande généralement le versement d'un dépôt de garantie (15 % maximum de la valeur des matériels).
Le droit au bail, quant à lui, est une somme qui doit être versée, en cas de cession de bail commercial, par le locataire entrant au locataire sortant. Ce paiement représente la contrepartie des avantages acquis par le locataire entrant lors de la cession du bail commercial.
C'est un acte juridique à travers lequel le locataire cède son contrat de bail à un tiers repreneur, ce dernier poursuivant l'exécution du contrat à sa place. Le fonds de commerce désigne quant à lui l'ensemble des éléments corporels et incorporels nécessaires à l'exercice de l'activité de l'entrepreneur.