utilisation d'une échelle de la douleur (échelle numérique, échelle des visages ou échelle visuelle analogue) pour indiquer l'intensité de la douleur. les mains de l'enfant qui montrent jusqu'à quel point sa douleur est grande. observation des comportements ou questions sur leurs comportements.
Deux principales en usage en France sont : l'ECPA (Échelle comportementale de la douleur chez la personne âgée, utilisable quel que soit le degré de communication) et l'échelle Doloplus 2. Là encore, c'est un ensemble d'attitudes et comportements qui sont notés de 0 à 4.
Elles mesurent une ou plusieurs caractéristiques de la douleur : intensité, mots pour la décrire, croyances et interprétations ou conséquences au quotidien. Lorsque le patient ne peut verbaliser ou exprimer sa douleur, on utilise des échelles basées sur l'observation de la personne pour quantifier sa douleur.
L'évaluation de la douleur est une obligation pour tous les soignants. Utiliser des échelles validées. L'enfant est le mieux placé pour dire où il a mal, comment il a mal et avec quelle intensité. Avoir toujours en tête le comportement habituel de l'enfant ou celui d'un enfant non douloureux du même âge.
L'amélioration de la prise en charge de la douleur aiguë des personnes malades concerne l'ensemble des services hospitaliers, notamment les services d'urgences, ainsi que les institutions médico-sociales. Cette démarche repose sur un travail d'équipe formée et sachant utiliser les outils d'évaluation de la douleur.
L'EVA mesure l'intensité de la douleur sur une échelle allant de 0 à 10 (ou parfois de 0 à 100). Une ligne horizontale (chez l'adulte) ou verticale (chez l'enfant) représente le score qui augmente.
On distingue plusieurs types de douleur. Schématiquement, on distingue la douleur aiguë limitée dans le temps et qui disparaît avec le traitement de sa cause et la douleur chronique qui s'installe dans la durée et qui ne disparaît pas forcément, une fois traité le problème à l'origine du symptôme.
Piqure de Paraponera
Cette fourmi vivant en Amazonie délivre par son dard un venin neurotoxique extrêmement douloureux. Une sensation d'intense brûlure irradie dans tout le membre touché et provoque des contractions involontaires des muscles pendant plusieurs heures.
La douleur est contrôlée par le système nerveux et se manifeste selon un processus très complexe. Elle survient au moment où un stimulus externe (toucher une casserole chaude, par exemple) incite les cellules de récepteurs nerveux à envoyer des messages au cerveau par l'intermédiaire de la moelle épinière.
Il existe tout un ensemble de moyens d'expression appartenant au mode de la communication non verbale : cris, pleurs, gémissements, gestuelles et expressions faciales, modifications de com- portement (positions antalgiques, interaction avec l'entourage…) qui peuvent permettre au soignant de dépister et évaluer la ...
Il existe deux types d'échelles d'évaluation :
les échelles unidimensionnelles permettant une estimation globale et ne mesurant qu'une seule dimension de la douleur (intensité) les échelles pluridimensionnelles, appréciant quantitativement et qualitativement différents aspects de la douleur.
L'échelle Doloplus est la première échelle d'hétéro-évaluation de la douleur chez la personne âgée ayant des troubles de la communication verbale à avoir été validée en Français en janvier 1999 et publiée (Lefebvre- Chapiro 2001).
Résultat : le bout des doigts et la paume des mains restent en haut du podium. Mais ils sont suivis par le front, la plante des pieds et l'épaule. Et ce sont le dessus des pieds, le mollet et la cuisse qui s'avèrent les moins sensibles.
Le National Health Service, le système de santé publique britannique, a listé les pathologies les plus douloureuses pour le corps humain. La migraine, la sciatique, l'appendicite, la fracture osseuse ou encore l'attaque cardiaque: autant de pathologique provoquant des douleurs insupportables.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Si douleur est un concept médical, souffrance est le concept du sujet qui la ressent. C'est la dimension du sens qui donne à la douleur son intensité, sa souffrance, et non pas l'état réel de l'organisme puisqu'il n'existe pas en soi.
La douleur aiguë joue un rôle d'alarme qui va permettre à l'organisme de réagir et de se protéger face à un stimulus mécanique, chimique ou thermique : elle est liée à des stimulations intenses qui déclenchent immédiatement un mécanisme de transmission d'informations depuis les terminaisons nerveuses – les récepteurs ...
MASOCHISTE : Définition de MASOCHISTE.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.