Une lignée pure peut être obtenue après plusieurs générations d'autofécondation, ce qui est facilement réalisable avec des plantes autogames, comme le blé ou l'orge.
Les lignées pures sont obtenues par le biais d'autofécondations répétées d'individus hétérozygotes ou par une série de croisements consanguins dans une population initialement hétérozygote. L'autofécondation d'espèces autogames permet d'obtenir des individus homozygotes après 6 à 8 générations.
Ensemble d'individus descendant d'un ancêtre commun homozygote pour tous les caractères, et n'ayant subi aucune mutation. S'applique essentiellement aux espèces autogames. Chez les végétaux, la lignée pure est l'ensemble des descendants homozygotes d'un seul individu autofécondé.
Une lignée pure est une population qui produit, par croisements ou autofécondation, des descendants toujours semblables entre eux, ainsi qu'aux géniteurs, pour une caractéristique donnée. Tous les individus sont ainsi génétiquement identiques et homozygotes pour ces caractères en raison d'une consanguinité prolongée.
Chacun des deux parents donne un chromosome de chacune de ses paires à sa descendance. Chaque souris F1 hérite donc d'un allèle couleur grise du pelage et d'un allèle couleur blanche du pelage et pourtant ils sont tous gris !
Pour utiliser un échiquier de croisement, on place les gamètes d'un parent dans les cases de la première ligne et ceux de l'autre parent dans les cases de la première colonne. On assemble ensuite les gamètes dans les cases du centre pour obtenir les génotypes possibles des descendants.
Croisement de deux organismes parents différant par deux caractères héréditaires. (Exemple : cobaye noir à poils courts et cobaye blanc à poils longs.)
- La dominance incomplète : le génotype est composé de deux allèles dominants différents. Le phénotype de l'individu sera une expression intermédiaire entre ces deux allèles. Par exemple, le perroquet aura un plumage vert s'il présente un allèle jaune et un allèle bleu, tous les deux dominants.
On parle de codominance lorsque les différents allèles d'un gène - c'est-à-dire à la fois le variant maternel et paternel - ont le même effet à l'état hétérozygote et apparaissent dans le phénotype.
Une dominance incomplète se produit lorsque les allèles d'un organisme hétérozygote se combinent pour constituer un nouveau phénotype distinct. La codominance se produit lorsque les deux allèles d'un organisme hétérozygote sont exprimés simultanément dans le phénotype, sans qu'ils ne se combinent ou se mélangent.
Origine moléculaire des différentes relations entre allèles
Ce sont ces protéines qui vont régir les caractères. Le fait qu'un allèle soit dominant ou récessif par rapport à un autre peut avoir plusieurs raisons : La première est que l'allèle récessif est souvent dû à une mutation de l'ADN.
Quant au brassage intrachromosomique, il brasse les allèles contenus dans une même paire de chromosomes: on dit que les gènes sont liés.Il dépend des crossing-over qui ont lieu entre deux chromatides des 4 chromatides constitutives d'une paire de chromosomes homologues lors de la prophase 1.
Le médecin va analyser l'arbre génétique de la famille du patient avant d'engager des examens complémentaires pour rechercher une éventuelle pathologie génétique. Le pedigree c'est l'enregistrement des caractéristiques de tous les individus d'une même famille.
1- Construire un tableau à double entrée. 2- Compléter la première ligne du tableau en précisant les différents spermatozoïdes possibles du père. Il faut indiquer les allèles pour chaque gène. 3- De la même manière, compléter la première colonne du tableau en précisant les différents ovocytes possibles de la mère.
1ère loi de Mendel, le principe de l'uniformité des hybrides de la première génération filiale. 2ème loi de Mendel, les principes de ségrégation. 3ème loi de Mendel, le principe de la distribution indépendante des allèles.
* loi de pureté des gamètes : étant donné un caractère (par exemple la forme des graines) se présentant sous deux traits caractéristiques (lisses ou ridées), les gamètes formés par un hybride (qui réunit donc les deux traits de caractères), ne contiennent qu'un seul des traits de caractères (soit lisse, soit ridée).
Afin de prouver la dominance ou la récessivité de l'allèle étudié, il faut sélectionner un individu malade et analyser le phénotype de ses parents. Si les deux parents sont sains et que cette situation se reproduit plusieurs fois dans la famille, alors l'allèle responsable de la maladie est récessif.
Un allèle dominant impose ses instructions dès qu'il est présent et empêche l'autre allèle d'exprimer les siennes. Il suffit d'une seule copie d'un allèle dominant pour que celui-ci s'exprime. Un allèle récessif doit absolument être présent en deux copies pour que celui-ci exprime ses instructions.
LOF 7 signifie que le chien appartient au 7ème groupe = chiens d'arrêt. G.P.D. est la race : Griffon à Poil Dur. 62713/8603 est le N° de pedigree suivi du n° de confirmation (N° attribué lorsque le chien a été confirmé et que le pedigree est devenu définitif).
MÉTHODE DE RÉSOLUTION D'EXERCICE DE GÉNÉTIQUE
Pour déterminer si un ou plusieurs gènes sont en cause dans la réalisation du phénotype étudié. on cherche à valider ou non l'hypothèse selon laquelle le phénotype observé dépend d'un seul couple d'allèles (= un seul gène). On note A le gène, a1et a2 les 2 allèles du gène.
Le crossing-over est un échange de matériel génétique entre chromosomes d'une même paire ou homologues. Il a lieu au cours de la première division de la méiose, la prophase I.
Le moyen le plus efficace de connaître son génotype est de le croiser avec un organisme exprimant le phénotype récessif (comme les fleurs blanches chez le Pois), et donc nécessairement homozygote. Les phénotypes de la génération suivante permettront de déterminer le génotype du parent ayant un phénotype dominant.
Le corps humain est constitué de milliards de ”cellules” comportant chacune un noyau. Ce noyau renferme toute notre information génétique. Celle-ci est contenue dans nos chromosomes qui contiennent eux-mêmes notre ADN.
Un gène est une séquence d'ADN qui code pour une protéine (un gène sera lu par la machinerie cellulaire et traduit en protéine). On appelle «allèles» les différentes versions d'un même gène.