Pour pouvoir obtenir une double combustion, la température moyenne au sein de la chambre de combustion doit être de 600 °C. Cela permet au gaz de s'enflammer correctement. Le poêle à bois à post combustion doit aussi disposer d'un foyer étanche.
Principe de la double combustion du bois
Un poêle à double combustion présente une seconde arrivée d'air. Celle-ci assure l'alimentation en comburant qui va permettre au gaz de s'enflammer. Lorsque les gaz brûlent, un maximum d'énergie et donc de chaleur est produit.
Pour une combustion de qualité, privilégiez un bois sec : le taux d'humidité est en effet un paramètre déterminant pour une bonne combustion, plus les bûches seront humides, plus cela nécessitera du temps et de l'énergie pour les sécher pour, finalement, faire partir votre feu.
La triple combustion permet de brûler les particules et les gaz contenus dans les fumées. Elle améliore le rendement de votre insert, économise du bois et rend la combustion plus propre. Les organes de manœuvre discrets et faciles d'utilisation privilégient la vision panoramique du feu.
Pour un poêle à bûches cette température pourra varier entre 300°C et 450°C alors que pour un poêle à granulés, elle ne dépassera pas les 210°C.
Le bois est en effet constitué de 80% de composants volatiles. Le vrai feu commence donc avec la combustion des gaz produits, à environ 225°C (température d'inflammation) et la libération simultanée de chaleur. Pour cela, une quantité suffisante d'oxygène est nécessaire.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Fermez le clapet (ou la bouche d'aération), situé soit sur le poêle, soit dans le tuyau de poêle, pour réduire la quantité d'oxygène disponible pour le bois qui brûle. Cela signifie que le bois ne brûlera pas aussi fort, mais qu'il brûlera plus lentement, permettant ainsi à votre feu de durer toute la nuit.
Le clapet doit être maintenu fermé lorsqu'il n'y a pas de feu ou de charbons ardents. Ainsi, l'air chaud de votre maison ne sortira pas par la cheminée lorsque le foyer n'est pas utilisé.
Le turbo sert a pulser de l'air dans la hotte de l'insert pour pouvoir distribuer l'air chaud dans les pièces. L'éfficacité dépend avant tout de l'insert lui même et du caisson à mettre dessus permettant la récupération d'air chaud.
RÉGLER L'OUVERTURE D'ENTRÉE D'AIR
C'est la méthode principale pour bien régler le tirage d'un insert. En faisant varier l'ouverture d'entrée d'air, vous changez l'arrivée en oxygène dans la cheminée. L'oxygène facilite la combustion dans votre insert : une ouverture importante va augmenter la combustion de votre foyer.
Les signes d'une bonne combustion
Les flammes sont vives et orangées. La vitre de votre poêle retrouve peu à peu sa transparence. La vermiculite, cette pierre qui habille l'intérieur du foyer reprend sa couleur claire par réaction à la chaleur.
Le « feu-continu » ou parfois qualifié de « mode nuit », « passage de nuit » ou « ralenti » est un mode de chauffage de nos jours de moins en moins utilisé car il n'est pas sans danger. Ce mode consiste à réduire les arrivées d'air afin d'obtenir une combustion ralentie.
La combustion du bois se déroule en 3 étapes : jusqu'à 250°C, le séchage : l'eau contenue dans le bois s'évapore. entre 250°C et 800°C, la pyrolyse : cette réaction chimique transforme le bois en éléments gazeux.
Les bois à éviter dans une cheminée
On évite d'abord les bois provenant d'arbres résineux : sapin, pin, mélèze, épicéa…. Car s'ils présentent l'avantage d'avoir un fort pouvoir calorifique, ils brûlent rapidement et sont riches en sève.
Pourquoi allumer par le haut ? L'allumage par le haut a plusieurs avantages : Plus écologique : au lieu de s'en aller directement dans le conduit de cheminée (avec un allumage classique), les fumées (donc les particules polluantes) seront captées et consommées par le feu qui les surplombe.
Test d'impact – en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Ce test permet d'évaluer plus ou moins si son bois est assez sec ou non, en frappant deux bûches l'une contre l'autre. Si le bois est dur et a un bruit qui résonne alors il est sec ; dans le cas contraire, si le bois est mouillé, il est très peu sonore.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
Si de la mousse, des champignons ou autres apparaissent sur votre bois de chauffage, ce n'est absolument pas normal. Soit, il est simplement humide et vous devez alors le laisser sécher pour que son taux d'humidité baisse le plus possible.
Ce dérivé du pétrole est un liquide inflammable qui brûle et continue à brûler très facilement. Même à des températures aussi basses que -40°C, l'essence peut libérer suffisamment de vapeur, formant un mélange qui brûle dans l'air.
La partie bleue ne contient que du gaz qui brûle. En bas, les parties rougeoyantes du bois s'appelle les braises. Elles ne sont faites que de matières solides. Elles aussi brûlent en dégageant beaucoup de chaleur, c'est pour cette raison qu'elles sont rouges.
La couleur bleue de la base vient du fait que cette partie de la flamme est mieux oxygénée, étant en contact direct avec l'air frais et n'est pas « polluée » par les produits de la combustion. La température y est d'environ 1 200 degrés.