La réponse est donc très attendue : il faut demander un pourcentage d'augmentation. La clé du succès réside dans la formulation d'une fourchette d'augmentation salariale se situant entre 5 à 10 % de son salaire fixe, selon les arguments à mettre en avant pour défendre la hausse.
« Je pense que mes qualifications font de moi un candidat idéal pour ce rôle, donc je pense qu'il est raisonnable pour moi de demander un salaire plus élevé que celui qui a été offert. »
Les arguments pour négocier son salaire
Mettez-vous dans la peau du recruteur, listez ses besoins et faites le liens avec vos compétences, votre expérience ou vos soft skills. Pensez à vous appuyer sur des exemples concrets de missions que vous avez réalisées ou des résultats chiffrés.
Principale approche pour savoir si on est bien payé(e)
Les sites web spécialisés dans les ressources humaines, les enquêtes salariales, les rapports sectoriels et les publications professionnelles peuvent fournir des informations utiles. Parmi les outils les plus connus du marché figure WAAGE.FR.
Seuls 16% d'entre eux estiment en effet être bien payés, tandis que 34% se placent dans la moyenne et la moitié affirme être en dessous des prix du marché. Si près d'un salarié sur deux a pu négocier son salaire lors de son recrutement, 51% d'entre eux regrettent de l'avoir mal fait.
Soyez précis sur la composition de votre rémunération : salaire fixe et part variable, prime d'intéressement, 13e mois, etc. Le moment venu, donnez une fourchette salariale comme base de discussion. Cela laisse une marge de manœuvre au recruteur face à vous et vous rend flexible en retour.
Pour obtenir une bonne remise, les phrases les plus simples fonctionnent bien : – « Si je prends plusieurs articles, vous pouvez me faire un prix ». – « Pour que je ne dépasse pas mon budget, vous pouvez me faire un geste sur cet article ».
Faire une réponse écrite mentionnant un salaire annuel brut. Écrire soit : - Un chiffre précis, suivi d'une question pour ouvrir le dialogue. Par exemple, « Eu égard aux missions proposées dans l'offre d'emploi et à mon profil, un salaire de 50 000 euros me paraît légitime, qu'en pensez-vous ? ».
Vous avez peut-être déjà entendu parler de la règle d'un an : vous ne pouvez demander une augmentation pour la première fois qu'après douze mois de service.
D'après une étude* publiée ce lundi 17 juillet par LHH, un cabinet de conseil en ressources humaines, le budget des entreprises dédié aux revalorisations a atteint 4,7% (taux médian) pour 2023.
L'augmentation annuelle des salaires n'est pas prévue par le Code du travail. Par conséquent, elle est facultative.
Un salarié peut également négocier son salaire lors de son entretien annuel d'évaluation. L'entretien annuel d'évaluation est l'occasion de faire un bilan du travail du salarié au cours de l'année passée. C'est également le moment de parler de l'avenir, des projets, des attentes et des envies du salarié.
Vous pouvez également évoquer les responsabilités qui sont les vôtres au sein de l'entreprise, et comparer votre salaire aux salaires généralement accordés pour des postes similaires. Pensez aussi à calculer les bénéfices que vous apportez à l'entreprise ou les économies que vous lui faites faire.
Si la hausse des salaires se fait via une hausse des prix, on peut imaginer une inflation. Cette dernière pourrait entraîner une baisse de la demande car les gens dépensent moins. Tout ce scénario peut conduire à une récession à court terme qui pourrait engendrer du chômage.
Définition : revenu d'activité
Aussi, le seuil retenu pour définir les « très hauts revenus d'activité » a été le 99e centile du salaire net des salariés du secteur privé, c'est-à-dire 91 150 euros. 159 000 non-salariés avaient en 2007 un revenu d'activité supérieur à ce seuil.
Pour vivre convenablement, un salaire supérieur au salaire médian est nécessaire, surtout dans les grandes villes où le coût de la vie est plus élevé. Les Français estiment qu'il faudrait gagner en moyenne 3 000 euros net par mois pour vivre confortablement, selon un sondage du site OpinionWay en 2019.
Une fourchette, pas un chiffre précis
Lorsque vous devez donner une estimation du salaire souhaité, faites-le non pas en donnant un chiffre fixe mais une fourchette de valeur, recommande Pierre Denier : "Un chiffre précis, c'est s'exposer à un oui ou à un non sans plus pouvoir négocier.
Un classique de la négociation commerciale. Les salariés qui ont prévu de demander une augmentation de salaire cette année vont d'ailleurs demander 8,5 % de hausse pour obtenir 3,9 %. Bonne stratégie ou pas ? Les experts préconisent plutôt de donner une fourchette pour laisser de la marge à la négociation.